Chapitre 15

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Léna remarque que je suis très embarrassée et ne me laisse pas m'en tirer aussi facilement. Sa main glisse sous mon menton et nos yeux entrent en contact. Léna m'offre un incroyable sourire. Une mèche de cheveux vient se mettre devant mes yeux et Léna l'écarte doucement tout en glissant sa main contre ma joue. Elle se rapproche de moi et frotte son nez contre le mien avant de m'embrasser. Notre échange se termine trop rapidement à mon goût et je laisse échapper un grognement de déception.

— Madame n'est pas satisfaite à ce que je vois dit Léna en rigolant.

J'adorerais lui sortir une réplique acerbe, mais sa proximité m'empêche de réfléchir. Elle repose sa bouche contre la mienne pour des petits baisers légers. Ma main s'agrippe à son t-shirt au moment où elle s'éloigne un peu plus. Je rouvre les yeux pour rencontrer son regard profondément amusé. Mon visage doit être l'incarnation même de la frustration. Je m'approche d'elle et j'ai le temps de remarque un petit sourire en coin victorieux naître sur ses lèvres juste avant que je rencontre ses dernières. Par je ne sais quel moyen, je me débrouille pour me retrouver à califourchon sur ses cuisses. Je l'embrasse avec le plus d'émotion possible. Au moment où elle bascule sa tête en arrière, ma bouche retrouve son cou et le point si sensible que je n'ai pas oublié depuis l'autre nuit. Je l'entends émettre un gémissement guttural tandis que je continue de mordiller son cou. Au moment où j'arrive vers son oreille, ses mains glissent jusqu'à mes fesses pour me rapprocher d'elle et c'est à mon tour de gémir de désir. Nos bouches se retrouvent à nouveau, mais cette fois-ci pour un baiser presque brutal, nos langues valsent sur un rythme endiablé pendant que ses mains serrent fermement mon corps. Un bip sonore se fait entendre, plusieurs fois, nous faisant revenir à la réalité.

— Tu devrais répondre dis je à bout de souffle.

Je me relève et m'éloigne un peu. Elle décroche et écoute quelques secondes soigneusement son interlocuteur.

— Je suis navrée, je n'ai pas vu l'heure, j'arrive d'ici une petite dizaine de minutes.

Elle raccroche et reporte son regard vers moi.

— Est-ce que tout va bien ?
— Oui, j'ai juste... littéralement oublié d'aller chercher mes enfants dit elle.

Elle se relève en rigolant et va enfiler son manteau.

— Je reviens bientôt, fait comme ...
— Comme chez moi, oui, je sais dis je en souriant. Aller va y sinon tu vas être encore plus en retard !

Elle ouvre la porte de l'appartement et finalement se retourne. Sa main libre glisse contre ma hanche pendant qu'elle m'embrasse doucement.

— Promis, on termine ça ce soir dit elle avec un sourire en coin.
— Léna, casse toi !
— Pas besoin d'être vulgaire, Mlle Marchand !

Elle s'en va, me laissant seule dans son appartement. Pendant son absence, je prends mon PC et postule à différents postes d'illustratrice dans les environs.
Je passe la soirée à m'occuper des enfants et vers 21 h, c'est moi qui vais les mettre au lit en terminant par Emy.

— Bonne nuit ma grande ! Dis-je en plaçant la couette sur son petit corps
— Bonne nuit Alice.

Je souris et éteins la lampe.

— Alice ?
— Oui ma chérie ?
— Je t'aime bien.
— Moi aussi, fais de beaux rêves !

Je sors, sur un petit nuage retrouver le salon où Léna regarde son téléphone. Au moment où j'entre dans la pièce, elle relève son regard vers moi.

— Pourquoi ce sourire ?
— Ta fille m'a littéralement dit qu'elle m'aimait bien, c'est vraiment trop mignon dis je en souriant.

Léna se lève et s'approche de moi.

— Moi aussi je t'aime bien, alors je suis mignonne ?

Je glisse mes bras autour de son cou au moment où elle est suffisamment proche de moi.

— C'est définitivement pas le terme que j'utiliserai pour te décrire.
— Et tu me décrirais comment ?

Je me rapproche pour l'embrasser délicatement tandis que ses mains se posent sur ma taille.

— Incroyable... Superbe... Sexy dis je en entrecoupant mes mots de baisers
— Alice.
— Hmmm ?
— Moins de paroles et plus d'action.

Je souris au moment où elle plaque fermement sa bouche contre la mienne. Ses mains glissent le long de mon dos, nos langues se lient. Léna nous dirige à travers le couloir sans jamais interrompre l'échange.

— Maman ?

Je fais un bon et m'écarte de dizaines de centimètres de Léna. Je fronce les sourcils en remarquant que Léo n'est pas là.

— Maman ?

Je tourne la tête vers la chambre et remarque la porte entrouverte.

— C'est ton tour dis je amusée à Léna.
— Je suis désolé chuchote t elle

Elle entre dans la chambre de Léo. J'ai envie durant un instant de lui faire une surprise pour quand elle rentrera dans la chambre, mais opte finalement pour une autre option, celle d'aller prendre une douche, me mettre en pyjama et me brosser les dents. Je suis en train de me peigner quand je sens des mains se poser sur la peau nue de mon ventre non couvert par mon haut. Une bouche se pose dans mon cou. Je reconnais Léna dans le miroir.

— Ca va Léo ?
— Mmm. Il arrivait pas à dormir.

Sa bouche continue ses attentions dans mon cou et ne tenant plus, je me retourne brusquement pour capturer ses lèvres des miennes. Mes mains s'agrippent là où elles peuvent tandis que je la débarrasse de ses vêtements. Je parviens à la pousser sur le lit et m'allonge sur elle.

— Bon sang, tu es sublime. Comment on peut avoir un corps aussi parfait après avoir eu deux enfants !

Je la vois rigoler tandis que nos bouches se retrouvent pour un baiser rempli de désir. Ce soir là, on fait l'amour, brutalement, de façon presque animale avant de s'endormir l'une sur l'autre.

12 ans plus tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant