Partie 34

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Cette rencontre avec Kemal dans la rue a été comme une petite poussée d’adrénaline. J’étais remontée à bloc et je ne sais contre qui. J’ai décidé de mettre mon passé derrière moi et c’est ce que j’allais faire.

Je n’avais même plus le temps pour moi. Ma grossesse me fatiguait, j’étais tout le temps fatiguée mélangé aux faits que j’avais toujours la nausée, j’avais du mal à entretenir mon corps.

Je passais mes journées entre la cour et ma chambre, c’est Simone qui venait souvent me faire sortir pour une petite balade dans le quartier non loin de la maison. J’ai toujours été entouré de gens aimable mais seulement je n’arrive pas à comprendre pourquoi personne ne restait.

Le jour de l’accouchement approchait, même si j’avais déjà le nécessaire mais je me suis rendu compte que porter une grossesse sans le soutien d’un mari est tout sauf chose facile.

Je ne pouvais pas tout le temps parler de mes pressens besoins à Alice. J’avais deux bouches à nourrir, les ordonnances tombaient à chaque fois et c’est mes parents qui y faisaient face.

Il m’arrivait souvent de pleurer des nuits vu ce que je les imposais suite à mon refuse de recevoir l’aide de Kemal. Je m’étais finalement retrouvée perdue dans mes propres choix mais il fallait aller jusqu’au bout.

Je me suis dit que je me battais pour rien et quoi que je fasse rien ne change qu’il soit leur père. Si seulement je pouvais changer ça et être à la fois la mère et le père. La vie est injuste

Le gynécologue m’appelait à chaque fois pour prendre de mes nouvelle jusqu’au jour « J ». Ce jour-là je n’ai rien vu venir. Avec Alice et Yannick, on était à table lors j’ai perdu les eaux.

Le travail venait de commencer et les contractions se multipliaient. J’ai vite été transporté à la clinique et même pas 30munites plus tard j’ai couché es jumeaux. Un beau petit garçon et une petite mignonne fille.

Ça a été si rapide que je n’ai rien senti à part les crampes tout le long de mes jambes. Couchés sur ma poitrine, sentir la peau de mes anges contre la mienne m’a fait encore couler des larmes.

Je ne pouvais pas me permettre de gâter ce moment crucial de ma vie a pensé de ce qui allait suivre. Je profitais du moment présent avec mes anges et plus personne n’avait de place dans mon cœur.

La sage-femme me les a repris, faire leurs nettoyage avant de les placer avec les autres enfants. Depuis mon lit d’accouchement je les regardais à travers la vitre qui nous séparait.

Alice me félicitait en me faisait des trucs de femme pour que je puisse évacuer le restant des caillots de sang pour que je puisse me sentir mieux et pour que je puise enfin me remettre vite sur pied.

J’ai été surpris par Simone qui a fait son entré avec un bouquet de fleurs bleu en signe d’espérance et d’espoir pour un avenir futur. C’est ce qu’elle m’a dit en signification de la couleur des fleurs.

Je les ai pris dans ses mains en souriant et en le remerciant d’avoir aussi été là à me soutenir pendant ces neuf mois sans plaisir. Elle est allée s’arrêter devant la vitre pour admiré mon travail que je venais d’accomplir.

Mon père a appelé pour avoir de nos nouvelles, il ne pouvait pas venir et je comprenais. Une maternité ce n’est pas trop un endroit pour les hommes seulement en cas de force majeur. J’avais enfin un ventre vide et je pouvais respirer normalement.

Je me sentais bien, les deux heures qui ont suivi, j’ai même pu me mettre assisse. Cette tranquillité dans ma tête, la joie dans mon cœur, s’était tellement beau pour être vrai.

Le PDG au charme IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant