LEXIE
Après cette nuit du 1er janvier 2020, ma relation avec Jay ne fait que de me combler de bonheur davantage chaque jour.
Voilà quatre mois que nos corps se sont scellés l'un à l'autre. Il est mon premier et je suis sa première.
Une relation pure et parfaite malgré nos âmes tourmentées et noircit par nos passés.
Jay a su apaiser l'absence de Noah. Les au revoir à l'aéroport ont été horribles mais voilà que je prépare ma valise pour le retrouver demain.
Dans exactement vingt-quatre heures, ce sera mon tour de prendre mon envol pour la Californie. Ces derniers mois j'ai pu voir de nombreuses personnes qui m'étaient cher prendre cette direction et s'arracher à moi mais par chance, mon âme sœur a su apaiser ce manque et le combler par sa présence, par tout son être.
Nous n'avons jamais eu besoin de se dire réellement les choses car en un regard nous nous comprenons.
Je confirme, j'ai belle et bien trouvé mon âme-sœur. Cette âme qui était égarée un lendemain d'halloween dans les gradins d'un stade de Asheville. Cette âme qui a su me faire vivre et qui continuera de me faire vivre de merveilleuses aventures.
La voix de ma mère m'extirpe de mes pensées.
— Ma puce ? Jay est là ! me prévient-elle.
— Fais-le monter.
Jay arrive quelques secondes plus tard près de ma porte.
— Tu es prête pour ton voyage, ptit cœur ?
Bordel, qu'est-ce que j'aime sa voix. Chaque jour, je ne cesse de tomber un peu plus amoureuse de lui.
— Pas vraiment, tout est sur mon lit. Je ne sais même pas si tout va tenir dans ma valise.
Jay part en direction de mon lit et joue avec mes petites culottes.
— Tu vas arrêter de tripoter tes sous-vêtements ? demandé-je en lui arrachant le tissu des mains.
— Voyons p'tit cœur, tu sais à quel point je les aime mais ce que je préfère... dit-il en m'attrapant par le poignet pour m'attirer vers lui. C'est ce qu'il y a en dessous.
Me voilà assise sur ses genoux, face à lui et nos lèvres en contact l'une de l'autre.
— J'aime encore plus le fait que tu continues de rougir quand je mentionne ton entre-jambe ou n'importe quoi d'autres concernant nos relations sexuelles, continue-t-il.
— Oui et moi j'aimerais encore plus finir cette fichu valise et te donner ton cadeau.
— Un cadeau ?
— Oui, mais tu dois l'ouvrir uniquement quand je te manque, réponds-je.
— Tu sais très bien que je l'ouvrirai dès l'instant où tu auras mis un pied dans cet avion.
— Je sais bien mais on se retrouvera dans une semaine et on pourra continuer à vivre de nos aventures.
Je me lève afin de récupérer l'enveloppe présente dans le tiroir de ma table de nuit et la tend à Jay.
— Tu sais que je veux l'ouvrir maintenant ?
— Non tu attends ! T'es pire qu'un gosse Jay.
— Je suis juste un grand enfant, rétorque-t-il avec un sourire si innocent.
Jay passe le reste de l'après-midi à m'aider à finir ma valise, ou plutôt à m'empêcher de la fermer en ne cessant de sortir mes petites culottes. Cependant, le soir, ce n'est pas de la valise qu'il a enlevé ma culotte.
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Loneliness is safer
RomansaIls s'étaient dit que ça n'allait pas fonctionner mais ils ont quand même essayé. Tristes enfants égarés. Deux âmes déjà bien assombrit par le peu de temps qu'ils ont vécu. Ils n'avaient pas peur de se salir les mains en réalisant les quatre cents c...