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 La pluie martelait le sol, alors que Lizzie enfilait son blouson en cuir, le regard vide, elle partait en mission.



 Le bruit régulier de ses pieds frappant le sol, le frottement de sa veste contre la crosse de son arme, et son corps similaire à une ombre caressant les murs formaient un rythme régulier berçant ses  idées noires. 

Les paupières mis closes, l'air humide emplissait les poumons de l'ombre, engourdissant son corps un peu plus à chaque pas.  

Mais ce  tableau étrangement paisible fit soudainement interrompu par un choc que reçu l'ombre entre les côtes.


 Lizzie heurta violemment le mur à sa droite, alors qu'elle tentait de reprendre son souffle. 



L'assaillant profita alors du déséquilibre de sa victime pour enchaîner les coups à une vitesse surréaliste. 

Tout s'enchaînait trop vite. 

Beaucoup trop vite pour que ce soit physiquement possible.


 Et l'ombre compris. 

Ils étaient plusieurs. 



Lorsque son corps s'écroula à même le sol, Lizzie roula sur sa droite, devinant aux nombres de pas ressenti contre les pavés qu'ils étaient cinq.

 D'un geste furtif, l'ombre faucha le premier homme de sa jambe droite avant de se relever.


 Tout son corps lui était douloureux, tandis que des filets de sangs s'écoulaient de son nez ainsi que de la plaie ouverte de sa lèvre inférieure. 

Les cris de ses assaillants semblaient étouffés par l'eau comme si plus rien n'atteignaient ses sens, alors que sa vision, elle, devenait trouble. 


Elle ne tiendrait pas longtemps. 

Il fallait qu'elle agisse, et vite.


 Alors que le plus grand d'entre eux s'élançait pour frapper ses côtes une énième fois, l'ombre évita agilement l'attaque tout en sortant une lame de l'intérieur de sa ceinture. 



Puis tout se déroula si vite, c'était lui ou elle, et Lizzie ne réfléchissait même plus. 

Guidée par la rage sourde qui avait pris le contrôle de son corps, de ses mouvements. 

Elle retrouvait les fragments de souvenirs mercenaires, et cette pensée finit d'achever le reste d'humanité qui vivait en elle. 

D'une violence inouïe, la lame en argent se planta dans la carotide de l'homme, arrachant sa vie sans un tremblement. 


Et cette fois-ci l'ombre ne vomit pas. 


Le premier corps tomba lourdement contre le sol. 

Alors que deux de ses adversaires prenaient la relève. 


Rapidement Lizzie sortit son arme avant de pointer le canon sur la tempe du second et de tirer à bout portant. 

Le spectacle qui s'offrait à ses yeux fit hurler une jeune fille postée au coin opposé de la rue. Incapable de bouger, elle avait assisté au combat les muscles trop crispés pour pouvoir fuir.  

Recouvert du sang de sa victime, l'ombre tourna la tête en direction de l'enfant, déconcentré par le bruit. 

Ses pupilles azurs assoiffés de sang rencontrèrent les yeux verts de la jeune fille. 

Elle ne hurlait plus à présent. 

Elle pleurait, en silence. 

Ses muscles étaient secoué d'un violent tremblement, Lizzie voyait bien qu'elle était terrorisé. Lizzie voyait bien qu'elle la terrorisait


Un coup violent à la tête déséquilibra la jeune femme qui s'écroula au sol une fois de plus. 

La dernière chose qu'elle vit fut un homme de taille moyenne, au muscles développés la surplombant.

 L'arme à la main il jubilait d'un sourire malsain, montrant le manche du pistolet qui avait servis à la mettre à terre. 

Mais ce qui troubla le plus la fille fut cette balafre qui traversait son visage, lui semblant étonnamment familière, ainsi que ses yeux clairs insatiable de sang.



Et sur les pavés des rues de Londres, la bouche en sang, Lizzie s'évanouit.    


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Je suis en cours d'informatique, il va vraiment falloir que je commence à écouter au lieu d'écrire les fanfics.    

Nelligan 

Goutte à goutte IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant