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Lizzie, Eustache et Lucy se faisaient emmener hors du clocher. 


Seule l'ombre ne se débattait pas, il était inutile de gaspiller ses forces, pour l'instant. 

 Enchaîné contre un mur avec tant d'autres esclaves. 

Les trois compagnons avaient été réduit au simple rang de sauvage.

 L'aube était désormais levée et cela faisait plusieurs heures qu'ils étaient assis sur le sol poussiéreux. 


Certains marchands passaient de temps en temps, n'ayant pas l'habitude d'attraper de filles doublées de combattantes.

 « Je me la prendrais bien celle là. » ria un homme qui glissait ses doigts épais noircis par la saleté sur la joue de l'ombre. 

Ses compagnons s'approchèrent de la jeune femme, tandis que des rires pervers et malsain traversaient leurs gorges. 

« J'aime bien celle-là aussi. » lança un marchand ridé. 

Lucy commençait à presser son corps contre la pierre derrière elle, tentant de former la plus grande distance possible entre ce porc et elle.

 L'ombre réagit alors.

 C'était une chose qu'il touche son visage à elle mais pas le sien. 

« Touchez la, ne serait-ce qu'une seule fois. Et je jure sur Aslan que je vous poursuivrez jusqu'à votre mort. » menaça-t-elle.

 Mais les rires n'en furent que plus grand. 

Il ne la prenaient pas au sérieux. 

« Voyez-vous ça, tu nous menace. » se moqua un marchant auquel il manquait quelques dents.

 « Laisse, elle est jalouse que Dirahr préfère sa copine. Moi c'est toi qui me plaît, enfin tes formes surtout. » sourit le premier marchand en passant sa langue sur ses dents.

 Ses yeux intrusifs parcouraient le corps de l'ombre qui gardait un visage neutre, et ne montrait pas la moindre émotion. 

Les porcs ne mirent pas longtemps à repartir, rappeler par celui qui semblait être leur meneur. 


Et la chaleur écrasante du jour se fit sentir par les esclaves.

 Le soleil était désormais haut dans le ciel, et le ventre des narniens commençaient à leur être douloureux. 

Leur dernier repas datait de bien trop longtemps. 


« Maman ! » hurla une enfant alors qu'un charrette en bois remplie de passager passait devant eux. 

« Maman ! » répétait la jeune fille. 

Un homme accourut auprès de la charrette toujours en mouvement, suivit de près par sa fille qui continuait d'appeler sa mère. 

Soudain, tous réalisèrent avec effroi, que la mère était dans la charrette. 

Le père se débattait de toutes ses forces pour la mère de sa fille. 

Encore, encore, encore. 

Les cris de son enfant bourdonnaient dans ses oreilles.

 Encore, encore, encore. 

Et la main tendue de sa bien aimée qu'il n'arrivait pas à rattraper. 

Encore, encore, encore. 

Après s'être débattu, le père reçut un violent coup de poing en pleine mâchoire qui le mit au sol. 

« Je te retrouverais, je te le jure. » souffla-t-il à sa femme.

La seule vue d'elle lui restant, étant ses pupilles marrons écarquillés de terreur avant d'être assise de force sur la barque.


 Barque qui, un peu plus loin dans la mer, disparue sans aucune explication dans une brume verte. 


Elle avait été choisis pour être une offrande.    


Je sais que la photo n'a aucun rapport avec le chapitre mais ils sont trop chou, je me devais

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Je sais que la photo n'a aucun rapport avec le chapitre mais ils sont trop chou, je me devais. 

J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre, surtout la deuxième partie que je trouvais vraiment difficile à retranscrire. 

Nelligan

Goutte à goutte IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant