Partie 20

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Cet homme c’est ma pire faiblesse, ma folie. Tout ce qu’il disait ou faisait me rendait complètement folle. Les deux mains sur la bouche, avant que mon cri ne sorte, j’ai senti la sienne collée à la mienne.

Sa langue descend le long de ma gorge comme pour m’étouffer. Il me plaque contre le mur, tout envi de résistance m’abandonna et je me suis laissé aller dans ses bras. Il me soulève de nouveau pour me ramener sur le lit.

Je haletais, je tremblais de désir, je me tordais dans tous les sens. Soudain il me saisit les pieds et les soulève, les enlaçant autour de son cou.

Pafff, L'IRRÉPARABLE est encore commis ! Et mon Dieu , jusqu'à quand tout ceci va finir ??!

Je frissonnais, je gémissais sans retenue pour tout le bien que cet homme me faisait.

Il me regardait m’agiter comme s’il se délectait de mon émoi. Je voyais l’excitation dans son regard se décupler jusqu'à ce qu’il atterrit doucement sur moi. Je sentais son cœurs battre conte le mien.

Je sors de ma léthargie, J’avais un peu honte, quelle attitude adopter ? Que dire. Kemal était accoudé sur sa main et me regardais me torturer l’esprit. Je me suis tourné doucement vers lui et son expression était indéchiffrable.

A quoi pensait-il ? Pourquoi il a fait ça ? Pour me punir ? Pour me reconquérir ? Pourquoi ? Je ne comprenais pas. Une fois de plus j’ai complètement perdu le contrôle, il m’a une fois de plus asservi grâce au S*xe. Je suis là à côté de lui et je viens de jouir comme une malade. J’ai honte, il faut que je parte.

Moi : Je vais partir maintenant et tu vas me laisser partir s’il te plait sinon je pense que je ne pourrais plus jamais remettre les pieds dans ton entreprise.

Kemal : Je ne veux pas que tu partes.

Moi : Tu as eu ce que tu voulais non ? Maintenant je peux rentrer chez moi.

Je me lève brusquement et me rhabille vite fait, je sors en trombe de la chambre, Kemal sur mes talons.

Kemal : D’accord mais je te dépose.

Le trajet jusque chez moi n’était pas long mais on dirait que ça a duré des heures tellement l’atmosphère était lourde. Personne n’adressait la parole à l’autre. Il a eu ce qu’il voulait de moi ce soir donc je suppose qu’il n’a lui-même rien à me dire mais je me trompais car à l’approche de ma maison, il rompt le silence.

Kemal : Je ne veux plus que tu le vois Melissa s’il te plait.

Moi : Qui ? Voir qui ?

Kemal : Ton nouveau copain

Moi : Et moi je veux que tu me laisses tranquille. Mais qu’est-ce qui te permet de croire que tu peux me demander une chose pareille ?

Kemal : Jamais. Est-ce que tu m’as bien compris ?

Je sors brusquement sans autre forme de procédure, il sort de la voiture en même temps que moi. Je m’engouffre dans la maison sans regarder derrière moi. Je file dans ma chambre, il est 4h du matin. Je cours prendre une douche.

J’essaie de rassembler mes esprits et d’analyser tout ce qui venait de se passer. En moins d’une heure il avait réussi à me ramener dans la situation dans laquelle j’étais il y’a des mois de cela.

Je le revoyais au-dessus de moi, en moi, je ne sais pas comment il fait, je ne sais pas comment il arrive à chaque fois à me faire basculer dans une telle volupté. Est-ce que je vais à nouveau tomber sous son emprise ? Et Abel ??? Mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qu’il va penser de moi maintenant ? Ma tête me tourne encore. Il faut que je me couche et essaie de dormir quelques heures.

Le PDG au charme IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant