I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

15 : Qu'il me transforme en c'que les médecins appellent fou

Bonne année à tous, j'espère que vos vacances et vos fêtes de fin d'années se sont bien passées ! Dans ce chapitre il est question de blessures physiques, et aussi rapidement de l'armée. Ce que j'ai écris ne correspond sûrement pas à la réalité, mais c'était utile pour l'histoire, n'y faites pas attention ! 

 ~Bonne lecture~

4 décembre 2028 :

- On y va alors.

Après quelques mots pour demander à Loup s'ils pouvaient accompagner Sirius chez lui, ils partirent à trois de chez Euphemia. Les Lupin avaient compris que c'était urgent, ils faisaient tout pour se dépêcher, même s'ils iraient bien plus vite en voiture qu'en transports.

Un silence de mort régnait dans la voiture. Sirius restait figé devant son portable, ouvert sur la page de la discussion avec son frère. Il n'y figurait que deux messages, celui de Regulus lui demandant de l'aide, et le sien, où il avait seulement écrit "J'arrive". Pas besoin de phrases à rallonge entre eux, quelques mots suffisaient. Ils n'avaient pas souvent fait dans l'amabilité de toute façon, ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Remus était stressé rien qu'à la tête de son ami, il se rongeait les ongles en regardant par la fenêtre, n'osant pas demander à Sirius si ça allait aller, et quand il reviendrait. Il était souvent angoissé pour pas grand chose, alors cette situation le dépassait un peu, surtout après sa crise de la veille et de la matinée. Mais il ne disait rien, il n'était pas question de lui à cet instant, et il savait qu'il pourrait en parler avec Loup quand ils auraient déposé Sirius.

Ils arrivèrent devant la maison, ou plutôt devant le manoir, vu la taille de celle-ci. Rien que la façade était lugubre et faisait froid dans le dos. Remus se sentit mal rien qu'en l'observant, alors il n'imaginait pas y vivre pendant aussi longtemps, surtout en étant enfant. Il se prit à penser que la famille de Sirius devait vraiment être folle pour vivre dans un endroit pareille, pour éduquer leurs enfants dans une maison pareille. Il se tourna vers Sirius, qui n'avait toujours pas bougé. Il hésitait à lui poser ses questions, mais Sirius le devança en rompant le silence qui s'était installé dans l'habitacle.

- Est ce que... Enfin, je sais que c'est beaucoup vous en demander, mais... Je... Est-ce que vous pourriez venir nous chercher tout à l'heure ? Je sais que c'est impoli, et que vous avez sûrement d'autres choses à faire, et laisser tomber, c'était débile. Merci, à tout à l'heure.

- Eh Sirius, on viendra. Envoie un message à Rem, et on arrivera, ok ? Ça va aller j'en suis sûr, à tout à l'heure mon grand.

- Fais attention...

Remus l'avait seulement murmuré, et il était devenu tout rouge, mais le sourire timide de Sirius lui apprit qu'il l'avait entendu. Il était d'accord avec son frère, il ne laisserait pas Sirius et son petit frère rentrer seuls, sachant qu'ils ne feraient sûrement pas grand chose de leur journée de toute façon. L'aîné Black les remercia une nouvelle fois, avant de disparaître dans l'énorme maison. Aussitôt la porte d'entrée fermée, Sirius perdit son sourire. Il ne supportait plus cet endroit, ni les gens qui y vivaient, sauf son frère, mais c'était une autre histoire. Justement, comme si le monde l'avait entendu et avait décidé de le punir, son père arriva et lui décocha un bon coup de poing dans la tempe. Il ne s'y attendait pas, alors il vacilla sous la force et la douleur du coup, et s'écrasa contre un mur. Il se releva lentement, essuyant le sang qui coulait de sa tête. Il n'avait pas trop mal pour l'instant, mais il savait qu'après serait une autre affaire, bien moins plaisante.

Sirius fulminait. Il ne savait pas encore ce que ses parents avaient bien pu faire à son petit frère, mais il allait rapidement le découvrir. Et il n'appréciait pas tellement être accueilli de la sorte, surtout sans qu'il ne l'ai vu arriver. Alors, prit d'une rage et d'un besoin de vengeance incontrôlable, il attrapa son père par le col de sa chemise, et le plaqua contre le mur, lui coupant quelque peu la respiration.