Partie 27

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Vivre dans la précarité me rongeait et ce Kemal qui ne m’avait pas toujours contacté, je me demandais s’il m’aimait encore. Ma vie était comme entre quatre murs dans ce vaste pays.

Je ne pouvais me laisser abattre par mon passé alors j’ai accepté de travailler pour Rose mais à quel prix ? Ça à créer une tension entre mon père et moi, Alice me conseillait de façon calme sans pouvoir me blesser.

Alice : Je ne te comprends pas Melissa. Ce n’est pas le seul travail qui te convient, tu peux te donner une autre chance en postulant ailleurs. Je ne sais pas chez ton oncle Boniface comme la première fois ou mieux encore, tu peux prendre du recule, voyager, t’éloigner un peu de cette tension et reviens nous la tête bien reposée.

Moi : Je vais aller où Alice ?

Alice : Tu as Yasmine et Filiana tes amies d'Italie, elles peuvent t’accueillir le temps que tu te retrouve.

Moi : Oui tu as raison mais tu connais présentement ma position par rapport à l’amitié. Leila m’a ouvert les yeux je n’ai plus à faire confiance à qui que ce soit et je crois qu’elles ont toutes peur de moi.

Avec Alice on a passé plus de deux heures à discuter et elle a fini par abandonner et m’a promis d’en parler à mon père de me laisser faire mon choix.

Moi : Oui Alice, je suis une grande fille, vous savez que j’ai vécu pas mal de chose donc accepter et laisser moi assumer mon choix.

Le retour dans l’entreprise de Rose fut la chose la plus difficile à faire mais il le fallait, il fallait que j’essaie et si quelque chose allait m’arriver par la main de cette femme, je serai peut être un peu pardonné aux yeux de Dieu pour avoir couché avec son mari.

Elle n’a pas du tout été étonnée de me revoir et comme d’habitude s’était des paroles vexant qui se passaient entre nous. Finalement elle et moi on ne sera donc jamais copines copines.

Moi : Combien

Rose : Combien quoi ?

Moi : Combien tu me paye ?

Rose : Voyons Melissa pour ce que tu feras pour moi, tu n’auras pas besoin de salaire, je te propose plus. Tu seras prise en charge, logement, habillement, crédits de communication, il suffit juste de me demander ce qui te manque.

Wahouu !!! Qui peut refuser une telle proposition surtout moi dans la situation dans laquelle je vivais. Nonnn s’était énorme mais se n’était pas tout.

Rose : J’avais fait enlever la voiture de service qui t’avais été offerte mais en sortant, demande à te rendre dans le garage. Il y a une nouvelle voiture garée, elle est arrivée le mois passé, je n’ai pas eu le temps de faire la finition côté papier mais tu peux la prendre.

Moi : Tu plaisante ? Je viens à peine de sortir de prison comment je peux rouler une voiture sans papier ?

Rose : Tu regarde dans la porte à gans, tu vas y trouver des papiers qui te donneront libre circulation. Il suffit seulement d’obtempérer en cas de contrôle et présente ses papiers. Tu n’es pas obligé d’accepter si tu te sens mieux dans les taxis.

Mystérieuse, cette Rose est mystérieuse je dois le reconnaitre mais j’ai tout de même accepté sa proposition même si elle ne m’avait pas dit a quoi consistait mon travail. Tout ce qu’elle a donné comme détail c’est mon ancien poste que je tenais toujours.

Je devais travailler avec de nouvelles personne et en contacte directe avec elle comme je le faisais avec Kemal mais les bonjours patronne n’étaient pas trop mon truc. Kemal je venais pour le fameux bonjour patron parce que lui j’avais toujours envi de me retrouver seule avec lui mais elle, elle me faisait un peu peur.

Le PDG au charme IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant