Chapitre 18 : Premier amour

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Il n'en n'a fallu pas longtemps pour qu'une voiture vienne nous chercher et nous ramène chez lui, dans sa luxuriante villa dont je suis habituée à visiter. A peine le seuil de la porte franchi que Cooper me soulève sur son épaule et malgré les regards jaugeurs des autres, cela ne l'empêche pas de m'emmener à l'étage et de me jeter dans son lit. Tout le monde sait qui je suis pour lui. Ce n'est pas la première fois qu'il se comporte de manière aussi inconvenante avec moi. D'ailleurs, mes hormones semblent toujours appréciés son côté autoritaire et on s'en fiche des avis des autres. Je le regarde balancer sa veste et déboutonner sa chemise d'un œil appréciateur. Geste qu'il ne précipite pas afin que je profite pleinement de la vision de chaque parcelle de peau nue qu'il accepte de me révéler. Il est juste parfait. Si je dois le comparer, il est encore mieux qu'une statue grecque. Une allure distinguée, une carrure élancée, des bras dominateurs, un torse flatteur... Je le complimente tellement dans ma tête que l'expression de mon visage trahit mon admiration pour lui. Il est fier et c'est problématique car le connaissant, il n'hésitera pas à utiliser ce point faible contre moi. D'ailleurs, je crois qu'il le savait déjà...

Cooper vire le bas considérant la nudité comme la chose la plus naturelle au monde et s'exhibe devant moi. Mes yeux ont du mal à se détourner de son entrejambe plus viril que jamais. Combien de fois l'ai-je admiré dans cette position euphorisante ?

-Approche, me dit-il en bougeant son doigt

Je fronce un sourcil. C'est encore à moi de faire le premier pas ?

-Non, osé-je étant donné que le contrat n'existe plus. Toi, approche.

Son sourire s'élargit. Rien de bon... Généralement, c'est signe que je risque de fort le regretter par la suite. Quand même, je tente.

-Comme tu voudras.

Ma respiration stoppe lorsqu'il fait un pas vers moi. Sans me quitter du regard, il se penche vers moi et écarte comme une brute mes jambes. Excitée et nerveuse, je saisis rapidement le coussin près de moi comme si c'était une bouée de sauvetage. L'air est chargé de désir et lui pue la testostérone. Il n'attend pas mon accord pour enfouir son visage entre mes cuisses. Je me relève légèrement et aussitôt, couine sous les touchers impudents de sa bouche sur ma zone érogène. Je m'agrippe à ses cheveux lui arrachant presque des mèches et essaie de ne pas succomber trop vite au plaisir. Mon intimité est traître. Elle se lubrifie trop rapidement prouvant mon état second. Il est doué, trop...

-Coo...per ! Ah... !

Sa langue est impétueuse. Elle me dévore sans restriction et savoure tous les millimètres aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le bas de mon ventre se contracte violemment. Je n'en peux plus !

-Arrête... ! Je vais... !

Immanquablement, ma chatte se libère d'un fluide visqueux qu'il se dépêche d'apprécier. Je lâche sa tête sachant que ce n'est pas terminé pour moi. Effectivement, Cooper attrape mes jambes pour les redresser vers moi et sans pause, me pénètre d'un coup. C'est tellement facile vu à quel point je suis mouillée. Son jouet glisse et s'amuse à coulisser en moi en atteignant des tissus de plus en plus profonds. Chaque fois qu'il butait la limite, de amples frissons parcouraient ma colonne pour se diffuser sur tout mon bassin. J'aimais cette sensation. Lui aussi. Cooper se rapproche de moi, m'étreint d'une manière possessive contre son corps nu et m'étourdit de ses baisers langoureux passionnés et frénétiques. Mon cœur bat à une folle allure à cause de lui. Mes joues sont rouges et ma respiration saccadée. J'ai la peau transpirante et les cheveux qui me collent la kératine. Il refuse de reculer et encore moins d'arrêter poursuivant l'acte jusqu'à atteindre sa limite. Et pour que vous sachiez, Johnson Cooper est très bon pour repousser ses limites. Ses membres tremblent dû à son excès. Je le sens tendu mais comparé à moi, il se porte bien mieux. J'ai l'impression d'avoir pris de la drogue. Ma vue est trouble et mon esprit confus. J'ai complètement perdu la notion d'espace-temps. Depuis combien de temps faisons-nous l'amour ? Combien d'orgasmes mon corps a enduré ? C'est rageant que les femmes soient dotées de la capacité multi-orgasmique. Il finit toute de même par céder à ses pulsions et m'arrose de son liquide masculin avant de conclure par un baiser qui se veut me récompenser pour ma docilité. Puis il roule à côté de moi afin de reprendre son souffle. Je n'attends pas de récupérer mon énergie et toutes mes forces pour l'interroger. Niveau rétablissement, il est meilleur que moi. Si j'attends, il me sautera dessus et ça ne se terminera jamais.

Signée à l'infidélité - censuréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant