LEXIE
J'ai besoin de me changer les idées, le voir dénudé me donne envie de passer à la prochaine étape. Il est si sexy dans cette chemise.
J'enlève sa cravate et déboutonne les premiers boutons de sa chemise.
— J'ai aussi envie de toi mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée Lexie. C'est ta tristesse qui parle.
Il araison mais j'ai besoin d'être plus intime avec lui.
— On devrait attendre. Je veux prendre mon temps avec toi, continue-t-il.
— Jay, s'il te plait... ne me laisse plus... Si Noah n'est plus là et que toi non plus. Je ne sais pas comment je tiendrais.
— Je suis là ptit cœur. Je ne bouge plus.
Nous sommes couchés sur le canapé, sa tête posée sur son torse légèrement nu en vue des boutons défaits.
La porte s'ouvre et comme toujours c'est Mattéo qui arrive toujours au mauvais moment.
— Je peux ouvrir les yeux, personne n'est nu ? demande-t-il la main posée sur ses yeux.
— Oui ne t'inquiète pas, réponds-je.
Nous nous relevons au même moment que Jay referme les boutons de sa chemise.
— J'ai interrompu quelque chose on dirait, conclue-t-il en voyant son cousin se rhabiller.
— Ça t'aurait excité, espèce de pervers, taquine Jay.
Matteo balance un coussin présent sur le canapé à la figure de son cousin.
— Tu vas regretter ton acte, dit-il avec son sourire narquois en commençant à courir après Mattéo.
Je suis en présence de deux grands enfants.
Matteo s'enferme dans la salle de bain et sort quelques instants après avec une serviette blanche.
— JE VIENS DEMANDER LA TRÊVE !! s'écrie-t-il en secouant la serviette.
— Petit joueur, chuchote Jay.
— Plus sérieusement, ils t'attendent pour la photo de famille. Lexie, franchement t'aurais pu attendre un peu avant de lui enlever sa cravate, il sait pas les faire je vais encore devoir my' coltiner, se plaint-il.
— Ne t'inquiètes pas, je m'en occupe. J'ai de l'expérience dans les nœuds de cravate à cause de Noah.
— Ok cheffe ! Tu as 5 minutes top chrono ! répond-il en sortant de la cabane.
Je ramasse la cravate qui a été jetée par terre tandis qu'il s'approche de moi.
— Je... je peux rester si tu veux. Enfin, si ça ne va pas, je peux trouver une excuse pour rester ici.
— Non non, ne t'inquiète pas pour moi, va profiter de ta famille. Je devrais faire pareil, dis-je en commençant à lui faire son nœud de cravate.
Il est obligé de plier ses genoux pour se mettre à ma hauteur.
— Tu peux m'appeler à n'importe quel moment si tu as besoin. Et comme tu l'as compris, la cabane est aussi ta maison. Tu peux y venir à n'importe quelle heure.
— Je suis désolée de t'avoir dérangé...
— Non, il ne faut pas. Tu as été là tellement de fois, je peux bien te rendre pareil. Ça sert à ça un couple.
Un couple.
C'est vrai que c'est ce qu'on est maintenant. Je n'ai jamais été dans ce genre de couple où je pouvais compter sur l'autre sans me soucier de ce qu'il peut penser, dire ou encore prévoir ses réactions excessives ou dévalorisantes.
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Loneliness is safer
Roman d'amourIls s'étaient dit que ça n'allait pas fonctionner mais ils ont quand même essayé. Tristes enfants égarés. Deux âmes déjà bien assombrit par le peu de temps qu'ils ont vécu. Ils n'avaient pas peur de se salir les mains en réalisant les quatre cents c...