Isabelle : La Ténébreuse

Père et Fille

Isabelle est allée enlever son père.

Dans la cave, Gold est allongé inconscient sous le regard de Rumplestiltskin et Isabelle qui se tiennent près d'Excalibur.

Rumplestiltskin : Tu sais, je trouve qu'il n'a pas l'air très frais, si je peux donner mon propre avis.

Isabelle tient le sabre dont lui a parlé Killian pointé sur le torse de Gold tandis que Rumplestiltskin la regarde.

Rumplestiltskin : Tu as de la chance. Tu as trouvé un objet qu'il a touché quand c'était un homme.

Isabelle : Ce n'est pas de la chance, je suis allée le chercher.

Rumplestiltskin : Oui, c'est juste. Et tu as encore fait saigner le cœur du pauvre Crochet sous le talon de ta haute bottine si haut perchée.

Isabelle : Tais-toi.

Il s'exécute avant qu'elle reporte son attention sur Gold puis réduit en poussière le sabre au-dessus de lui.

Gold se réveille doucement et est effrayé par ce qu'il voit.

Gold : Oh ! Oh non ! Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu veux de moi ?

Soudain, il réalise.

Gold : C'est toi la Ténébreuse, ce n'est plus moi.

Rumplestiltskin continue d'observer la scène, silencieux et Isabelle cesse de le regarder.

Isabelle : C'est exact. Tu n'es plus dans les ténèbres, ni dans la lumière. Tu n'es rien.

Gold continue de l'écouter attentivement, bien qu'effrayé.

Isabelle : Ton cœur est comme une page blanche et ça, vois-tu, papa, ça te rend intéressant. Car maintenant, je peux faire de toi ce qui a toujours été hors de ta portée. Un héros.

Gold la regarde, perdu.

Isabelle : Mais pas n'importe quel héros. Le plus pur qui ait jamais existé. Et ensuite...

Elle Rumplestiltskin qui acquiesce et Gold suivant son regard, découvre Excalibur avant qu'elle reporte son attention sur lui.

Isabelle : Ensuite, j'aurai du travail pour toi.

Gold la regarde, abasourdi.

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Dans la cave, Isabelle fait rouler dans ses mains la fleur que Killian lui a donnée à Camelot, sous les yeux de son père, attaché, qui se trouve derrière elle et avec Excalibur entre eux.

Gold : Je me rappelle l'effet que les ténèbres peuvent avoir, mais tu n'es pas obligée d'y céder, mon ange.

L'écoutant, Isabelle cesse de faire rouler la fleur.

Gold : Tu pourrais... Tu pourrais me relâcher.

Soudain, Isabelle se retourne pour lui faire face.

Isabelle : La seule personne qui puisse tirer l'épée de ce rocher, c'est toi.

Gold : Je ne peux pas être le héros que tu attends, ma chérie.

Isabelle se rapproche de lui et se penche.

Isabelle : Bien sûr que si. Tu es comme un couteau émoussé au fond d'un tiroir, mais ne t'en fais pas, j'ai amené ce qu'il faut pour t'affûter rapidement.

Gold : Quoi ?

Isabelle : On a qu'à l'appeler "mon arme secrète".

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Isabelle se téléporte dans un tunnel.

À l'autre extrémité de ce dernier, elle retrouve sa voiture et des gémissements se font entendre.

Isabelle s'approche de leur source et finit par être face à face avec sa prisonnière, Merida, qui est assise sur le sol et attachée au capot de la voiture.

Merida : J'aurai dû écouter mon instinct la première que je t'ai vue. Tu es une Sorcière !

Isabelle : J'aurais dû écouter le mien, moi aussi et conserver ton cœur.

Elle se penche et le lui arrache, sous son regard impuissant.

Merida : Et maintenant, tu vas me tuer ? Espèce de lâche !

Isabelle fait un geste de la main et Merida se retrouve détachée, ce qui la surprend.

Isabelle : Assez discuté ! Va chercher ton arc.

Souffrant toujours, Merida finit par se lever et aller le chercher à l'avant de la voiture, sur la place passager.

Isabelle : Je connais un type qui ne te plairait pas du tout.

Merida sort son arc et son carquois de la voiture.

Isabelle : Il n'y a pas plus lâche que lui.

Merida claque la portière d'un coup de talon et la regarde, craintive.

Isabelle : Mais pour que j'obtienne ce que je veux, il va falloir qu'il change. Alors, je veux que tu le rendes comme toi. Je veux que tu en fasses un homme courageux.