Le son strident de mon réveil retenti dans mon appartement. Je suivis le même processus que tous les matins. Je sortis de mon appartement, lus l'heure et découvris, sans surprise, que j'étais à nouveau en retard. Je changeai de monde et me rendis à mon travail. Dans les vestiaires, j'enfilai mon tablier et sortis pour venir me placer derrière le comptoir, faisant mine de ne pas avoir vu le regard noir que M. Powell me lançai. Il n'y avait que très peu de monde dans le café. Seul un groupe de jeunes adolescents, qui venait tous les mercredis afin de sécher leur cour de sport et un homme seul, qui monopolisé la table de tous ses papiers étaient présent. Je servis les boissons gazeuses au groupe d'adolescent avant de prendre la commande du deuxième client. Lorsque je m'approchai de la table, l'homme daigna enfin lever la tête. Je mis très peu de temps à reconnaitre l'homme aux cheveux châtains en bataille.
- Salut Elise !
- Comment vous connaissez mon nom ?
- Votre badge. Répondit l'homme sur le ton de l'évidence.
Je baissai les yeux à l'endroit où mon badge devait se trouver avant de reprendre.
- Je ne le porte pas.
- Justement, c'est moi qu'il l'ait.
Il écarta quelques feuilles de papier et saisi le badge posé sur la table avant de me le tendre.
- Merci. Dis-je simplement en prenant le badge d'un geste vif pensant que personne ne l'aurai vu.
Malheureusement, j'avais tort. La voix de M. Powell s'éleva derrière moi.
- Elise... Pourquoi es-ce monsieur qui à ton badge ?
Sans me retourner, je cherchai une bonne excuse tout en me mordant la lèvre inférieure, tic que j'ai lorsque je suis mal à l'aise. Voyant mon malaise l'homme prit la parole.
- J'ai empruntais le badge de mademoiselle.
- Mais, monsieur... Commença mon patron avant que l'homme ne l'interrompe.
- Pas de « mais », j'ai horreur des « mais » même le mois de mai, je le déteste.
Il parlait à une vitesse folle sans même regarder M. Powell.
- Très bien... Dit celui-ci en s'éloignant, visiblement furieux.
- Merci, merci beaucoup. Dis-je à l'égard de l'homme qui continuait de regarder ses papiers en y inscrivant quelques lignes de temps en temps.
- Vous me devez un service. Déclara-t-il.
- Heu, oui... Je suppose que je vous suis redevable. Répondis-je surprise.
Il arracha un morceau de papier et écrivit quelque chose dessus à l'encre noire avant de me le donner. Alors qu'il rassemblait ses papiers en une seule pile et les rangea dans son sac, je lus ce qu'il m'avait donné. C'était une adresse. Le temps que je lève la tête, il était déjà sur le point de sortir du café.
- Attendez ! Pourquoi m'avez-vous donner cette adresse ?
- C'est la mienne. Ce soir, 19h.
Il sortit du café. Je me précipitai alors sur le pallier de la porte.
- Je ne connais même pas votre prénom !
- Exacte ! C'est Zack !
- Mais pourquoi courrez-vous tout le temps.
Il s'arrêta au milieu des passants et se retourna vers moi, un léger sourire aux lèvres.
- Pourquoi ? Pour essayer de rattraper le retard que j'ai sur le monde bien sûr.
Sur ces mots, il me tourna le dos et se fondit dans la foule.
- Quel étrange personnage...
Je retournai à mon poste au plus vite avant de me prendre une nouvelle remarque de mon patron.
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Chapitre plus court et sûrement moins intéressant, désolé. :/ Je me rattraperais avec le prochain ! ;-)
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Figée dans le temps
RomanceRésumé : « Je m'appelle Elise et j'ai 21 ans. » Ça, c'est ce que je fais croire à tout le monde. La vérité est bien plus différente et les gens, surtout de cette époque, ne l'accepteraient pas. En réalité, mon nom complet est Elisabeth et j'ai 423 a...