En boucle, les cauchemars se répétaient en boucle sur l'île pour les narniens.
La malédiction du bout de terre les tenaient prisonniers depuis bientôt neuf mois, couchés à même le mélange d'eau et de végétation qui recouvrait le sol.
Les saisons changeaient, les jours défilaient mais eux ne semblaient pas affectés par le temps qui passe.
Comme enfermés dans une cruelle atmosphère l'équipage se trouvait être exactement dans le même état qu'il y a neuf mois, au moment où ils avaient fermés les paupières pour sombrer dans les ténèbres.
Cependant à l'extérieur tout ce détériorait, les offrandes au mal se faisaient tellement régulière que désormais la main d'œuvre manquait, et les habitants n'était plus assez nombreux.
Les journées se confondaient avec la nuit, le soleil recouvert d'une brume sombre aux voluptés nocives.
Le mal tuait, et le roi de Narnia avait disparus aux yeux du reste du monde.
Narnia était perdu, il fallait agir vite.
Cela faisait deux heures peut-être trois que la féline frappait sans relâche Lizzie, des larmes avaient finis par couler sur ses joues alors qu'elle continuait à frapper la jeune femme.
Elle pleurait son mari disparut.
Et l'ombre se laissait faire, persuadée qu'elle le méritait, après tout c'était elle qui avait fait couler le sang et les larmes de ce couple.
« C'est de ta faute ! Il est mort t'entends ? Hein ? Regarde moi dans les yeux salope, tu l'as crevé, de sang froid. »
À bout de force, la femme s'écroula au sol, elle avait soufflée ces dernières paroles et sa voix s'était brisé sous la douleur.
Elle souffrait, énormément, elle souffrait à en perdre la raison, Lizzie le voyait bien.
La féline s'effondra sur le sol, soulevant un nuage de poussière qui vint brûler les plaies ouverte de l'ombre.
La jeune femme ne disait rien, elle n'avait rien dit depuis le début.
Rongée par les remords, elle regardait le visage de son assaillante crispé de douleur, baigné de larme, et elle devinait la douleur qu'abritait sa cage thoracique.
Cette même douleur qui donne l'impression que toutes les lames du mondes ont transpercés tes poumons en même temps.
Cette même douleur qui résonne sans cesse dans ta tête au point de réduire ton esprit en cendre.
Cette douleur.
« Prends le relais. » ordonna-t-elle au soldat toujours posté à la droite de Lizzie.
Puis sans lui accorder ne serait-ce qu'un regard, elle s'avança vers l'immense faille dans le mur, qui laissait entrer la lumière du jour pour contempler la vue.
Et les coups reprirent de plus belle, mais l'ombre ne ressentait plus rien à présent.
Et cette même question qu'ils répétaient depuis maintenant plusieurs heures fit à nouveau prononcés.
«Quel est le vrai nom de l'érudite ? Répond ! »
Mais le silence avait pris en otage sa mâchoire.
« L'érudite ? En érudit je peux vous proposer Marie Curie, une femme brillante mais aussi vraiment sympa, ou encore Valentina Terechkova, première femme à être allée dans l'espace, une des personnes les plus courageuses que j'ai jamais rencontré. »
Mais jamais le silence ne prenait en otage sa mâchoire à lui.
« Vu vos têtes, j'ai l'impression de m'être trompé d'érudite, mais si vous avez un peu de temps je peux vous en citer plein d'autres, c'est fou ce que les exploits de femmes ne sont pas connus tandis que dans ce monde, les hommes eux sont idolâtrés.
-Faites le taire » rugit la féline.
« Mon exposé vous intéresse pas, je suis réellement blessé. » réagit la silhouette avec sarcasme tandis que les gardes se précipitaient en sa direction.
Lizzie aurait pu reconnaître la cape qui recouvrait son dos entre mille, le velours lui était bien trop familier, c'était la sienne.
Cherchez le rapport entre le chapitre et l'image ptdrrr y en a aucun. Mais bon, je la trouvais trop trop belle cette carte de Narnia, donc voilà
Je vous laisse deviner qui est cette personne mystère, vous la connaissez déjà.
Nelligan
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Goutte à goutte II
FanfictionCeci est le tome 2 de ma fanfiction sur Edmund Pevensie. Attention, ce tome sera plus violent que le précédent. Ne le lisez pas si vous êtes sensible à ce genre chose. Bonne lecture :)