Chapitre 9

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M E R I D A

Je regarda Harold puis éclata une nouvellle fois devant lui en sanglot. Il me prit une nouvelle fois dans ses bras et je me sentit... bien. En sécurité.
J'étais un boulet. Un gros.

-Tu veux rester ici combien de temps ? Demande Harold en s'écartant. J'essuie mes larmes et hausse les épaules.

-Tu va pouvoir me supporter combien de temps, toi ?

Il éclate de rire, et sa me fait sourire.
J'allais rester chez lui quelque jour et dormir dans la chambre d'ami, juste a coté de la sienne.

-Non,sérieusement Mérida, combien de temps compte tu rester ? Parce que mes parents...

-Tes parents reviennent de leur voyage dans une semaine, tu me la dit trois fois dans la voiture. Soufflai-je.

-T'as qu'a rester toute la semaine la ! S'exclame Harold. Je le regarde, pour être sur qu'il ne plaisante pas. Effectivement, il est sérieux.

-Tu crois pouvoir mesupporter pendant sept jours ?!?

-J'aime les défis..... Dit-il en me souriant. Je lui rends son sourire.

-Comment tu va faire pour éviter les filles au lycée ? Demande t-il. Je grimace.

-Tu pourra dire au profs que je suis malade ?

Il me fixe un instant, sans rien dire. C'est vrai qu'il pourrait refuser. Il pourrait me prendre en mode sac a patate et mefaire sortir de chez lui.

-D'accord.... Murmure t-il avant de me montrer la chambre d'ami. C'est une simple chambre, avec un lit deux places, un bureau, des murs blancs et une super grande fenêtre.
Alors voila dans quoi je vais dormir pendant une semaine....

Harold commence a me montrer sa maison de font en comble, m'explique pourquoi ces parents ne sont jamais la, ou est lefrigo -ce qui est le plus important- et commence a me parler de la bibliothèque, qui doit être la plus grande du monde, car elle contient plus de trois millions de livres, d'après Harold. Au moins, je saurait de quoi m'occuper si jamas je m'ennuie !
Je commence a bailler. Il est vingt deux heures trente, et a cause de ma très longue journée ou j'ai beaucoup pleurer, il est normal que je suis totalement crevée.

-Faut que tu dorme. Déclare Harold. Ah bon ? Je n'avais pas remarqué que j'étais fatigué !!

Harold me sourit et sors de ma chambre, tandis que je me jette sur le lit, me roule en boule dans la couette et fermeles yeux pour dormir. (nan sans dèc ! Tu ferme les yeux pour dormir ! Tu dors pas avec les yeux ouvert ?)

***
Après mettre retourner a peu près cent fois, essayer toute les positions possible et imaginable, je conclu que je n'arriverais pas a dormir.
Et apparement, je ne suis pas la seule car je viens de recevoir un texto d'Harold.
Oui, il n'y a qu'un mur qui nous sépare et nous communiquons par textos.

De : Harold (oui j'ai changer son pseudo)
A : Moi
Tu dors ?

Je décide de poser LA question con.

De : Moi
A : Harold
Non et toi, tu dors ?

J'entends ricaner de l'autre coté de la pièce. Les murs sont fins, dans cette baraque !

De : Harold
A : Moi
Oui,je suis somnanbule !

De : Moi
A : Harold
Chouette ! J'adore envoyer des textos a quelqu'un qui dors !!
Surtout lorsque elui a qu je parle ne dors pas et qu'il est dans la pièce a coté de moi !!

De : Harold
A : Moi
Est qu'est-ce qui te fait croire que je ne dors pas ?

De : Moi
A : Harold
Ben, déjà, il ne me semble pas qu'un somnanbul arrive a envoyer des textos, et ensuite, les murs sont fins, alors je t'entends ricaner dans ta chambre !
Faut dire aussi que t'es pas discret -.-'

De : Harold
A : Moi
Démasqué -.-'
Viens, ce sera mieux pour ce parler si on est dans la même pièce.

Je souris et me lève. Lorsque j'entre dans sa chambre, il me questionne :

-Tu n'arrive pas a dormir ?

-Non,un mec qui se dit somnanbule me harcèle ! M'exclamai-je. Il me fait de la place a coté de lui et je me me blottis contre lui.
Certe,je refusait de l'admettre, mais je voudrais qu'il me prenne dans ses bras, juste pour retrouver cet sensation qui me disait que j'était en sécurité.

-Tu a enfin me dire ce qu'il c'est passé ? Demande t-il. Je prends une grande bouffée d'air e me concentre pour ne pas pleurer.
Alors je commence a lui expliquer comment j'ai connu ce connard de James.
Je m'écarte un peu de lui et, toujours en lui racontant ma foutu vie, je contemple le plafond.

H A R O L D

Je ne peut pas l'expliquer mais lorsqu'elle commence a me parler des sentiments qu'elle a ressentit pour ce "James", je devient jaloux comme je ne l'ai jamais été.

-Donc, si je comprends bien, tu étais complètement amoureuse de James ? Demandai-je en serrant les poings.
Une larme coule sur sa joue, et elle s'empressa de l'essuyer. Puis elle hoche lentement la tête, et le silence s'installe dans ma chambre.

-Je te raconterais la suite plus tard. Murmure telle. A mon tour, je hoche la tête. Je regarde le mur en face de moi avant de me retourner vers elle. Elle s'est endormie. Et vous savez quoi ? Elle est magnifique quand elle dort.

***
J'ouvris lentement les yeux, et la première chose que je remarqua, c'était Mérida. Elle était dans mes bras,etla simple hypothèse qu'on est pu dormir comme ça pendant a peu près huit heures de temps me fit sourire.
Je la regarda dormir un bon moment, puis me décida de la réveiller, car sinon je ne pourrait pas bouger de ma chambre et j'allais me faire engueuler par les profs.

-Mérida ? Soufflai-je.

M E R I D A

Je me réveilla dès que j'entendis sa voix. Je me tourne vers lui et remarque qu'on est proche. Trop proche. Je m'écarte brusquement, ce qui le fit rire. Je jeta un coup d'oeil a son réveil, et, pour une fois, l'heure me sauva la vie.

-Au lieu de rire, prépare toi pour aller au lycée,le bus arrive dans cinq minutes.

Cette fois, c'est moi qui rit. Puis je sors de sa chambre pour le laisser se préparer. Je rentre dans la mienne et me pose sur mon lit, bien décider a finir ma nuit.

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant