Une Histoire de Filles

Chapitre 31

Coucou tout le monde, voilà mon nouveau chapitre, qui a mis extrêmement de temps à venir et je m'en excuse 😅 j'ai été fort occupée ces derniers temps car j'ai participé à un concours de nouvelles et j'ai fait une petite pause, pour écrire la nouvelle, justement 😁
Du coup j'ai été reprise mais pas dans les premiers, qui vont être publiés dans un recueil de nouvelles. Mais j'ai quand même été sélectionnée pour peut-être être publiée dans un deuxième tome. On verra bien ça, donc, je vous donne des nouvelles quand j'en aurais 😄
En attendant, bonne lecture à vous !

Amandine était agitée. Elle n'arrêtait pas de faire l'aller-retour entre la cuisine et le salon, vérifiant que tout était bien à sa place. Adrien l'attrapa par les épaules, l'obligeant à le regarder.

-Ma chérie, calme-toi, dit-il doucement en souriant à sa femme. Pourquoi es-tu aussi nerveuse ? Il n'y a aucune raison, je t'assure que Sophie et moi nous entendrons bien.

Amandine tenta de sourire. Mais elle était décidément trop stressée.

-Excuse-moi, Adrien. Je sais bien, je me tracasses pour rien, mais c'est plus fort que moi. Je vais aller me rafraîchir un peu, peut-être que cela me détendra.

La jolie blonde dut se retenir pour ne pas se précipiter jusqu'à la salle de bain. Elle se força à respirer profondément mais elle ne put rien faire contre les larmes qui lui montèrent aux yeux. Cependant, une fois qu'elle eut pleuré un bon coup, tout le stress accumulé fut libéré et la jeune femme se sentit bien mieux. Elle se hâta ensuite de se rendre à nouveau présentable pour retourner au rez-de-chaussée. Un instant plus tard, Sophie arrivait.

Ils s'installèrent dans le salon pour boire l'apéro. Adrien servit le champagne, pendant qu'Amandine allait vérifier la cuisson du lapin.

-Il fait chaud, ici, remarqua Sophie quand ils furent tous les trois assis dans les fauteuils et le canapé.

Comme personne ne répondait à sa remarque, elle ajouta :

-Vous n'avez pas chaud, vous ? Eh bien ! Vous vivez dans une ambiance torride, à ce que je vois.

Elle adressa un clin d'œil discret à la petite blonde, qui avait capté la touche presque indistincte de sensualité dans sa voix.

-Nous pouvons ouvrir plus grand la fenêtre, si tu veux, proposa Adrien. C'est vrai que nous avons l'habitude de ne les ouvrir qu'à moitié, même en été.

-Oh, non, ne t'inquiète pas, refusa Sophie avec un sourire. Ça ne me déplaît pas, pour une fois. En plus, je pense que cela décevrait Amandine, elle est assez chaude, en ce moment.

Celle-ci lui jeta un regard noir, auquel la brune répondit par un sourire aguicheur. Adrien sembla s'amuser de la taquinerie de Sophie. Ou du moins, ce qu'il s'imaginait n'être qu'une taquinerie.

-J'avoue que j'ai du mal à suivre les besoins d'Amandine, en ce moment, déclara le jeune homme en posant une main sur le genou de sa femme et lui lançant un regard plein d'amour. Elle a parfois trop chaud, parfois trop froid. Ce n'est pas évident de s'occuper d'une femme enceinte.

-Et il y a les humeurs, aussi, renchérit Sophie. N'est-ce pas, Amandine ?

-Mais ce n'est pas évident pour moi non plus, savez-vous, se défendit-elle, entrant dans leur jeu. Vous ne vous rendez peut-être pas compte, parce que vous n' avez pas la chance de porter un enfant dans votre ventre, mais c'est épuisant.

La discussion se poursuivit avec plus de légèreté, jusqu'à ce qu'ils passent à table. Amandine alla chercher les plats à la cuisine, laissant Sophie et Adrien s'installer à la table de la salle à manger.