I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

25 : Un nouvel univers, où les larmes, les peines

Hello, j'espère que vous allez bien ! Je me suis rendue compte qu'il y avait un problème de cohérence dans les chapitres précédents, Remus a le même âge que les autres mais il a redoublé sa première année d'études, comme dit dans ce chapitre. Je corrigerai plus tard quand j'aurais le temps, pour l'instant c'est les infos de ce chapitre qui sont les bonnes ! Bon courage à ceux qui passent le bac, et une bonne semaine aux autres ! 

~Bonne lecture~

14 janvier 2029 :

Une semaine était passée depuis que Remus avait été voir son professeur pour rattraper son retard. Il avait travaillé à chaque moment qu'il avait, ne sortant de sa chambre que quand Loup l'y obligeait. Il avait fait son devoir écrit la veille, et il attendait maintenant les résultats. Il avait sorti sa tête des manuels, mais il ne serait tranquille qu'au moment où il aurait sa copie entre les mains, avec une bonne note serait le mieux.

Il n'avait pas vraiment parlé à Sirius non plus à partir de ce moment-là. Il n'avait pas vraiment eu le temps pour les états d'âmes, mais maintenant que la réalité refaisait surface, il se sentait coupable. Il n'aurait pas dû lui répondre comme ça quand il lui avait proposé de manger avec ses amis, ni toutes les autres fois où Sirius avait tenté de l'approcher, et où il l'avait envoyé chier. Cela faisait 5 jours qu'ils ne faisaient que se croiser dans les couloirs, à l'université principalement puisque Remus ne sortait pas de sa chambre à la maison, le brun ayant arrêté de tenter de lui parler, et Remus devait avouer que ça lui manquait. Il s'était habitué à ses blagues, à sa présence, à son côté attentionné au milieu de son air je-m'-en-foutiste. En deux mois, Sirius avait pris une place considérable dans sa vie, il le réalisait, et ça lui faisait mal de savoir qu'il était en train de gâcher ce qu'ils avaient construit. Il savait qu'il devait aller le voir, s'excuser, lui parler, mais il avait peur de se retrouver face au silence en retour. En même temps, il trouverait cette réaction méritée, mais il ne pourrait empêcher de se sentir blessé.

Remus sorti de son second cours de la matinée, avec seulement l'idée de parler avec Sirius le soir en rentrant à la maison. "La maison", cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas considéré un endroit comme sa maison. Quand il était enfant et adolescent, il vivait chez ses parents, puis il avait vécu dans l'appartement de Loup. Après, il avait déménagé dans un endroit qui lui correspondait, avec la personne qu'il aimait, et il avait pensé très fort que c'était sa maison, son refuge à lui. Mais ce n'était qu'une illusion, et ils avaient dû déménager, de nouveau dans une maison où il ne se sentait pas lui-même, puis chez Euphemia. C'était encore l'habitat qu'il aimait le plus et qui le rassurait le plus, mais il n'y avait pas ce petit truc qui faisait qu'il se sentait chez lui. Il savait qu'ils n'y resteraient pas indéfiniment avec Loup, mais il aurait aimé avoir un endroit rien qu'à lui où se retrouver seul avec lui-même.

Il rejoignit un autre de ses cours, perdu dans ses pensées. Il croisa sur le chemin Imaé, qui partait dans la direction opposée, un joli sourire au visage. Elle le salua, et s'arrêta à sa hauteur pour discuter avec lui quelques minutes. Si Sirius était en colère contre lui, et que James ne faisait pas beaucoup d'efforts pour alimenter la conversation, sûrement par souci de solidarité avec son frère de cœur, ce n'était pas du tout ce que faisait Imaé. La jeune fille était toujours aussi pétillante et droite qu'habituellement, elle respectait sa vision des choses, et ne se laissait pas influencer par les histoires des autres. Même si elle était au courant de la colère de Sirius, elle estimait qu'elle n'avait rien à reprocher à Remus personnellement, et donc qu'il n'y avait aucune raison d'être différente que d'habitude.

Elle lui proposa rapidement de manger avec Lily et elle à midi, étant donné que Sirius et James étaient rentrés chez eux, finissant plus tôt. Remus hésita, mais le sourire et la patience de son amie firent pencher la balance, et il accepta. Ils se quittèrent sur ces paroles, pressés de rejoindre leurs cours.