Larme

53 3 0
                                    

Devant le Café Granny, alors que Henry est en train de s'entraîner à l'épée, il finit par la faire tomber sur son pied puis par terre, juste au moment de l'arrivée d'Isabelle et Regina.

Regina : Henry ! Fais attention.

Henry se penche pour ramasser l'épée avant de se redresser pour les regarder.

Henry : Tiens, maman, Isa. J'essayais... J'essayais d'être dans l'esprit de Camelot, ou en tout cas, j'essaie de comprendre ce monde.

Isabelle : En te battant à l'épée ?

Henry : Ouais. Enfin... Sire Morgan, le père de Violette, m'a conseillé de m'adapter. Alors, voilà. Le problème, c'est que je dois pas être très doué pour les trucs de chevalier.

Isabelle : Eh bien, si tu n'es pas doué, ça fait rien parce que changer juste pour plaire à quelqu'un, ça ne marche jamais.

Henry : Mais peut-être bien que je peux essayer de changer... Pour m'améliorer, pour être quelqu'un de meilleur.

Il regarde Regina.

Henry : Si... Si tu n'avais pas changé en bien, tu ne serais pas avec Robin.

Regina : C'est très juste. Mais tu es sûr qu'une fille de Camelot s'intéressera réellement à un garçon qui est comme tous les garçons d'ici ? Je t'ai parlé de Daniel ?

Henry : Ouais. Ton premier amour.

Regina : Et s'il m'a tant plu, ce n'est pas en voulant m'impressionner en étant comme les autres. Il m'a plu parce qu'il était différent. Il était unique.

Isabelle : Tu sais, Henry, à Camelot, tu es un étranger mystérieux qui vient d'une contrée exotique. C'est un avantage.

Henry lui sourit.

Henry : Je crois que ça me convient mieux. Merci. J'y vais. J'ai une idée.

Alors qu'il est loin, Isabelle se déplace et se met devant Regina qui redevient sérieuse.

Regina : Isabelle. Je crois savoir qui va donner l'ingrédient qui manque pour libérer Merlin. C'est moi.

---------------------------------------------------------

Dans une pièce, Isabelle, une tapisserie entre les mains, s'approche de Regina qui est assise près d'une cheminée allumée.

Isabelle : Il faut que tu saches, maman, que ça va être très intense. On laisse tomber, si tu veux.

Regina respire un bon coup.

Regina : Ça va aller.

Isabelle s'assoit en face d'elle et lui tend la tapisserie que Regina saisit.

Isabelle : Regarde le portrait de Daniel sur cette tapisserie.

Regina respire encore tandis qu'Isabelle agite la main. Tandis qu'une image de Cora s'affiche, Regina rouvre les yeux.

Cora : Alors, tu as pris ta décision ? Cela suffira à te rendre heureuse ?

Regina : Je le suis déjà.

Cora : Alors, comment pourrais-je m'y opposer ?

Regina enlace sa mère.

Regina : Merci du fond du cœur.

Cora : Daniel...

Elle s'approche de lui et l'éloigne un peu de Regina.

Isabelle : La TénébreuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant