Chapitre 17

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Le lendemain matin, je me réveille parce que j'ai très chaud. Je bouge littéralement dans tous les sens et réveille Léna qui est à côté de moi.

 —  Alice, ça va ?

Je ne réponds rien. Léna me regarde et détaille mon visage.

— Alice, tu es en nages ! dit elle en plaçant le dos de sa main sur mon front. Et brûlante !

Je n'ai pas le temps de répondre que je titube jusqu'à la salle de bain pour aller vomir. Léna me rejoint paniquée.

— Léna, s'il te plaît, j'ai pas envie que tu me vois comme ça...
— Je m'en fiche Alice !
— S'il te plaît !

Léna s'éclipse tandis que je continue assez longtemps à vomir. C'est vidée de mon énergie que je retourne m'allonger dans la chambre. Léna arrive avec un gant de toilette et des médicaments. Elle place le gant de toilette sur mon front et pose la boite de médicaments avec un verre d'eau sur la table de chevet.

— Tu as dû attraper un bon coup de froid hier en tombant...

Sa main glisse contre ma joue tandis qu'elle me regarde inquiète. Je prends le verre d'eau et avale le comprimé.

— Je suis désolée. C'était pas vraiment le genre de journée que j'imaginais qu'on passerait ensemble.

Elle continue de me regarder attentivement.

— Léna, va travailler, fais tes activités, je te promets que ça ira bien mieux quand le médicament fera effet.

A peine ai-je fini ma phrase que les nausées reprennent, mais n'ayant plus rien à vomir, je me tords juste l'estomac. Elle finit par se lever et s'en aller non sans me jeter un dernier regard. Je reste des heures dans le noir en attendant que ça passe puis arrive vers 14h à me lever pour sortir du lit. Léna m'entend et se lève aussitôt. Ses mains se posent sur mes hanches pour m'aider à tenir debout.

— Ça va mieux ?
— Bien mieux, pas encore la grande forme ceci dit...

Elle m'adresse encore son fameux regard.

— Léna ne t'inquiète pas ! Tout le monde a déjà été un peu malade, ça va aller !
— Mui... Sinon, j'ai retrouvé ça, je me suis dit que tu trouverais ça marrant.

Elle me tend un album photos que j'ouvre après m'être assise dans le canapé.

— Oh, mais c'est des photos de nous quand on était petites ! On était adorables !

Je parcours avec extase l'album photo de nous en souriant, les souvenirs remontants. Je n'ai pas vraiment faim alors je décide de chercher des appartements durant la fin de la journée. Étant épuisée, je vais me coucher très tôt.
Le lendemain matin, je me fais réveiller vers 9h à cause d'une faim atroce. Je vais rapidement à la salle de bain et remarque que j'ai pris des couleurs. Je n'ai plus de fièvre et plus de nausées, à vrai dire, je me sens parfaitement en forme. Je sors de la chambre en faisant le moins de bruit possible et décide de préparer le petit déjeuné à Léna. Café, jus d'orange, omelette, porridge, chocolat, quoi de mieux pour se réveiller ! Je retourne dans la chambre et pose le plateau sur le lit. Léna dors toujours et je l'observe. Ses cheveux sont ébouriffés, mais ne la rendent que plus belle encore. Nicole à raison, je suis vraiment amoureuse d'elle. Maintenant, que je vais vivre ici (enfin, si je trouve un appartement), je n'ai aucune raison de m'enfuir... Et puis elle a le droit de savoir ce que je ressens pour elle, mais c'est tellement dur à dire ! Pendant que je réfléchis, Léna ouvre les yeux.

— Bonjour !
— Hey.
— Est-ce que ça va mieux ?
— Pleine forme, merci encore pour hier. Je suis désolée, je voulais pas te gâcher ta journée...

Léna se redresse pour se rapprocher de moi.

— Hé ! Tu n'as rien gâché du tout ! Déjà, c'était de ma faute si tu étais malade, et c'était normal de m'occuper de toi.

Elle se penche pour m'embrasser. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine avant de s'accélérer. Je m'écarte un peu d'elle.

— Je t'ai fait le petit déj dis je en désignant le plateau.

Elle tourne la tête et écarquille les yeux avant de me regarder à nouveau. Ses bras s'enroulent autour de mon cou tandis qu'elle m'offre un baiser passionné.

— Merci, c'est... la première fois que quelqu'un fait ça pour moi...

Elle s'éloigne un peu tout en continuant de me détailler.

— Est-ce que tu vas me briser le cœur Alice ? Enfin, est ce que tu comptes t'en aller ? Parce que c'est pas un secret que je t'aime comme une dingue, mais je veux pas finir avec le cœur brisé et c'est pourtant parti pour...

Je me mords la lèvre mon cerveau carburant au maximum.
Aller, dis lui, dit lui!
Mais encore une fois, je suis paniquée en remarquant qu'elle tient autant à moi...

— J'ai pas envie de te briser le cœur. Je... Laisse-moi jusqu'à demain et je te donne une réponse précise... Je sais que c'est beaucoup demander, mais j'arrive pas à...

Elle hoche la tête.

— Bon, on va le goûter ce petit déjeuné, voir si c'est à la hauteur de mes espérances ! dit Léna en changeant de sujet.

À peine a t'elle pris une bouchée de l'omelette qu'elle lache un petit gémissement .'

— C'est la meilleure omelette que j'ai jamais mangée.
— Contente que ça te plaise dis je en rigolant

Une fois notre petit déjeuné fini, je retourne à la cuisine faire la vaiselle. Léna n'étant toujours pas habillée, je vais fouiller dans ses étagères et j'y trouve un truc vraiment intéressant. Léna entre peu de temps après dans le salon.

— Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ?
— Je dois aller manger chez mes parents à midi, mais pour ce matin, j'ai trouvé ça.

Je lui tends une boite de jeu WII en rigolant.

— Oh non, tu..
— Je veux m'amuser alors quoi de mieux que Just Dance ! Aller, tu te souviens quand on avait 15 ans comment on s'amusait !
— C'est vrai, c'était marrant.... Bon ok
— Yesss !

Je saute de joie et lance le jeu.

— Et mais c'est une version récente !
— Euh oui
— Tu y joues encore ? Dis-je amusée.
— Non... bon si de temps en temps, j'avoue...
— Alors tu es obligée de me battre !

On commence à jouer et je dois avouer qu'elle est vraiment douée, mais nos scores sont très proches. Au moment de la dernière chanson, je rigole en me rendant compte que c'est une danse collée serrée.

12 ans plus tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant