Chapitre 39: Dans un autre monde

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Dylan

Nous avons tous couru jusqu'à l'hôpital. Je n'ai pas été le seul à être choqué par la nouvelle.

Nous voilà devant les médecins qui ne nous disent rien.

J'étais tellement fou de rage que j'ai littéralement bombardé Abby de questions.

Elle n'a rien répondu bien occupé à pleurer. Heureusement que Catherine et victoria étaient là. C'est elles qui se sont chargées de Abby. À cet instant précis elles sont toujours entrain de la calmer et ça a l'air de marcher.

Arthuro : il faut qu'on se calme

Je regarde Arthuro qui essaie de se convaincre de ses propres paroles.

Je ne peux pas la perdre, j'ai déjà ressenti ce sentiment de manque et je n'ai plus envie de ressentir autant de douleur.

Je vois un docteur arriver vers nous. Sans vouloir être méchant, il n'a pas l'air d'être un docteur. Je ne dis pas qu'un docteur se reconnaît physiquement mais c'est juste qu'il me fait plus pensé à un infirmier ou à un technicien de surface.

Docteur: bonjour à tous!

Quelques uns répond mais sans joie.
Il regarde les papiers qu'il a en main.

Docteur: vous êtes bien la famille de la patiente qu'on vient de ramener.

Arthuro : à votre avis!? Dites nous comment elle va

Dylan: c'est tout ce qui nous préoccupe

Docteur: je ne vais pas vous mentir mais la situation est délicate, on vient de lui plonger dans un comas.

Victoria : encore!?

Antonio: pourquoi ?

Arthur: et le bébé ?

Docteur : elle était enceinte!?

Il semble surpris par l'information.

Docteur: oh mon Dieu! Je suis vraiment désolé

Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase que je serrai déjà son col.

Moi: vous venez de dire quoi là ?

Je sens le souffle de Arthuro à mes côtés, je sais que si je le lâche c'est lui qui le tapera dessus.

Antonio : les garçons calmez vous

Catherine : on doit prendre le temps de comprendre ce qui se passe

Moi: comprendre quoi? Dîtes moi

Victoria: frapper ce docteur ne servira à rien, lâche le s'il te plaît

Je souffle avant de le pousser vers le mur, il se ressaisit du mieux qu'il peut.

Moi: dis moi ce qui c'est passé ? Pourquoi tu étais sur les lieux quand elle a eu cet accident ?

Abby: je.... Je..... et puis..... quand j'ai vu..... la voiture

Moi: arrêtes de bégayer Abby sinon je te promet que je fracasserai ton visage contre ce mur

Arthuro: tu as intérêt de répondre et d'être convaincante

Je sens dans son regard qu'elle a peur. Elle essuie ses larmes.

Abby: j'allais chez une amie et je marchais quand j'ai vu la scène se passer devant moi. Le conducteur a prit la fuite et moi j'ai appelé l'ambulance. Heureusement que j'étais là.

La place de ma meilleure amie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant