Partie 10

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Ce matin je me réveille en me levant péniblement, j’ai si mal dormi. Une douleur horrible au bras mais il faut que j’aille travailler. Je me demande comment Brice a pu dormir après notre soirée mouvementée. Il doit s’en vouloir à mort.

Dans la salle de bains, quel cauchemar pour me laver. Je bricole le genre de toilette que je peux, je ne vous raconte pas le calvaire pou m’habiller. 30 minutes plus tard, je ressors de la chambre, je le vois devant moi tout embarrassé. Qu’est ce qu’il fait là ? A cette heure il est déjà au boulot.

Brice : Est-ce que tu penses que tu peux travailler dans cet état ?

Est-ce que je le regarde même? Qu’il aille avec sa malchance. Je le traverse en tirant mon corps d’handicapé sans savoir quoi lui dire mais je continue d’avancer. Je m’en fou complètement, je vois qu’il me suit sans un mot. Mon esprit était tellement surchargé que je n’avais pas pensé que je ne pouvais pas conduire dans mon état.

Brice : D’accord monte je te dépose.

On dirait que c’est à moi qu’il s’adressait mais moi je vais prendre un taxi. Je marche quelques minutes jusqu’en route, il me suit en voiture.

Brice : Melissa s’il te plait, comportes toi en adulte, je veux juste te déposer.

« Dis plutôt que tu te sens coupable connard ». Je stoppe un taxi et j’entre. Je sens déjà comment tout le monde va me marteler de questions au boulot et je sens que je vais faire une crise de nerfs.

J’arrive, j’entre dans l’immeuble et les questions commencent dans le hall avec la réceptionniste. « Qu’est-ce que tu as eu ma chérie ? »

Moi : Je suis tombée dans les escaliers.

Avant que je n’arrive dans nos locaux, on me pose la question même 3 fois et même réponse, j’en ai marre. A ce moment-là je pense à Kemal, je n’avais pas envie de le voir ni d’avoir à m’expliquer.

Je dois aller dire le fameux bonjour au patron. Je me demande ce qu’il a pensé hier soir quand je suis parti. Est-ce qu’il s’en fou complètement ou est ce qu’il a eu envie de savoir ce qui s’est passé ? Je tape et je passe la tête, je le vois, il est assis sur son bureau, il regarde vers moi.

Moi : Bonjour.

Il est un peu surpris, il me fait signe de la main d’entrer.

Moi : Heu… je dois y aller, j’ai à faire.

Je ne bouge pas, je ne veux pas qu’il voit mon bras, ni à me justifier, je ne peux pas lui dire que j’ai avoué ma relation avec lui. Il se lève et s’approche de moi. Je n’ai plus le choix, je pousse la porte lentement et j’entre. Oh j’en étais sure, la surprise et la compassion.

Kemal : Bon sang, c’est ton fiancé qui t’a fait ça ?

Il vient vers moi en regardant mon attelle

Moi : Non, on s’est disputé, je voulais m’en aller et je suis juste tombée dans les escaliers rien de bien méchant.

Kemal : Mais tu ne peux pas venir travailler dans cet état chérie. Tu as droit à un congé pour çà.

Moi : Kemal, j’en ai pour cinq semaines avec cette attelle, je ne peux pas prendre un congé de cinq semaines, je viens de commencer le boulot.

Kemal : C’est ma société alors je décide qui peut ou pas prendre congé. Rentres chez toi, tu m’es complètement inutile dans cet état.

Oh non ! Je déteste çà ! Je ne veux pas de favoritisme en échange de mes faveurs sexuelles. Il est catégorique. Il veut m’obliger à prendre du repos mais je ne veux pas, je ne peux pas, je ne veux pas de favoritisme.

Le PDG au charme IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant