I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

45 : J'me sens seul putain, personne me tient la main

Hello, j'espère que vous allez bien ! Pas de tw aujourd'hui, mais autre chose. Depuis quelques mois j'ai beaucoup de mal à écrire, pour diverses raisons, et j'ai perdu toute l'avance que j'avais au départ. Je m'y remets doucement, en m'autorisant plus de répit qu'avant, mais j'ai pleins d'idées, pleins de choses à dire encore. J'aime cette histoire de tout mon cœur, et je ne pourrais jamais abandonner, donc ne vous inquiétez pas pour ça. Mais le rythme risque de diminuer un peu, et j'en suis désolée, je vais faire au mieux pour que ça ne vous impacte pas. En espérant pouvoir continuer cette aventure avec vous malgré tout, 

~ Bonne lecture ~

3 mai 2029 :

Remus grogna en se réveillant après seulement deux petites heures de sommeil par la sonnerie incessante de son téléphone. Ils s'étaient tout de suite affalés dans le lit de Sirius en rentrant après leur confrontation nocturne avec la famille du brun, et il n'avait pas pensé à couper son téléphone pour la nuit. Il se redressa pourtant plus vite quand il se rendit compte que les appels interminables venaient tous de Loup, qui n'était pas censé être réveillé aussi tôt. Il décrocha rapidement, au cas où il aurait un problème, prêt à se rendormir.

- Remus, où es-tu ? Je viens te chercher tout de suite.

Remus fronça les sourcils en entendant l'urgence dans la voix de son frère, il ne comprenait pas pourquoi il s'inquiétait et était aussi pressé.

- Je suis chez Sirius, qu'est-ce qu'il se passe ? J'avais prévu de passer la journée avec lui, ça ne peut pas attendre ?

- Arrête de me mentir, arrête ! Je sais très bien que vous n'êtes pas là-bas, ne me mens pas ! Euphem-Euphemia m'a dit que vous n'étiez pas dans vos lits, ça fait des heures que je t'appelle, que je te cherche, dis moi juste où tu es...

- Loup, tu pleures ? T'es dans ta voiture ?

Remus se redressa dans le lit, les traits tirés, ne pouvant s'empêcher de se ronger les ongles. Il culpabilisait d'avoir laissé son frère sans nouvelles, de l'avoir laissé s'inquiéter seul sans jamais lui répondre. Il n'avait pas fait attention à son téléphone en rentrant, tant il était fatigué et sous le choc. Personne ne les attendait quand ils étaient arrivés, il s'était donc dit qu'aucun adulte n'avait remarqué leur absence, ce qui l'arrangeait bien il devait dire. Mais Loup était apparemment au courant de leur escapade nocturne, et devait avoir eu si peur pour lui.

- Je te promets que tout va bien, rentre à la maison, va te reposer un peu s'il te plait. Je suis vraiment chez Sirius, je rentre dans quelques heures le temps que tu dormes d'accord ? Sirius va me redéposer.

- Non !

- Ok ok, je t'appellerais alors pour venir me prendre, ça te va ? Rentre dormir, c'est dangereux en plus de conduire dans cet état Loup, je vais très bien tout va bien.

- J'ai eu peur...

- Je sais, je suis désolé, je vais bien promis.

Le reniflement et le petit bruit de détresse qu'il entendit à travers le téléphone lui fendirent le cœur. Après s'être assuré que Loup était rentré chez eux, il se rallongea doucement dans les bras de Sirius qui n'avait pas bronché, trop épuisé pour se réveiller au simple son de sa voix. Remus n'arriva pas à se rendormir dans les prochaines heures, à l'affût de la moindre sonnerie de téléphone, sa culpabilité se faisant trop grande. Loup avait toujours tout fait pour lui, avait toujours était là, et depuis quelques semaines il allait mal il le savait, et il en rajoutait en disparaissant en pleine nuit. Quand il fut enfin une heure raisonnable pour réveiller son petit-ami, Remus le secoua puis lui expliqua la situation avant de se préparer à partir, Loup venant le récupérer. Il trouva Euphemia dans la cuisine, appuyée contre un plan de travail un café à la main, un air fatigué au visage. Il s'en voulut aussitôt de l'avoir inquiété elle aussi alors qu'elle était tellement gentille et attentive à lui depuis qu'elle le connaissait. Il la salua avec timidité, le demi-sourire sans conviction que lui servit Euphemia servant à le faire sentir encore plus coupable.