I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

16 : Et peut-être qu'ainsi j'y verrais dans le flou

Hello, j'espère que vous allez bien ! Je n'ai pas pu publier la semaine dernière, il y aura donc un chapitre mercredi aussi ! Dans celui-ci il y a une agression physique et une phrase homophobe au tout début. Prenez soin de vous ! 

~ Bonne lecture ~

4 décembre 2028 :

- Et vous comptez aller où comme ça ? Lâche le Sirius, on dirait deux tapettes, enlacés comme ça.

Leur père avait craché sa phrase avec tant de dégoût que Sirius eut envie durant une seconde de s'éloigner de son frère. Mais il se souvint qu'il n'avait plus peur de lui, ni de qui il était au fond, qu'il s'assumait comme il était, et que son père n'avait rien à dire.

- Je suis gay, au cas où t'aurais oublié, alors tes remarques à deux balles ça commence à me soûler. Pousse toi, je vous laisserai pas faire. Je te laisserais pas nous détruire plus qu'on l'est déjà. Vous l'avez brisé, vous aurez eu votre petit plaisir, mais c'est fini maintenant. POUSSE TOI PUTAIN !

Sirius fonça sur son père, le poussa sur un côté pour dégager un passage jusqu'à la porte d'entrée. Il était si énervé, il avait besoin de se défouler, si bien que son géniteur tomba au sol et parut vouloir y rester. Mais à peine en avait-il neutralisé un, que les autres arrivaient. Il eut seulement le temps de se retourner, pour voir sa cousine juste devant lui, un couteau dans la main. Déjà, il ne voyait plus que le sang qui coulait de son bras, qui s'écrasait au sol dans un bruit assourdissant. Il avait déjà mal du coup de l'homme tout à l'heure, et cette entaille n'arrangeait rien.

- Vous êtes tous cinglés.

- Je vous interdis de partir.

Sirius s'éloigna d'abord de Bellatrix, instaurant une distance respectable entre lui et le couteau. Il vit du coin de l'œil Regulus pleurer, sûrement dû à l'hypersensibilité, puisqu'il était plutôt habitué à ce genre de scène. C'était leur mère qui essayait l'autorité, mais malheureusement pour elle, cela faisait longtemps que Sirius ne lui obéissait plus aveuglément, et qu'il n'avait plus peur d'elle non plus. C'était plus compliqué pour son frère, qui avait été en âge de comprendre quand Sirius se rebellait, il l'avait toujours vu comme "l'emmerdeur" de la famille, qui faisait son intéressant pour se faire remarquer. Il comprenait doucement que le problème n'était pas Sirius, mais bien leur famille plus que dérangée.

- C'est hilarant comment tu penses pouvoir encore nous interdire quelque chose. On est plus des gosses maman, tu peux plus nous manipuler, nous contrôler, c'est fini tout ça. Vous avez perdu, il faut que vous l'acceptiez.

- On a toujours su que tu ne serais jamais à la hauteur de notre famille Sirius, alors pars. Pars, et ne reviens jamais. Mais n'entraîne pas ton frère dans ta vie misérable, la sienne est ici, auprès des siens. Il deviendra la fierté de la famille.

- Vous avez besoin d'un trophée à exhiber, on a bien compris. Trouvez vous d'autres gosses à la hauteur de vos espérances, en priant pour que les prochains, vous les respectiez. On ne fait plus partie de votre famille, on n'en a jamais fait partie d'ailleurs. Adieu maman.

Sirius attrapa rapidement la main de son frère, avant de partir en courant vers la porte. Il entendit le couteau fendre l'air, et le toucher à l'épaule, mais il ne s'arrêta pas. Il ouvrit la porte à la volée, sentit une résistance, signe qu'on essayait de retenir Regulus, mais il tira plus fort, et les fit sortir. Il n'avait pas d'autres choix de toute façon, soit ils partaient maintenant, par n'importe quel moyen, soit on leur ferait regretter toute leur vie cette tentative d'escapade. Soudain, il remarqua la voiture de Loup devant la maison, et il sentit son cœur battre plus lentement, le soulagement infiltrer ses veines. Ils étaient sauvés. Il poussa plus rapidement son frère vers la voiture, pendant que Loup sortait pour les aider si besoin. L'adulte s'interposa entre Sirius et sa famille, puis entoura ses épaules pour l'emmener tranquillement en sécurité.