Chapitre 27: Joyeux Noël

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L'eau de la douche continue de couleur sur nos deux corps. Nos vêtements collent désormais à nos peaux.

Le visage de Jay se trouve au-dessus de moi à cause de notre différence de taille. Son regard se plante dans le mien et l'eau qui reuissèle sur ses mèches de cheveux me tombent sur le visage.

— Je suis trempée à cause de toi Jay ! En plus je n'ai pas de fringues pour me changer ! l'enguelé-je.

— Tais-toi et embrasse-moi. On verra ça plus tard.

Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres que je désire tant. Cette bouche qui m'obsède et dont je ne voulais plus me séparer. Nos langues se rencontrent à nouveau.

— On dirait que la douche froide ne te calme pas, murmuré-je en faisant allusion à son entrejambe que je sens gonfler.

Il lève les yeux aux ciels.

— Ce n'est pas moi qui bavait à la boxe, me rappelle-t-il pour me taquiner.

Nos corps s'éloignent l'un de l'autre. Jay passe son sweat-shirt noir mouillé par-dessus sa tête et mes yeux profitent de la vue.

— On dirait que je te fais de l'effet, dit-il.

Je ne réponds rien et observe ce corps que j'aime tant malgré les cicatrices présentes sur ses bras. Un collier apapraît autour de son cou. Je n'ai jamais remarqué ce bijou qui était habituellement caché par ses vêtements larges.

Un initial de la lettre E pend autour de la chaîne en argent.

Je me rapproche de lui et attrape l'initiale du bout de mes doigts.

— E comme Emma.

— Bien vu Sherlock, répond-il ironiquement.

— Pourquoi tu le caches ? lui demandé-je.

— Pour éviter toute genre de questions.

- Désolé de t'en avoir posé une, m'excusé-je.

— Tu es différente. Tu as le droit. Je parle seulement des questions d'inconnus. Cet initial se trouvait autour de son cou auparavant. Je l'ai récupéré pour garder une trace d'elle sur terre, se confie-t-il.

— Une partie d'elle vit toujours dans ton cœur. Tant que tu ne l'oublies pas, elle est là, indiqué-je en déposant ma main sur sa poitrine.

L'eau continue de couler derrière nous et les mèches de cheveux mouillés de Jay n'arrêtent pas de perler sur mon visage.

— Bon, je vais prendre une petite douche tant qu'on y est. Si tu veux me mater tout nu, tu peux rester, suggère-il avec son sourire narquois.

— Je t'attends sur le canapé, rétorqué-je les joues toutes rouges

— C'est bien ce que je pensais, dit-il avec son fameux sourire.

Nous passons le reste de l'après-midi à dévorer la série F.R.I.E.N.D.S. Toujours dans les films ou séries des années 90. J'ai passé mon après-midi vêtue de ses vêtements. Une fois les miens secs, vers 18h, je décide de rentrer chez moi. Mes parents sont cool ces derniers temps mais il ne faut pas en abuser.

**

JAY

25 décembre.

Mattéo me prépare comme une poupée géante pour avoir l'air présentable face à mes parents.

— Tu ne penses pas qu'ils vont trouver ça bizarre de me voir arriver comme par hasard avec une chemise et une cravate ? questionné-je.

Loneliness is saferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant