In Another Life - Traduction FR

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Le lendemain, Akaashi décida de rester chez lui. Il resta assis dans sa chambre la majeure partie de la journée, et avait passé au moins six heures éveillées jusqu'à ce qu'il regarde son téléphone pour la première fois.

Il regarda le message que Bokuto lui avait envoyé dans la nuit. Son pouce planait sans but au-dessus du clavier, réfléchissant à quoi lui répondre.

De : Akaashi (Envoyé à 16 h 43)

[Salut.]

Bokuto :

[Hey hey heyyyyy!]

[J'ai dû t'envoyer le texto pendant que tu dormais !]

Akaashi était abasourdi. Il n'avait jamais reçu de réponse aussi rapidement de sa vie.

Akaashi :

[Ouais, c'est le cas.]

[Tu dis souvent "Hey", Bokuto.]

Bokuto :

[Je sais ! C'est un peu mon truc, ma phrase d'accroche !]

Akaashi pouvait sentir l'enthousiasme de Bokuto à travers ses SMS. Il parlait à Akaashi comme s'il n'avait pas eu d'ami à qui envoyer un texto depuis des années.

Bokuto :

[Comment vas-tu aujourd'hui ?]

Akaashi :

[Je vais bien, merci... Je rattrape juste quelques trucs de volley-ball...]

Bokuto :

[VOLLEY-BALL?! Toi aussi tu aimes le volley ?! NOUS DEVONS ABSOLUMENT JOUER ENSEMBLE.]

Grimaçant un peu, Akaashi plissa les yeux sur l'écran de son téléphone. Un garçon énergique ? Bokuto l'était. Il était un peu difficile à suivre, et Akaashi avait l'impression que ça deviendrait compliqué sur le long terme.

Akaashi :

[Euh, bien sûr. Je veux dire, est-ce qu'ils vont te laisser sortir de l'hôpital ?]

Bokuto :

[Je suppose. Je peux toujours me promener et me rendre là où je veux aller ! La seule chose qui ne va pas chez moi, c'est que je ne peux pas dormir !]

Akaashi fronça les sourcils. Il pouvait sentir l'ignorance émaner des SMS de Bokuto. Pensait-il vraiment qu'il avait été admis à l'hôpital simplement parce qu'il avait du mal à dormir ? Il connaissait très bien le nom de la maladie qu'il avait. Alors pourquoi était-il si joyeux de sa situation ? Pourquoi ne comprenait-il pas à quel point son état était grave ?

À moins que... Bokuto joue délibérément l'imbécile. C'est forcément ça. 

La prise d'Akaashi se resserra autour de son téléphone. Ça doit être ça.

                                                                                                                         Akaashi :

[Alors je suppose que je te verrai à l'hôpital dans une semaine ou deux. Je connais un gymnase où on pourrait aller...]

Bokuto :

[UNE SEMAINE OU DEUX ?!]

Akaashi :

[C'est dans trop longtemps ? Je peux probablement le programmer plus tôt...]

Bokuto :

[Non, tout va bien ! Je suppose que je peux attendre aussi longtemps. J'ai le temps.]

J'ai le temps. Les mots résonnaient dans la tête d'Akaashi, comme s'ils avaient été prononcés à haute voix. Il baissa les yeux vers l'écran, les sourcils légèrement froncés. Bokuto était-il au courant de la durée de vie des personnes contractant sa maladie ? Est-ce qu'il fait vraiment l'ignorant ? Quel genre de mec est-il ?

L'indifférence se transforma en curiosité, et c'est ce qui le rapprochait le plus de son nouvel ami.

Akaashi :

[Super. À plus.]