11 - Gémir pour Enzo Lombardi

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"- papa!" Je cours vers lui quand je le vois passer la porte du pénitencier où il faisait sa préventive.
Il perd son sac et ouvre les bras.
"- je suis si contente que tu sois sorti"
"- c'est un miracle si tu veux mon avis! L'avocat a dit que toutes les charges étaient abandonnées !! Je ne comprend pas ce qui a pu se ..." Il s'arrête et regarde par dessus mon épaule.
"- monsieur Lombardi?" Sa voix est incrédule. Enzo a lourdement insisté pour m'accompagner même si je ne vois pas ce qu'il a à gagner à venir voir mon père sortir de prison. "Vous avez retiré votre plainte?"
"- en effet. Votre fille et moi avons trouvé un... Arrangement."
"- un arrangement ?" Il répète incrédule, en se tournant vers moi "un arrangement? Ma fille, ne me dit pas que tu t'es prostitué pour me faire sortir de prison!"
"- papa" dis-je l'air suppliant " - ne..."
"- assez" grogne Enzo, son visage noirci de rage "c'est à ma compagne que vous vous adressez, père ou pas, vous lui devez le respect!" Son ton est sec et autoritaire et mon père le regarde circonspect.
"- sa compagne? Mais elle a la moitié de votre age! Et c'est encore un bébé"
Enzo me fait monter à l'avant de la voiture et revient vers mon père. Il lui parle sèchement et prend son sac de ses mains. La tête basse, il monte à l'arrière de la berline que conduit Enzo.
J'essaye de reprendre la conversation. "- j'ai prépare ton dessert préféré : un clafoutis" il marmone un vague "merci"
"- Enzo a dit qu'on avait un peu de temps devant nous, alors je pourrais te préparer un petit dîner? Nous avons fait des courses pour remplir tes placards"
"- comment ça? Tu ne vis plus à la maison" oups... Je me tords les mains.
"- non je vis avec Enzo"
"- non! Non je ne suis pas d'accord. Tu ne vas pas vivre avec cet homme qui pourrait être ton père!! Et puis tu es tellement belle, tu pourrais avoir n'importe quel petit copain normal et..."
Pendant sa tirade j'ai vu les mains d'Enzo se serrer convulsivement sur le volant et un nerf tresauter au niveau de sa mâchoire.
"- papa, Enzo me rend heureuse d'accord? Et l'appartement est immense, je suis juste à côté du bureau et.."
"- du bureau?"
"- oui, Enzo m'a promue traductrice et je l'aide avec ses contrats en France"
Mon père part dans un rire fou qui me laisse interdite.
"- Enzo m a donné un travail, je vis avec Enzo, je suis la compagne d'Enzo, j'ai fait des courses avec Enzo... Tu es complètement hypnotisée! Le premier connard plein de fric que tu rencontres ! Peu importe qu'il soit laid, que ce soit un con, qu'il ait le double de ton âge... Tu fonces! Quelle déception, ta mère serait tellement déçue de ton comportement... " Les larmes coulent sur mon visage et je me retourne pour presser les mains contre mon visage. Enzo pose une main sur ma cuisse en silence. Le trajet vers la maison me semble interminable. Lorsqu'on arrive, je détache ma ceinture mais Enzo m'ordonne de rester dans la voiture. Il sors, se charge des courses et de la tarte que j'ai préparé, mon père prend son sac et ouvre la porte. Enzo rentre et je vois par la fenêtre de la petite cuisine Enzo qui dépose les sacs d'épicerie sur le comptoir. Mon père est dans son dos et je vois Enzo se retourner. Il a le regard noir et prononce quelques phrases qui font baisser la tête de mon père.
Il ressort rageusement et s'installe derrière le volant. Je me soulève et m'installe sur ses genoux. Il a l'air de se détendre un peu. Je me pelotonne contre lui et il caresse mes cheveux. "- je suis désolée que ça se soit passé comme ça Enzo..."
"- ce n'est rien mon trésor! On va préparer un petit sac et on va partir ce week end... Ça te dit?"
"- où ça ?"
"- j ai une maison de campagne dans les hampton, on va aller la bas. Je n'ai qu'un seul rendez-vous vous lundi et je vais même pouvoir le décaler..."
À l'appartement, je prépare mon sac, avec des robes légères et des chandails, je prépare aussi deux tenues de soirée et des escarpins au cas où, je prend une paire de baskets et je suis déjà prête. Le sac d'Enzo également et il nous emmène loin de New York.
Je me suis endormie dans la voiture, bercée par la route. J'ai l'impression d'être effleurée par des vagues, au soleil, je sens le flux et le reflux qui me détend et me remplie d'énergie. Je m'étire un peu et me rend compte que je ne suis pas là où je pensais être. Un plafond orné de poutres blanches me fait face. La vague de plaisir revient et je bouge un peu pour comprendre d'où elle vient. Je sens du bois sous mes doigts et me redresse un peu. Enzo est installé sur une chaise, entre mes cuisses et lèche ma féminité, tandis que je suis allongée sur la table, ma jupe retroussée et ma culotte écartée sur le côté. Je pousse des râles de plaisir et Enzo me soulève pour m'installer sur lui à califourchon et je l'embrasse en deboutonnant sa chemise. Je continue ma progression vers son pantalon et à peine ma main sur sa ceinture, une sonnette retentit dans toute la maison. Enzo soupire en reajustant sa chemise et je replace correctement mes vêtements. Je m'installe sur la chaise et il ouvre la porte. Un couple de trentenaires se tient sur le seuil. Ils ont l'air très amis. On me présente "Abby et Carl, les voisins" qui ont repéré la voiture d'Enzo en rentrant de la plage et se sont dit qu'ils allaient venir nous inviter à un barbecue de poisson le soir même. Enzo accepte et ils "nous laissent nous installer". Enzo revient vers moi et me presse contre lui, puis il m'invite à aller faire un tour sur la plage.
Un drap de bain sous le bras, nous partons vers la plage main dans la main. J'insiste pour mouiller mes pieds même si il insiste beaucoup sur la fraîcheur de l'eau, c'est un vrai bonheur. Je l'eclabousse un peu et ça le fait rire. Je le titille beaucoup sur la plage et il se met à me poursuivre en grognant comme un ours. J'éclate de rire quand je sens ses mains me saisir et me retourner. Il me plaque contre lui et m'embrasse avec fougue. Mes bras se glissent autour de son cou et je sens qu'il me soulève. Mes jambes de placent automatiquement autour de sa taille et il nous ramène vers la dune sur laquelle est construite la maison. Je le couvre de baisers et il a l'air d'apprécier mes cajoleries car il sourit de toutes ses dents. Au lieu d'aller vers la maison, il emprunte un petit sentier privé, inaccessible a tous car il part du petit jardin et on s'enfonce dans les profondeurs dunaires. Arrivé dans un creux de dunes, il déclare : "là personne ne nous trouvera..." Et il me dépose. Il installe le drap de bain et m'allonge dessus. Il reprend sa besogne commencée plus tôt. Sa bouche pompe mon petit clitoris, déjà échauffé par la balade dans ses bras et je defais mes bras de mon pull. Il fait très frais et à peine mes seins libérés de ma robe, je les sens pointer vers le ciel. Enzo arrête son manège et remonte vers eux pour les sucer tandis que sa main remplace sa bouche. Je suis complément folle de plaisir et mon corps s'arque contre lui.
Des miaulements de chatte m'échappent et je me mets à supplier : "- Enzo s'il te plaît... "
"- quoi mon trésor?" En continuant son manège.
"- Enzo... Je veux le faire..."
il relève la tête vers moi et ses yeux plongent dans les miens.
"- qu'est-ce que tu veux mon trésor? Dis moi précisément ce que tu veux"
"- apprends moi Enzo!"
Il ouvre sa braguette et exhibe son sexe. Il est déjà rigide. Il le met dans ma bouche et je le suce un instant car il l'arrache déjà de ma bouche. Surprise je le regarde, les yeux écarquillés et je le vois s'accroupir, la queue en main, entre mes cuisses. Sa seconde main se pose sur mon clitoris et il fait des cercles avec son pouce, me faisant gémir. Je sens son gland se poser contre mon entrée, tandis qu'il cajole toujours mon petit bouton de plaisir.

Série: Le Contrat. Tome 1. Factices FiançaillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant