Chapitre 26: Jennifer

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Alexia

Moi: angelo, j'ai froid.

Il ne m'écoute pas, trop occupé à suivre un match de football à ce que j'entends.

Moi: angelo je t'en prie j'ai besoin d'une couverture

Il se lève et me balance un drap en plein visage.

Moi: angelo j'ai mal partout

Il s'approche de moi, je crois que j'ai réussi à l'énerver.

Angelo: tu vas arrêter de me casser les couilles putain

Mes larmes coulent.

Angelo: je vais te détacher mais si tu tente encore de t'enfuir je t'assure que j'en fini avec toi.

Je hoche de la tête. Hier il m'a détaché et dans la nuit j'ai tenté de m'enfuir. Pour punition j'ai prit une douche d'eau bien froide, avec mes vêtements.

Angelo: tu ne me laisses pas réfléchir, je ne sais pas si je dois faire la route avec toi ou bien m'installer avec toi pas très loin d'ici.

Je tiens mes poignets qui sont rouges, j'essaie de petits massages.

Moi: angelo il faut que je change de vêtements

Il ne prête pas attention à ce que je dis.

Moi: je vais attraper froid

Il se lève puis revient avec des vêtements qu'il me balance au visage.

Angelo: ils appartenaient à ma mère, tout comme cette maison, mais à cause de toi elle est morte.

Il éteint la télé.

Angelo: tu vois? Je n'ai plus envie de regarder le foot.

Moi: où je vais me changer ?

Il me regarde bizarrement.

Angelo: ici, devant moi.

Moi: il y a bien une chambre dans cette maison

Angelo: oui, mais je préfère que tu te changes là, devant moi.

Il est vraiment malade ce mec.

Angelo: ne fais pas la timide, je t'ai déjà vu nue et même que c'est moi le premier.

Moi: je t'en prie

Il me montre une pièce à contrecœur.

J'entre et constate que c'est une chambre, les fenêtres sont fermées. Et il y a de la poussière partout, c'est vraiment sale.

J'enfile une robe malgré l'odeur de renfermé. Je préfère me changer pour ne pas attraper froid même si je sens que c'est déjà le cas.

J'entends Angelo crier à travers la porte.

Je me précipite de sortir de la chambre, pas besoin de l'énerver.

Je retourne dans mon coin et me couvre avec le drap.

Il a maintenant une bouteille de bière en main.

Angelo: On était si heureux ensemble, pourquoi tu m'as dénoncé petite lune?

Je ne préfère pas répondre.

Angelo: RÉPONDS MOI PUTAIN

Je sursaute prise par surprise, je ne pensais pas qu'il allait parler aussi fort.

Moi: je n'étais plus heureuse à tes côtés Angelo, comment l'être quand on reçoit des coups chaque jour ?

Angelo: je t'aimais et tu m'as trahis

La place de ma meilleure amie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant