6 - contenter Enzo Lombardi

3.3K 248 4
                                    

Au petit matin, je suis réveillée par une délicieuse odeur de café. Mon plaisir olfactif est bien vite troublé quand je me rend compte d'où je suis et dans quelle tenue ... La chemise s'est ouverte pendant la nuit et un de mes seins en est sorti, et je sens qu'elle est également remontée jusqu'à mon ventre me laissant nue sous les draps. Le rouge me monte aux joues. Enzo n'est pas dans les parages heureusement. Je passe la main dans mes cheveux que je sens en bataille. Je referme le peignoir en soie avec la ceinture comme je peux. Je me laisse guider par l'odeur du café et arrive dans une grande cuisine ouverte, avec Enzo, uniquement vêtu d'un pantalon, déboutonné, assis sur une chaise au niveau du comptoir. J'arrive à côté de lui et il m'attire sur ses genoux sans un mot. Sa main se glisse sous mon peignoir et va trouver un de mes seins pendant que l'autre dégage les cheveux de ma nuque pour lui exposer. Je suis rouge de confusion.
Une fois mes cheveux ramenés sur le côté et mon sein exposé à son regard, il sourit et grogne: "- quel joli tableau tu offres le matin" puis il reprend sa caresse. Hier, je m'étais blindée pour supporter ses mains sur moi mais ce matin je ne suis pas prête et je me dandine pour échapper à ses caresses. Sa langue claque plusieurs fois à nouveau et je comprend que je l'ai à nouveau mécontenté. Comme dans la voiture, quand je ne voulais pas lui décrire mes sous-vêtements et je me rappelle qu'il m'a ensuite humilié en me prenant ma culotte. Il faut que je fasse vite diversion et un baiser dans le cou ne suffira pas. Je me redresse et alors qu'il emprisonne mon poignet avec dureté, je me replace, à califourchon sur lui. Il me jette un regard surpris et je pousse l'avantage et dévoilant ma poitrine de mon peignoir. Il a l'air d'aimer me regarder les seins nus et il aura plus si il décide d'assouvir sa vengeance, alors je me colle à son torse et prend ses mains pour les mettre sur moi. Mes dents sont serrées, mon coeur a raté tellement de battements que c'en est incroyable que je respire encore. Il passe la main sur mes seins, puis l'une va se loger dans mon dos et il effleure mon téton du pouce de son autre main puis il me ramène contre lui. Note pour moi même, il est plus doux quand je prend les devants. Je me niche contre lui pendant qu il boit son café en passant sa grande main dans mon dos. Il m'en a proposé un mais j'ai répondu que je n'en buvais pas et je suis restée ainsi. Parce que c'est gênant mais que ça a le mérite de cacher mon corps.
"- va t'habiller. Mariah a déchargé tous tes achats dans ton dressing, a côté de ta salle de bain. J'ai mis une robe en évidence, j'aimerai que tu la portes aujourd'hui."
C'est ce qu'on verra... Puis je me rappelle que je ne peux pas vraiment jouer les rebelles avec cet homme qui a le destin de mon père entre ses mains. Dans le dressing, je trouve une robe tailleur blanche toute simple, a bretelles et une veste blanche coordonnée, une paire d'escarpins Nude ira avec l'ensemble. Moi qui n'ai jamais mis de chaussures à talons je suis servie depuis deux jours ... La tenue est tout à fait décente, mais je ne vois pas pourquoi il insiste pour celle-ci particulièrement. J'enfile le tout, natte mes cheveux et rejoins Enzo dans la cuisine. Il est entièrement habillé cette fois et en train de nouer sa cravate. J'approche de lui et lui prend le tissus des mains et adroitement la lui noue correctement. Je la lisse ensuite sur son torse avant de relever la tête vers lui. Il me contemple. Il fait souvent ça... Me regarder avec intensité comme si il voulait me percer à jour.
"- on va travailler? Sinon le patron va nous gronder!" Un son roque s'échappe de sa gorge et il semble le premier surpris. Il vient de rire. Sincèrement. Je lui prend la main et l'emmène vers l'ascenseur.
La matinée se passe sans accroc. Je ressors plusieurs bons de commande et des contrats à relire et j'annote tout ce qui me semble bizarre. Vers 13h, je meurs de faim et Enzo n'est toujours pas venu me chercher pour déjeuner. Je m'avance vers le bureau d'enzo et comme la veille je frappe et ouvre la porte. Une femme est assise sur son bureau, les jambes croisées, tandis que lui est carré dans son fauteuil. J'interrompt quelque chose manifestement et ça me provoque un élancement dans tout le corps... Comme une sensation de malaise. Je la connais, elle était sur les photos de lui avant qu'il ne soit défiguré. Ça devait être sa petite amie surement. Je me ressaisis et avance jusqu'au bureau.
"- chéri, nous déjeunons toujours ensemble où je me commande quelque chose?"
"- qui est cette petite garce qui rentre comme ça dans ton bureau Enzo?"
Enzo l'ignore et me répond: "on va aller déjeuner à l'étage tous les deux, quand je me serai débarrassé de Sofia." La femme sur le bureau glapit et peste contre lui.
Enzo se tourne vers elle comme si il l'a decouvrait: "- bien je t'ai laissé faire ton cinéma un bon quart d'heure et comme tu vois je suis désormais occupé. rentre chez toi." La femme saute de son bureau avec grâce et tente de se coller a lui mais il l'évite adroitement.
"- mon coeur, on pourrait reprendre où on en était... Ton apparence a été un choc pour moi et ..."
Je ne peux me retenir d'éclater de rire. Elle se tourne vers moi, le regard haineux, et je m'installe dans un fauteuil de cuir qui fait face au bureau.
"- je vous en prie, continuez donc" dis-je impérieuse, en balayant l'air de ma main. La femme serre les poings et avance vers moi. Enzo saisit son bras avant qu'elle ne me frappe.
"- ne t'avise pas de lui faire le moindre tort! Ni insulte, ni coup, ni ruse. J'espère que je me suis bien fait comprendre sinon je t'écraserai dans pitié."
Elle me toise tandis que je lui souris avec hypocrisie et la regarde s'éloigner en direction de la porte tandis qu'enzo me rejoint et me tend la main. Je me redresse et lui tend mes lèvres qu'il ne se prive pas pour embrasser férocement. La femme ressort en claquant la porte.
"- désolée si j'ai interrompu quelque chose."
"- rien d'intéressant. Allons déjeuner."
A l'étage, un saumon en sauce et son riz sauvage nous attend. Le dejeuner avalé, je m'apprête à redescendre quand Enzo m'arrête.
"- j'ai envie de faire une petite sieste."
"- oh profite j'ai du travail" répondis-je, tentant de l'éviter. Je sens l'homme se raidir. Mauvaise réponse Ella!
Il saisit mon coude et m'emmène en direction de la chambre. Je dois reprendre le contrôle. J'essaye de le calmer par des paroles câlines.
"- mon patron va me punir si tu me gardes à la maison"
Mauvaise pioche. Il ne réagit pas.
Arrivé dans la chambre, il m'y projette et referme la porte derrière lui et déboutonne sa chemise. Je dois reprendre le contrôle. J'approche de lui et m'attele à détacher sa cravate, puis je la fais glisser doucement dans sa nuque. Je vois qu'il renverse un peu la tête en arrière mais ce n'est pas encore suffisant. Je le pousse vers le lit et grimpe sur lui. Il saisit l'ourlet de ma robe et la remonte sur mes hanches d'un coup sec. Sa main dans mon dos cherche la fermeture de ma robe et il la dézippe. L'instant d'après je suis sur lui en sous vêtements. Il passe ses mains sur mes courbes avec un regard encore fou. Je dois reprendre le contrôle. Je déboutonne les derniers boutons de sa chemise et défait la ceinture de son pantalon. Et je commence à l'embrasser, dans le cou. Je le sens se détendre immédiatement. Mes mains se baladent sur son torse et l'autre dans sa nuque. Il se renverse sur le lit. Je reprend le contrôle. Un de ses bras passe derrière sa nuque pour lui faire un oreiller, l'autre main se pose dans mon dos pendant que j'explore son corps. Je pense que ça ne suffira pas. Il a vu son ex, a été surement contrarié par elle puis par moi et n'aime pas perdre le contrôle. Je cherche d'une main l'attache de mon soutien gorge. Voilà qui le détend aussi... Voir mes seins. Le soutien gorge explose et libere ma poitrine au dessus de lui. Sa main passe sur mes côtes puis vient effleurer mes seins. Je le laisse poursuivre ce toucher agréable. Il n'y a plus d'orage dans ses yeux mais de la fascination. Je me renverse sur le côté et il m'enroule dans ses bras. Sa bouche cherche la mienne et il mêle nos langues dans un doux baiser.

Série: Le Contrat. Tome 1. Factices FiançaillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant