Il était une fois....||Camilo x oc||

27 : faut dormir un peu

Je me suis réveillée super tôt, ou plutôt un cauchemar m'a réveillée. Dans ce dernier, mes parents m'entrainaient de force loin de ma soeur, de mon frère, de mes amis mais surtout de Camilo. Et voir l'amour de votre vie courir dans votre direction, larmoyant et criant votre prénom à plein poumons sans jamais vous atteindre, ça fait bobo au cœur.

De plus mon ventre me fait clairement comprendre qu'il est vide. C'est donc à 5h du matin que je m'habille, que je prends un truc rapide à manger et que je sors dans le village.

Aujourd'hui, les Madrigal rentrent, et je ne veux pas croisé mes géniteurs avant d'avoir vu l'adolescent aux cheveux bouclés.

Je m'assois donc sur le porche de la Casita, attendant. Il m'avait dit qu'ils seraient de retour tôt le matin, et il avait dit vrai car une heure plus tard, je vois des chevaux arriver.

Ils ont l'air exténués, je n'avais pas pensé à ça, je vais les gêner plus qu'autre chose! Quelle cruche !

Ils descendent de leurs montures. Certains, comme Mirabel, Antonio, abuela et Pepa dorment et sont donc transporté dans la Casita par Luisa.

La plupart sont tellement fatigués qu'ils ne prêtent pas attention à moi.
Cependant Camilo lui m'a très bien remarqué, et sans dire un mot, il m'attrape le poignet et me tire lourdement à l'intérieur de sa demeure. Il ne marche même pas droit ! Il se frotte les yeux à répétition, et tremble de froid.

- Camilo, fait attention, tu vas tomber-

- shhhhht....

Suite à son bruitage réclamant le silence, je me tais. On monte les escaliers, aidés par la Casita, et on entre finalement dans sa chambre.

À peine la porte se ferme qu'il vient difficilement derrière moi. Il se laisse d'un seul coup tomber sur mon dos. Je le rattrape comme je peux.

- Nina... J't'en supplie porte moi à mon lit, je suis crevé...

Un sourire rejoins mon visage. Je me baisse un peu et réussi à le porter sur mon dos. Il n'est pas si lourd que ça ! Je longe sa chambre plongée dans le noir, seulement éclairée par une petite lampe discrète. Je dépose monsieur sur son lit. Il se redresse, regarde autour de lui et s'installe correctement sous la couette. Ses yeux luttes pour ne pas se fermer. Il est tellement adorable comme ça

Puis, doucement, il tend une main vers moi.

- j'ai besoin d'un doudou pour dormir...

Son sourire à la fois niais et fatigué me transperce.

- me voilà...

Je retire mes chaussures et viens me loger sous la couette. Lui vient trouver sa place dans mes bras, et ses tremblements s'arrête doucement mais sûrement. La fatigue le ravage, il fait très bon mais lui tellement a froid qu'on le croirait au pôle Nord ! Il baille encore une fois, je le sens s'endormir de plus en plus.

- tu m'as manqué... Désolée on paerk ayj....

Et le voilà parti au pays des rêves ! C'est sûr que cette nuit blanche ne devait pas être facile !

Ça me fait tellement de bien de le revoir, d'être avec lui, de pouvoir le serré contre moi ...

Le sommeil ne tarda pas à m'emporter aussi, reprenant cette nuit que je n'ai pu finir.

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À mon réveil, Camilo était toujours contre moi. Je n'avais pas ouvert les yeux, mais cette masse et cette respiration régulière me le prouvait bien.