La Reine invaincue ou l'écarlate (Publication aléatoire)

Chapitre 28

Je me réveilla alors que le soleil commençait à se coucher, Aizawa-sensei avait du me sortir du bus vu que je dormais sur un futon avec une couverture sur moi. Je m'étira un peu et me leva puis sortis du bâtiment. 

Les pussycats sont au grand complet, ainsi qu'un petit garçon portant une casquette avec des cornes et les deux profs.

-Ils ne sont toujours pas arrivés ? je demande en m'approchant de mon professeur.

-Comme tu peux le constater, non, me répond Aizawa-sensei.

-Hum.

-Comment tu vas ?

-Pas trop mal, mes yeux ne me font plus mal.

-Préviens moi si ça change.

Je n'ai eu à attendre longtemps avant que les premiers commencent à arriver. Pixie-Bob les accueilli.

-Eh ben c'est pas trop tôt, dit-elle.

A sa façon, cela va sans dire.

Les premiers sont Iida, Shoto, Midoriya et Bakugo. Les autres justes derrière, tous complètement crevés et légèrement blessés.

-A cette heure-ci, ce n'est même plus la peine de vous privez de déjeuner ! s'exclame Pixie Bob.

En tout cas le neveu des chats à du caractère, il ferait mieux de se calmer un peu, je vous le dis. Il va tourner en un autre Bakugo s'il continu comme ça.

Le repas est excellent, un véritable délice, pas aussi bon que les repas préparé par Lunch Rush mais je connais personne qui cuisine mieux que lui.

Et je dois dire qu'un bain dans des sources chaudes après un bon repas fait du bien, les autres m'ont laissés tranquille, même Shoto ne m'a rien dit pour le moment. Il sait comment je ne suis pas bien en ce moment, mon état de santé se dégrade, faut dire qu'après avoir vécu cinq ans dans la rue en tant qu'adolescente a du faire quelques dégâts.

-Yukinohara, comment tu te sens en ce moment ? me demande Yaoyorozu.

Je lève la tête pour la regarder.

-Pas terrible, je sais pas vraiment ce qu'est j'ai. Je vous avoue que je suis pratiquement aveugle depuis quelques temps, je lui réponds.

-Quoi ?! s'exclame Ashido, Hagakure et Jiro.

-Mon alter me rend aveugle, plus je m'en sers plus je me sens mal. Ma vue se dégrade depuis des années.

-Ca veut dire que tu ne pourras pas être une héroïne n'est-ce pas, me dit Uraraka.

-Tu as raison, je ne pourrais jamais terminer la formation, pour autant je peux toujours vous apprendre des trucs vu que j'ai vécu plus de chose que vous.

Elles se regardent entre elles et change de conversation.

Les futons sont très confortables, je dors comme un bébé.

Le lendemain réveil à 5h30 du matin, ça fait mal mais je suis plutôt en forme contrairement à la plupart des membres de la classe.

Comme le dit Aizawa-sensei après avoir fait lancer une balle par Bakugo, nous allons entrainer nos alters.

Pour autant, ce n'est pas mon alter que j'entraine mais mon corps, je me bats au corps au corps avec Aizawa-sensei, et il faut se le dire, il est vraiment bon, il a un style un peu particulier vu qu'il utilise une écharpe de capture mais putain il est bon.

Je ne fais pas le poids contre lui, je m'en rends vite compte pour autant je n'ai pas l'intention d'abandonner simplement parce qu'il a le dessus sur moi. Il en profite pour me montrer quelques mouvements pas trop mal, je reconnais que mon style de combat est assez brouillon. Je n'ai pas eu de véritablement entrainement au combat.

En périphérique j'observe légèrement l'entrainement des personnes que je vois. Ils bossent tous leurs alters, d'une manière ou d'une autre, ils ont de la chance. Si seulement le mien ne me rendait pas aveugle.

Les jours passent rapidement jusqu'au test de courage, qui tourne à la catastrophe, des vilains débarquent de nul part et attaque les élèves ainsi que les héros professionnels présents. Pour autant que je ne suis pas une lâche, je ne me même pas au combat.

Je suis restée sagement dans le bâtiment en attendant les autres. Je n'ai pas aimée les nouvelles, avec deux disparues et un blessé important. Je ne suis peut-être pas très proche de mes camarades de classe à part Shoto et je commence juste avec les filles mais je ne veux pas que ce genre de chose leur arrive.

Je suis les héros jusqu'à l'hôpital où a été emmené les blessés, je m'inquiète pour Momo, Jiro et Hagakure. Momo a une blessure à la tête et les deux ne se sont toujours pas réveillés du gaz qui a été vaporisé dans la forêt.

Midoriya a encore les bras amochés, ce n'est pas inhabituelle chez lui. Je m'inquiète aussi pour Bakugo, aussi colérique, égocentrique, sûr de lui qu'il est. Il ne fait pas le poids face à la bande de super vilains.

Je rejoins mes camarades dans la chambre de Midoriya, je les écoute parler d'aller à la rescousse de Bakugo sans avertir de héros professionnels, je comprends leur point de vue mais je ne suis pas d'accord enfin je l'aurais été à une autre époque. Ils ne se rendent pas compte à combien c'est dangereux, très dangereux même.

Les vilains ne font jamais dans la dentelle, ils n'hésiteront pas à tuer des gens qui ne leur servent à rien, et la ligue des supers vilains en fait parties. J'avais entendu parler d'eux quand je vivais encore de la rue. Leur chef est un danger public, je les évitais pour de bonne raison.

J'hésite à en parler à Aizawa-sensei, me joindre à eux seraient peut-être une idée aussi. Nous allons tous prendre le risque de nous faire virer après tout, nous sommes tous au courant.

Je sors de la chambre perdu dans mes pensées. Je ne sais pas quoi faire ! J'ai vraiment envie de les aider quitte à ne plus pouvoir utiliser mon alter pour le restant de ma vie. Je revois le visage de Kuroto et d'Ayaka pendant qu'il me souriait quand je leur racontais des histoires de héros, quand il me disait que je pourrais faire une excellente héroïne. A ma soeur jumelle qui rigolais à côté de nous en faisant semblant de ne pas m'écouter. Les prises de bec avec Ku-nee-chan, les câlins étouffant de Fideo alors qu'il venait juste d'être diplômé du lycée. Au sourire ravageur de Ca-chan quand elle nous voyait heureux, le sourire en coin de To-chan quand il nous racontait ce qu'il voyait à l'hôpital, des sacrés cas.

Des larmes coulent de mes joues, je ne peux pas les arrêter. Ils comprendraient ce que je m'apprête à faire, parce que c'est ce qu'ils feraient aussi.

Je dois sauver mes camarades de classe !

Bonjour !

Ca fait plus d'un an je sais !

Je dois dire que l'inspiration n'est pas vraiment présente, pour autant je continue de publier.

PLUS ULTRA