Chapitre 3

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Valkor, attendait le batelier, avec impatience, tenant une feuille, pour savoir le nombre de tonneaux qui vont être livrés, sans savoir que Legolas était pas loin et le surveillait, pour savoir.
L'humain arriva. Il se nommait, Bard. Il accosta et Valkor l'aida à attacher le petit bateau. Ils se mirent à discuter ensemble gaiement riant même !
-" Combien aujourd'hui ?" demanda le batelier.
-" Six ! " répondit avec joie l'elfe brun. Legolas fronça les sourcils. Trop proche... trop familier ! Trop de... mauvais comportements il semblerait ! Il n'a pas eu une bonne éducation... Il comprenait pourquoi son père s'était énervé quand il lui avait parlé de lui.  Il continua d'écouter la conversation, l'air pas du tout pressé. L'homme attrapa le premier tonneau. Et Valkor l'aida à attraper le deuxième ! Legolas sentit ses nerfs le chatouiller. Il devra avoir une conversation avec lui !
-" Alors comment vont tes enfants ?"
-" mmmh... ma petite Tilda est enrhumé... Hum... j'espère que ça ne sera pas trop grave... Il y a eu deux enfants qui sont morts a cause d'un rhume..." répondit l'homme soucieux.
-"Oh... j'ai ce qu'il faut pour elle ! j'amène toujours des baies contre la toux, et un peu de sureau ! Tiens !" Il lui tendit deux sachets. L'homme se mit à sourire.
-" Oh merci ! D'ailleurs... Sigrid... souhaiterai te revoir !" le mot revoir fit légèrement tiquer, le Prince avant qu'il sente une présence et baisse les yeux avant de voir son père. Il écarquilla les yeux. Ainsi donc il les espionnait aussi ? Il ne bougea pas, même si son envie était de vouloir prendre par surprise son père. Mais il se doutait qu'il se ferait attrapé. Il garda le silence, et continua d'observer les deux hommes. Deux races différentes... qui ne s'entendaient que grâce au commerce florissant, créer par Thranduil  qui avait sût mettre de côté sa rancœur et sa méfiance. Les deux joyeux lurons discutaient, et s'éclaboussaient comme des enfants.
Enfin les six tonneaux fûrent montés dans le navire et Bard, le salua avant de repartir, poussant le bateau. Valkor agita la main et sourit avant d'écrire que tout était livré. Ce fut là, où le père de Legolas sortit pour s'approcher de lui silencieusement, se postant tout juste derrière lui, pour fixer ce qu'il écrivait, et au vu de son expression, il semblerait... qu'il ai fait quelque chose de mal !  Puis Valkor, leva le nez et se tourna vers lui.
-" Ah ? Euh... Bonjour Aran nin..." dit-il d'un air naïf... et innocent. Le roi, croisa les mains dans son dos et le fixa d'un air méprisant, froid.
-" Vous vous faites de bons amis... à ce que je vois."observa-t-il d'une voix glaciale. Valkor sourit.
-" Oui Bard est gentil ! D'ailleurs... il m'a déjà invité !"
-" Et vous êtes partis sans prévenir quelqu'un ? Vous êtes partis sans autorisation ?" continua le roi, le coupant presque.  Valkor parût gêné.
-" je... euh... a vrai dire... j'avais personne qui prévenir... vous savez..."
-" et moi ? Je sers a quoi ?" répliqua de plus en plus énervé le père du Prince qui les observait sans bouger.
-" Je... ben... être roi... je crois non ?" balbutia Valkor.
-" et un roi ça ne sert pas à être prévenu peut-être !?" cria Thranduil, furieux.
-" Si... mais... je pensais que vous seriez occupé..."
-" Vous auriez pu prévenir Feren !! Espèce d'imbécile !" Valkor devint pâle.
-" je m'excuse..." murmura-t-il baissant les yeux.
-" je ne veux plus vous voir au bord de la rivière ! Je vais demander à ce qu'on vous change de poste !" déclara-t-il.
-" NON!" s'écria l'elfe coupant l'élan du souverain qui allait s'éloigner. Legolas vit, le regard de son père devenir très dur. Aussi tranchant qu'un poignard ! Il eu un frisson. Il était prêt à s'interposer. Valkor, pût voir un volte-face assez brusque, assez rapide qu'il n'eut pas le temps de bouger, qu'il se retrouva, la gorge prisonnière entre de longs doigts, couverts de bagues qui s'enfonçait dans sa peau sensible.
-" Plaît-il !?" siffla le roi, enragé.
-" je... j'aime... ce... poste... s'il vous plaît..." souffla Valkor essayant de se défaire de la poigne de fer.
-" Et donc ? Je m'en moque totalement. Si je vous mets aux écuries ça sera moi qui décidera de cela ! Pas vous et surtout pas parce que vous appréciez ce poste ! Ai-je été clair ?" claqua sa voix autoritaire.
-"Oui..." murmura l'elfe brun totalement faible. Et le roi le lâcha avec brutalité, le faisant tombant en arrière, sur les pierres qui égratignèrent ses bras et ses mains. Il grimaça mais rien d'autres. Il fixa le roi partir rapidement. Legolas descendit enfin de son arbre et s'avança.
-" Vous auriez dû faire profil bas !" lacha-t-il, l'aidant à se relever. Valkor grogna.
-" Pas ma faute, il veut me retirer mon poste que j'apprécie..." marmonna-t-il. Le Prince croisa les bras sur son torse.
-" Ce n'est pas en vous rebellant que vous allez le garder !" répondit le Prince, lui jetant un regard légèrement sévère. L'elfe aux cheveux bruns soupira et murmura des réponses inaudibles avant de s'éloigner en traînant des pieds suivit de l'elfe aux cheveux blonds pâles.
-" Vous devriez aller à l'infirmerie... pour vous soigner..." proposa Legolas, voyant un peu de sang taché ses manches.
-"Non c'est bon j'ai tout ce qu'il faut !" répliqua un peu sèchement Valkor.
-" Savez-vous vous battre ?" demanda le Prince.
-" non.. je déteste la violence !" répondit très vite l'elfe. Legolas fût déçu.
-" j'aurai pu vous mettre dans mes patrouilles..."
-" Non merci ! Déjà que j'ai une horreur des petites araignées... mais les grosses... je risque de tomber dans les pommes !" Il faillit pouffer de rire, imaginant la scène.  Ils marchèrent jusqu'à la maisonnette de l'elfe, qui entra et partit se nettoyer les égratignures. Le prince remarqua que c'était propre chez lui, mais pas une seule arme. Rien qui pourrait le défendre d'un quelconque danger.
-" Je devrais vous apprendre... à vous défendre !"
-" Non... j'ai horreur de tout ce qui coupe !" marmonna Valkor. l'expression sombre de Valkor, attisa la curiosité de Legolas.
-" Qu'aimez-vous donc ?"
-" la nature... la forêt..."
-" Et pas les autres elfes ?"
-" Non... j'ai du mal.. à m'entendre avec eux ils me qualifient de naïf..."
-" Ils n'ont pas forcément tords..."
-" C'est bon j'ai compris !" Legolas soupira. Il l'avait mit de mauvaise humeur. Il semblerait qu'il y est une épine... quelque part. Il partit rapidement le laissant seul pour dîner avec son père. La seule obligation qu'il avait. Et il se doutait qu'il le trouverait fort de méchante humeur. Il pria les Valar qu'il y est un moment où il peut s'échapper d'une ambiance où les remontrances envers lui, pleuvraient un peu plus. Sa tenue... sa façon de se coiffer, tenir ses couverts... Legolas se retenait de lever les yeux au ciel et s'enfuir aussitôt. C'est l'esprit remplis de questionnement vers l'elfe brun et une légère appréhension qu'il alla se préparer.

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