Chapitre 6: pour ou contre

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Janvier,
2 janvier.

Les bip incessants de mon réveil me sortirent du sommeil. Qu'est ce que je pouvais détester cette sonnerie. Mais l'activé à laquelle j'allais m'adonner avait le don de me remonter le moral. Je me leva et allai prendre une douche rapide. Puis je m'habillai d'un short et d'un t-shirt noir. Toujours avec ma montre au poignet gauche j'enfilai des baskets et avant de passer le pas de la porte je mis une veste et rabattu la capuche sur ma tête.

Devoir me plier aux règles de l'hiver m'énervait. Déjà que je détestais cette saison entre la neige, le froid, le verglas et Noël, je devais mettre du tissus sur mes bras. Chose que je détestais aussi.

Le froid fragilise la peau.

Ma peau était devenu tellement sensible à ce niveau que juste le fait d'avoir des vêtements à manche longue me déranger et me démanger sans cesse.

Une fois dans ma voiture je souffla d'exaspération. J'avais de plus en plus de mal à supporter le froid hivernal et ma seule envie était de partir dans un pays où je pourrais bronzer sans arrêt et sentir la chaleur du soleil sur ma peau. Je voulais avoir la peau qui brûle à cause du soleil et non à cause de ce putain de froid.

Sauf que tu peux paaaaas !

Merci de me le rappeler.

J'arrivai à la salle de sport au bout d'une heure devinait à cause de qui ? L'HIVER.

Grâce à mon travail j'avais la chance d'avoir un emploi du temps flexible. Je pouvais faire du sport toute la matinée si j'en avais envie et organiser des sorties quand je voulais. Je pouvais même me créer de fausses amitiés avec des criminels.

Pour les tuer.

Une fois par an. C'est pas beaucoup comparait à eux.

Rassure toi comme tu peux.

Pour le peu de taff que je fournissais j'étais vachement bien payé, c'est pour cela que j'aimais mon boulot. Cinq milles par mois plus un supplément en janvier après avoir tué la mission, ce n'était pas rien. Certaines fois je me demandais ce qu'aurait été ma vie si elle avait commencé différemment. J'aurai eu des parents qui m'aimaient, une famille sur qui comptait, une enfance normal sans coups et blessures.

Quand j'entrai dans la salle je reconnu Juillet et Février. Le premier était chauve, de taille moyenne mais très musclé.

Je suis sûr qu'il se dope celui-là.

Le deuxième en revanche était blond, grand et mince.

Je ne leur avais jamais parlé, comme aux autres en fait. J'avais préféré ne pas me lier d'amitié avec mes collègues, simplement par envie. Et je crois bien que j'étais le seul à avoir fait ça.

T'inquiète, on est bien à deux.

Je serai mieux seul.

Pfff...

Je m'échauffai les muscles pendant une dizaine de minutes. Cela diminuait le risque de blessures et préparer notre corps mentalement et physiquement à réaliser une tâche spécifique. Une fois mon échauffement fini je fis ma séance de sport habituel qui durai une heure trente.

J'étais directement rentré à la fin de ma séance et j'avais mangé car je crevais la dalle. Je venais de sortir de ma douche quand je m'observa à travers le miroir. La barbe brune que j'avais, était bien taillée et soignée, après avoir retravaillé mon apparence pour mon nouveau contrat. Mes cheveux long et bruns étaient plaqués en arrière tandis mes sourcils broussailleux étaient en batailles. Mes yeux marrons étaient... vide ?

JanvierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant