Partie 19

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Je ne savais plus à qui me fier, Brice ne méritait pas de finir ainsi. Aujourd’hui je m’en veux à moi-même de l’avoir laissé tomber.

Plongé dans mes pensés je n’ai pas vu le temps passé quand la porte de ma chambre s’ouvre tout doucement. Je lève la tête, c’est Leila avec un bouquet de fleure, des boissons et de quoi grignoté.

Moi : héee !!!

Leila : Tu es toute seule ?

Moi : Non je ne suis pas seule, je suis avec mon lit.

On se met à sourire, elle avait les moyens de me décrocher un petit sourie même dans les moments les plus difficiles. On commence a rigolé, elle vient me prendre dans ses bras et on reste un instant dans les bras de l’une et de l’autre. Elle me chuchote à l’oreille.

Leila : Je suis désolée pour ce qui nous arrive chérie.

On se relâche et elle dépose ses cadeaux sur mes pieds. Je renifle le bouquet de fleure toute heureuse. Elle me raconte a Partie de là où je me suis évanouie dans le Salon sous les injures de la maman de Brice en passant par l’enterrement et presque de tous ceux qui était là.

Moi : Merci, qu’est ce que je ferai sans toi ma chérie.

Leila : Tu n’as pas à me remercier pour ça. Aller remplie toi le ventre et remets toi vite sur pied. On a vu pire toutes les deux non ?

Moi : Oui Leila mais a cette allure je risque de ne pas faire de vieux os.

Leila : Oh que si. Tu te rappel de ce que je t’avais dis a l’hôpital, on va surmonter ensemble.

Leila était lavée de tout soupçon, bon disons que je n’avais aucune raison de me douter d’elle si ce n'est cette histoire avec Abel. Avec le temps, si y a quelque chose a savoir, je le saurais de tout façon.

21h passé, Leila est rentrée chez elle. Le reste de la nuit, même si je ne suis pas restée éveiller toute la nuit, je sais que mon père et ma belle mère venait me voir à tour de rôle.

Les jours passaient, Kemal m’appelait, ainsi qu' Abel, Robert, Delphine, Estelle, Catherine et même Michelle. Nos Amies d’Italie Yasmine et Filiana, ils ont tous été là pour moi. Je n’avais plus aucune raison d’en vouloir à qui que ce soit.

Mes quatre jours de deuil sont passés ainsi que les sept jours de congé signé par Kemal. Je commençais à sortir de la maison, j’ai repris le travail et j’avais un peu du mal à m’y faire. Au travail tout le monde avait de la sympathie pour moi. Il faut reprendre la vie et continuer à se battre.

Trois semaines après, les choses ont commencé a s’intensifier entre Abel et moi mais j’étais un peu perplexe au Sujet de Leila sans aucune raison. J’avais un peu du mal à la cerner.

Abel je ne savais pas si je l’intéressais vraiment ou s’il se laissait juste emporter par la vague donc j’étais un peu perdue. D'autant plus que pour une raison que j’ignorais, je n’avais pas vraiment envie de sortir avec lui.

Il ne me faisait pas le quart de l’effet qu’avait pu me faire qui vous savez. Non pas encore lui, je chassai vite cette idée de mon esprit. A ce moment-là, je reçu un sms de Leila qui me demandait comment j’allais. Oh Leila, elle me manquait un peu.

Elle faisait Partie de ma vie depuis si longtemps et je m’étais si souvent appuyée sur elle et je commençais de plus en plus à ressentir son absence dans ma vie. Je devrais peut être allé chez elle, m’intéresser à elle car la plupart du temps c’était elle qui s’occupait de moi.

Je lui répond. « Je vais bien ma puce et toi ? Tu fais quoi maintenant ? »

Elle me répond. « Rien, je suis à la maison et toi ? »

Le PDG au charme IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant