Chapitre 3 :

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R A I P O N C E


Je baille et me lève. La chambre que je partage avec Eugène est assez grande, avec plein de truc pour ranger nos affaires. Seulement, Eugène et moi, on range pas nos affaires. On étaient rentrés et on avaient tout balancé n'importe ou, sans se préoccuper du bordel que ça allait faire. Je sors du lit et prends un t-shirt qui est par terre. Je sais pas si c'est a mon meilleur ami ou pas, et j'men fout complètement. J'attrape un joggins ( qui doit être celui d'Eugène, puisqu'il est trop grand ) l'enfile et sors de ma chambre.

Je sais que ça peut paraître bizarre de prendre n'importe quel habits et de l'enfiler sans demandé la permission a son propriétaire, mais Eugène et moi, on a toujours été comme ça. On avait les mêmes goût questions vêtements, on s'en fichait de la taille car on faisait presque la même et on se partageait tout. C'est pour ça que c'est mon meilleur pote.


Lorsque j'arrive dans la cuisine ou Anna est en train de pleurer et ou Jack essaye de la réconforter, je me fige. Qu'est-ce qui c'est passé ?


-K'es-ki passe ? Demandai-je en baillant. Jack me regarde.


-Hans c'est suicidé. Souffle t-il. Je n'ai jamais vraiment aimé Hans. En primaire c'était mon pire ennemi, on s'était battu a coup de poings et, forcèment, je l'avais battu, sous les cris encourageant d'Eugène.

Mais la, je commence a pleurer. Au collège, on avait enterré la hache de guerre, et, même si on se parlait pas souvent, on plaisantait quand ont se voyait.

Et ce qu'a fait Hans est vraiment horrible.


M E R I D A

Je descend les escaliers. Je voit Anna et Raiponce qui pleure, tandis que Jack fixe son bol de café sans rien dire. Lorsque je m'approche de lui, il lève la tête et me regarde.

-Qu'est-ce qui ce passe ? Z'êtes pas du matin ? Questionnai-je. Cette question ne le fit pas rire. Bizarre.

-Hans c'est suicidé. Murmure t-il. Je le regarde puis me lève. Hans c'est suicidé ? OK. Pas de quoi en faire un plat, si ?


R A I P O N C E

Je lève la tête vers Mérida. D'accord, elle n'a jamais vraiment apprécier Hans, mais faire ça ? Faire comme ci ce n'était rien ?

-Il s'est suicidé, Mérida. Comment tu peut faire comme ci de rien n'était ? M'écriai-je. Mérida me regarde longuement.

-Si il c'est suicidé, c'est qu'il y avait une raison et que plus rien ne le retenait. Il a chercher a être en paix, alors, si les morts peuvent nous entendre, je tiens pas a pleurer comme une cruche pour lui faire regretté son choix alors qu'il a fait le bon. Déclare ma meilleure amie.

Je reste figé, silencieuse. Voila comment était Mérida depuis un an. Elle ne parlait que pour dire des choses comme ça. Comme ci tout était normale, comme si la vie était ennuyeuse. Et parfois, sa logique -sa sincérité- pouvait blesser.

Je maudit intérieurement l'homme qui l'a fait devenir comme ça.

Je respire un bon coup, regarde l'heure et me lève pour aller voir Eugène. Lorsque j'entre dans ma chambre, la couverture et tombé par terre, laissant apparaître...


E U G E N E

J'entends quelqu'un rire tout près de moi. J'ouvre un œil et découvre Raiponce, par terre, en train d'essayer de respirer. Je me demande ce qui la fait rire...

Puis je découvre quoi : moi. Pendant que je dormais, la couette et tomber, et forcément, Raiponce a du voir le fichu pyjama que ma mère ma offert. Je hais ce pyjama, mais j'avais été obliger de le mettre, vu que je dormais avec Raiponce.

Pourquoi je le hait ? Parce que c'est un pyjama avec des Bisounours dessus... ( voir multimédia xD )


R A I P O N C E

Je peut plus respirer !

Vite, mon portable !

Je me dirige vers la commode près du lit tant bien que mal et prends mon portable. Après l'avoir allumé, je commence a prendre des photos d'Eugène.

Oh mon dieu le pauvre Eugène !!! Un pyjama Bisounours !!!!!!!!!!!!

Sa, je ne pourrais jamais l'oublier !


***

Lorsque j'arrive -enfin- a arrêté de rire, j'attrape un t-shirt et un pantalon pour le balancé sur mon meilleur ami.


-Debout fainéant, c'est pas l'tout d'être en pyjama Bisounours, mais faut aller au lycée ! M'exclamai-je en redescendant les escaliers. Une fois que tout le monde est réveillé, je ne peut pas m'empêcher de montrer les photos.

Nous mettons vingt minutes pour reprendre nos esprits et nous précipiter vers le bus, qui commence a redémarrer.


M E R I D A

Je suis atteinte d'une malédiction. Je dois encore m'asseoir a coté d'Harold.


Je sens que je vais encore droit a des questions....


Après quelque minutes de silence, Harld se décide a parler.


-Tu as peur de quoi, enfaite ? Demande t-il. Voila. Il recommence avec ces questions !

-Je n'ai pas peur ! Répliquai-je froidement. Harold tourne la tête vers moi.

-Alors pourquoi est-tu partie hier ?

Je pousse un soupir.

-Que veut tu ? Pourquoi me questionne tu a propos de sujets qui ne te regarde pas ? Pourquoi tu fait ça ?


Il me regarde. N'a t-il pas toujours compris que je ne veut pas lui parler ? N'a t-il pas compris que je ne veut parler a personne ?


-Tu n'est pas comme toute les filles. La plupart d'entre elles sont fans de mode et de garçons, mais toi, tu reste dans ton coin, solitaire et dit tous ce que tu pense.

Je soupire.


-Au moins, moi, je ne me cache pas.


-Tu dit que tu ne te cache pas mais c'est faux, j'en suis sur. Et moi je veut découvrir qui tu est vraiment.


Je me retourne vers lui. Il veut découvrir qui je suis réellement ? Bien. Mais je ne me laisserais pas faire.


-Tu veux un conseil ? Demandai-je. Il hocha la tête.


-Ferme-la et abandonne. Dit-je avant de rejoindre mes amies, car nous étions arriver devant le lycée.


***

K R I S T O F F

-KRISTOFF BJORGMAN ! JE VOUS PRIS D'ARRETEZ DE REVASSER ET D'ECOUTER MON COURS !!!! Hurla la prof de maths. J'arrêta de regarder Anna.

-Excusez-moi madame je...

-PAS D'EXCUSE !!!! VOTRE CARNET, TOUTE SUITE !!!! Cria telle en me postillonnant dessus. Je m'essuis le visage et lui donne mon carnet. Quelque minutes plus tard, elle reprends son cours et je me met a contempler l'être le plus magnifique de la terre, j'ai nommé : Anna Summer !

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant