Série: Le Contrat. Tome 1. Factices Fiançailles

15 - s' entraîner, pour Enzo Lombardi

Le lendemain, à onze heure, je me tiens devant la porte du bureau. J'ai passé une nuit atroce à revivre chacun des coups de rein qu'il a impitoyablement enfoncé dans mon arrière-train la veille et à appréhender ceux qu'il me mettrait ce matin. Je me suis habillée d'une jupe noire et d'un chemisier beige, avec une paire d'escarpins. J'ai traîné les pieds jusqu'au bureau en priant pour qu'une urgence l'appelle et qu il oublie ses projets impliquant ma paire de fesses.  Je tape discrètement et pousse la porte que je referme derrière moi. Le bureau est plein de lumière. Il est donc en pleine forme. Le bureau a été dégagé... J'imagine que c'est là que va se dérouler mon "entrainement". Enzo sort de la salle de bain attenante, nu et ordonne d'une l,lo, gutturale : "- déshabille toi". J'ouvre ma jupe et la fait glisser le long de mes jambes, je déboutonne mon chemisier et quand je déboutonne mes poignets, il m'arrête. "- garde ta chemise et tes talons. Retire moi cette culotte. A partir d'aujourd'hui, tu n'en porteras plus au travail." J'obéis, de crainte de le contrarier et qu'il me prenne par derrière brutalement comme la veille. J'approche de lui et il m'installe sur ses genoux, dos à lui. Ses bras s'enroulent autour de moi et ses mains vont s'égarer dans mon soutien-gorge. Je renverse la tête sur son épaule et profite de ce moment qui me donne du plaisir. Il exhibe mes seins pas dessus la dentelle et une fois fait, sa main vient saisir ma gorge et l'autre descend le long de mon ventre pour aller jouer avec mon clitoris. En quelques secondes, je suis gonflée de plaisir et je me dandine contre sa main. Il me bascule, les talons contre sa verge, les avants bras sur le bureau et le fessier en l'air. Lui est toujours assis dans son fauteuil et a une vue parfaite sur mon intimité. Ses mains prennent possession de ma paire de fesses et les malaxe. Il ouvre un tiroir de son bureau et en sort un petit objet. Je me tortille pour voir mais il le cache dans sa main. Il reprend sa caresse intime et me fait me cambrer. Un petit "bip" de fait entendre et je sens un objet froid contre ma féminité. Il le pose contre mon clitoris et soudain, une vibration traverse mon ventre. Il joue avec un vibromasseur contre mon intimité. Après quelques secondes à me titiller, il l'introduit dans mon vagin provoquant des vagues de plaisir dans mon corps. Quand je suis au paroxysme, il baisse brutalement la stimulation cassant mon orgasme avant l'explosion. Il n y a plus qu un très vague grondement qui me fait protester. Il se penche vers moi et caresse mon sexe avec sa langue. Quelques secondes de plaisir et il ôte sa langue me privant à nouveau. Soudain, je sens sa langue s'aventurer plus loin, entre les fesses. L'organe chaud et humide s'enroule autour de mon petit trou et il joue à la darder contre. Un peu déstabilisée au début, je commence à me tortiller contre sa bouche, surprise par le plaisir naissant. Il reenclenche le jouet vibrant et la boule brûlante qui siège dans mon ventre enfle à nouveau et menace d'exploser quand il enfonce un doigt mouillé dans mon petit trou. Je bondis de surprise mais sa grande main est bien rivée à ma hanche et m'empêche de m'éloigner et il continue à enfoncer son doigt doucement, m'elargissant, tandis que le vibromasseur congestionne les tissus de mon vagin et m'emmène jusqu'à l'orgasme. Pendant que le plaisir me faisait crier, il a commencé à pomper à travers le petit anneau de chair fébrile. Je me laisse aller sur le bureau, terrassée par le plaisir. Il dégage le jouet de mes chairs et son doigt également. Il se lève et me retourne pour que je sois face à lui. Il se penche sur moi et dévore mes seins puis son pouce vient taquiner la chair de mon ventre, avant qu il ne pousse sa verge en son creux. Il fait plusieurs allers-retours avant de me soulever entre des bras. Il me plaque dos à la baie vitrée et me soutien d'une main, tandis que l'autre s'insinue dans le pli de mes fesses, retrouve le petit anneau et s'y glisse. Après un léger inconfort, il se met à le titiller doucement, tout en poursuivant ses coups de reins. Enroulée autour de lui, je suis transportée de plaisir. Une de mes mains vient chercher la pointe de mon sein sur lequel je tire en le regardant droit dans les yeux. Il explose instantanément en moi. Son grondement sauvage déclenche un raz de marée dans mon corps dont tous les muscles de crispent instantement, balayés par une onde brûlante et vigoureuse. Son front vient contre le mien et son visage se courbe doucement, jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. J'approfondis immédiatement le baiser en dardant ma langue contre sa bouche. On reste comme ça, l'un dans l'autre, à s'embrasser contre le mur de verre. Après ce qui semble être un long moment, il se détache de moi et me pose au sol. Il faut que je reprenne la main sur lui, que je redonne un tour plus sentimental à nos moments à deux. J'enroule mes bras autour de lui et tend mes lèvres. Le baiser est très doux et je dois même approfondir moi même. Je l'entraine vers le divan de cuir et il s'y installe sans protester. Je m'installe à côté de lui et sollicite ses bras, qu il m'ouvre sans rechigner.
"- ça m'a manqué"
"- quoi donc?"
"- les câlins, les baisers... Pendant ces derniers jours... J'ai de plus en plus besoin de toi tu sais..." Je roucoule  dans son cou en me pelotonnant. Il me caresse les cheveux mais ne répond pas. Blottie contre lui, je balade ma main sur son torse distraitement. Il semble dans ses pensées.
"- allons déjeuner" propose-t-il froidement.