Les jours suivants se déroulent étrangement. Enzo ne vient pas me chercher pour déjeuner, il rentre très tard le soir, quand je suis déjà au lit. Je le sens se masturber discrètement, se nettoyer et dormir loin de moi. Quand je me lève le matin, il est déjà descendu et prend son café dans son bureau. En fait, je n'ai pas le moindre contact avec lui. Plus de baisers ou de câlins. Je me doute qu'il va se débarrasser de moi et ça me donne le vertige. Quand il ne rentre pas le soir, je l'imagine dans les bras d'une autre femme et mon coeur se tord. Mes règles sont arrivée depuis cinq jours et ça dérègle encore plus mon humeur. Ce soir, c'est décidé, je veux en avoir le coeur net. Je reste au bureau jusqu'à ce qu'il en sorte. Au moment où l'ascenseur retentit, je le retiens par la manche.
"- qu'est-ce-que tu fais la? Tu devrais être en haut depuis longtemps !" Grogne-t-il, en posant un sac en toile à ses pieds.
"- toi aussi"
"- ce que je fais de mes journées et de mes nuits ne te regarde pas"
"- oh Enzo... Viens dîner avec moi..." J'essaye d'enrouler mes bras autour de lui mais il me repousse. Il grimpe dans la cabine et appuie sur le bouton qui amène au sous-sol. Le garage. Il va prendre sa voiture et rejoindre quelqu'un j'en suis sûre. En larmes, je monte à l'appartement et me fais couler un bain. Que dois-je faire ? Partir? Je n'en ai pas envie... Et mon père dans tour ça? Je n'ai toujours aucune nouvelle... Enzo... J'aimerai juste retrouver notre relation du début, quand il suffisait qu'on se caresse mutuellement le soir et que quelques baisers suffisaient à le combler. Cette histoire de fellation a tout changé entre nous... c'est ma dernière chance
... Il faut que je me résoude à le prendre dans ma bouche. Soit il me rejettera, soit on reprendra où on en était. Je sors de la baignoire et me séche longuement, je coiffe mes cheveux en en chignon flou sur la nuque. Je file dans ma partie du dressing et sors un ensemble de sous-vêtements noirs que n'ai jamais osé porter: la culotte est fendue et ne cache rien de mon anatomie, le soutien-gorge n'est qu'un ensemble de ficelles, tout comme le porte jarretelles assorti. J'enfile des bas, des escarpins noirs, un déshabillé et je maquille mes yeux pour les alourdir. j'attends ... Ce qui me semble des heures plus tard, j'entends son pas devant la chambre. Il semble hésiter... Il avance, interdit face au lit encore fait, vide... Je me glisse derrière lui et enroule mes bras autour de son ventre. Il a un sursaut et se retourne.
"- je ne veux plus que tu fuis la maison Enzo... Je vais me faire pardonner de mon attitude ..." Je pose mes doigts sur sa chemise et commence à la déboutonner. Il me regarde avec les yeux exorbités. Il a l'air épuisé. Sa main monte à ma nuque, qu'il caresse du bout du pouce. Il effleure mes lèvres et descend à mon décolleté. Il en écarte les pans et laisse échapper un gémissement sourd. Il me soulève et m'entraîne sur le lit. Il s'assit, moi sur lui, à califourchon. J'ai enfin dégagé son torse de sa chemise et m'attaque aux poignets. Je me frotte contre sa verge que je sens déjà bien dure. Je lui ôte sa chemise et l'embrasse. Timidement d'abord, puis il glisse sa langue dans ma bouche et donne un tour plus passionné au baiser. Ses mains commencent à s'emparer de mon corps et je tend ma main vers sa verge. Je la caresse par dessus son pantalon en le regardant dans les yeux. Il semble fasciné et me laisse faire. Ma deuxième main vient l'extirper de son pantalon et je tiens à pleine main. Mon poignet coulisse a plusieurs reprises sur sa verge et je vois son expression se troubler. D'une main il caresse mon téton puis il me serre de toutes ses forces contre lui. Je parcours son visage et sa nuque de baisers puis je descend de ses cuisses et m'agenouille au sol, tout en continuant à le caresser.
"- sois patient, et si je fais mal... Montre moi d'accord"
"- tu n'es pas obli..."
J'engouffre sa virilité entre mes lèvres. Il soupire de plaisir immédiatement. Sa peau est douce et palpitante sous ma langue. Après quelques allers et retours, une goutte de liquide acre coule dans ma bouche et me donne la nausée. Je m'écarte un peu et reprend mon souffle. Il a l'air complètement fou. Un peu écoeurée par le goût âcre, je prend le temps de déposer des baisers sur la base de sa verge, sur ses boules et sa main me guide pour les prendre en bouche. Je les gobe et les suce comme il a demandé. Il a l'air d'y prendre du plaisir. Je passe ma main sur sa verge et fais quelques allers et retours. Son regard est verrouillé sur moi. Je passe mon pouce sur le gland pour retirer un peu du mauvais goût et le reprend en bouche. Sa verge est tellement large que j'ai l'impression que ma bouche est écartelée. Il pose sa main sur ma nuque et m'accompagne dans le geste. Je continue mes allers-retours, fais jouer ma langue sur son gland, accompagne sa verge avec ma main... Je dois avoir trouvé le bon geste parce qu'il se relâche et tombe sur le lit, tandis que je continue à le sucer furieusement. Son souffle est court et après quelques minutes il se redresse brusquement et tente de m'écarter. Je me cramponne à lui et sens sa verge grossir encore un peu alors qu il essaye de me repousser avec des gestes désordonnés. Soudain je sens un soubresaut dans ma bouche et il décharge son sperme sur ma langue. Dans un réflexe, j'avale tout ce qu'il vient de cracher. Il est dressé sur les mains, détendu, sa verge se relâche et je comprend que c'est fini. Je m'écarte un peu et il me grogne "- va cracher". J'ouvre la bouche et lui montre qu'elle est vide, que j'ai tout pris. Il se penche vers moi, me soulève et m'installe contre son torse.
"- c'était assez bien?" Je demande timidement.
"- mieux que parfait, l'extase... Et en plus tu as avalé..." Il commence à me câliner et à passer ses mains dans mon dos. "- est-ce que tu veux que je te rende la pareille?"
"- comme la dernière fois? Avec tes doigts ou ta langue?"
"- comme tu veux trésor"
"- les deux" je demande, timide. Il éclate d'un rire joyeux et me fait mon affaire. Une bonne heure plus tard, alors que je repose dans ses bras, il murmure, d'une voix ensommeillee "- tu m'as manqué cette semaine"
"- toi aussi ... Ne fais plus ça s'il te plaît"
"- quoi?"
"- disparaître... Aller voir d'autres femmes? M'ignorer ?"
"- je n'ai vu personne, j'allais juste à la salle de sport que j'ai fait aménager dans le garage pour décharger mon énergie et ne pas te sauter dessus en rentrant. Tu noteras que ça ne suffisait pas et que j'ai du me branler à côté de toi chaque soir..."
Je lui embrasse la nuque et nous nous endormons blottis l'un contre l'autre. Je suis réveillée par ses mains sur mon sexe qui le caresse doucement et m'emmène à nouveau au septième ciel. Notre routine reprend, faite de petit déjeuner à califourchon sur lui, de déjeuners ensemble, et de moments coquins où nous prenons beaucoup de plaisir. Le samedi qui suit, Enzo m'annonce que mon père sort à midi de prison et que nous allons pouvoir aller le chercher.
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Série: Le Contrat. Tome 1. Factices Fiançailles
ChickLitQuand elle s'est présentée à son patron pour implorer son pardon, Ella ne s'attendait pas à se retrouver au coeur d'un odieux chantage. 🌞Classement au 24 février 2023🌞 Numéro 12 dans la rubrique "dark romance"