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La nuit tombait peu à peu, le soleil disparaissant à l'horizon. Aslan et l'ombre étaient assis côte à côte depuis maintenant des heures.


 Le lion écoutait silencieusement la jeune fille pleurer, réfléchir, et parfois parler. 

« Mon ombre, je veux te montrer comment te battre pour la bonne cause, tu peux être un soldat sans avoir à tuer, je veux te montrer que tu en vaux la peine. » expliqua doucement Aslan alors que la combattante souriait à l'entente de ce nouveau surnom. 

« J'accepte. » souffla la jeune fille d'une voix tremblante. 

Elle n'était pas sûr de faire le bon choix, l'idée de partir pour toujours lui avait été bien des fois tentante, mais près du lion, elle se sentait à sa place, près d'Aslan elle avait l'impression que pour une fois on allait veiller sur elle. 

Et elle s'endormit, la tête plongé dans le pelage doré de l'animal, les joues encore humides de larmes.




Le souffle coupé, Lizzie s'adossa contre la surface rocailleuse.



 La combattante serrait son arme de toute ses forces dans sa main droite répétant à demi-voix qu'elle n'était plus dans l'autre monde et que tout allait bien dans un espoir de calmer l'angoisse qui s'emparait de ses membres, sans succès. 


Difficilement la jeune femme déglutit, et laissa son corps heurter violemment le sol.

 D'une main tremblante l'ombre remonta jusqu'à sa poitrine pour y révéler une chaîne en argent sur laquelle pendait un médaillon. 

Passant son doigt sur le bout de métal, Lizzie y révéla une gravure faites de la griffe d'Aslan. 

Une constellation, la constellation du lion. 

D'un geste maladroit, elle retourna l'objet pour y découvrir une encoche, déplaçant le minuscule levier qui sévissait en son centre. 

L'ombre s'efforçait d'ignorer le poids qui pesait dans sa poitrine, la douleur qui lui donnait l'impression de mourir.

 L'envie de mourir.

 Elle se concentrait sur ses souvenirs de la voix d'Aslan. 

« Si tu es en danger, actionne ce levier, il t'emmènera à moi. Compris ? » 

 Son souffle s'échappait de sa lèvre sans que jamais d'air ne revienne à sa bouche. 

À bout de force, elle bascula la tête en arrière, cognant son crâne contre la paroi rugueuse, laissant le soleil brûler ses pupilles azurs, et emplir sa vision, avant que tout dans son visuel vire au noir, et que son corps entier sombre dans un sommeil précipité.

 Alors que de l'autre côté de l'île les narniens commençaient les recherches, Lizzie elle s'était évanouie.  


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Je sais qu'il est super court, désoléééé

Nelligan 

Goutte à goutte IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant