Alors que ma vue était floutée par mes larmes je crus apercevoir l'espace d'un instant trois silhouettes au loin. Je me concentrai un peu plus. Il y avait bien trois personnes, en plus de nous, dans ce lieu désert. La neige qui tombait en grande quantité, m'empêchait de voir s'ils s'approchaient ou s'éloignaient. Dans le doute je me remis à crier avec espoir.
- À l'aide! S'il vous plaît, venez m'aider! J'ai besoin d'aide!
Cela fonctionnait. Les trois silhouettes se rapprochaient à grand pas. Une femme et deux hommes habillés avec de gros manteaux vinrent très vite à ma rencontre.
- Que c'est-il passer? Demanda l'homme le plus âgé
- Il est entrain de mourir de froid! Répondais-je la voix tremblante et les yeux humides.
- Nous allons le porter jusqu'à chez nous. Ce n'est pas bien loin. Expliqua l'homme le plus jeune probablement le fils du couple.
Le père et le fils passèrent chacun un bras de Zack autour de leurs cous alors que la femme me prit par le bras et me poussa à avancer. Alors que nous avancions difficilement dans la neige, laissant nos traces de pas derrière nous, quelques maison ce dessinaient au loin derrière le brouillard blanc qui les avait caché jusque là. Très vite nous rentrons dans l'une des maisons et les deux hommes allongèrent Zack sur un simple lit bas situer dans un coin du salon tendis que la femme me proposa de m'assoir sur une des chaises présentent autour d'un table de bois. Je m'assis donc, des larmes coulant encore sur mes joues, et remercia la famille de mettre venu en aide.
- Comment vous vous appelez ? Demanda la femme.
- Élise... Je m'appelle Élise.
- Et lui ? Demanda à son tour le jeune garçon, en montrant Zack allongé sur le lit couvert d'une épaisse couverture.
- Il s'appelle Zack.
- Vous n'êtes pas d'ici... Comment vous êtes arrivé jusque là? Questionna la femme.
- À vrai dire, je n'en ai pas la moindre idée.
- Comment avez vous pus venir jusqu'ici dans cette tenue ? Le village le plus proche est à plusieurs kilomètres. Vous devriez être mort de froid depuis longtemps. Affirma le père de famille.
- Surtout, comment vous, vous avez survécu alors que votre copain était entrain de se transformé en glaçon?!
- Cory! Tu entends les propos que tu utilises! S'indigna sa mère.
- Attendez, vous aller pas me dire que ce ne vous choque pas! Il à la carrure d'un paysan et elle, elle est plus maigre que moi! Vous n'allez pas me dire que ça vous semble logique! S'exclama le jeune homme.
- Je suis simplement plus habitué au froid que lui. Et ne croyez pas que je n'ai pas froid, vous pouvez vérifier par vous même, dis-je en tendant ma main, je suis geler. Dis-je en changeant volontairement la température de mon corps.
Il saisit ma main et la relâcha après quelques secondes.
- Ok...
Il s'apprêtait ensuite à montait à l'étage par les escaliers en bois mais son père le rattrapa.
- Au lieu de faire l'imbécile, va plutôt chercher des boissons chaudes pour nos invités.
Le jeune homme s'exécuta en marmonnant.
- Il faut l'excuser, il n'est pas habituer à recevoir de monde. Poursuivit l'homme.
- Ce n'est rien... Dis-je distraite, le regard dirigeai vers Zack.
- Ne vous en faite pas pour lui, il va s'en sortir. Me rassura la femme.
- J'espère que vous avez raison. Au faîte je ne sais même pas comme vous vous appelez.
- Je suis Connor et voici ma femme Phoebe.
- Et notre fils Cory. Fini Phoebe alors que Cory venait justement d'arriver avec une tasse visiblement bouillante qu'il me tendit.
Je la pris et remercia le jeune homme aux cheveux noir avant de boire une gorger du chocolat chaud qu'il venait de m'apporter. Alors que je poser la tasse pleine sur la table de bois, un soupire se fit entendre suivit d'un murmure. Ma tête se tourna instinctivement vers Zack qui s'éveillait doucement. Je me précipitai donc à son chevet.
- Élise... Souffla-t-il faiblement.
- Oui Zack, je suis là. Dis-je en passant ma main dans ses cheveux.
- Je rêve ou je suis mort? Demanda-t-il en ouvrant un œil de moitié.
- Ni l'un ni l'autre. Vous êtes bien éveillé et, dieu merci, bien vivant.
- C'est une bonne chose... Ce qui est moins bon c'est que je n'ai aucune idée de où on se trouve et que je ne sens plus mes jambes. Dit-il en refermant les yeux l'air épuiser.
- Ne vous en faite pas pour vos jambes, c'est à cause du froid. Vous récupèrerez bientôt leur usage. Lui répondais-je ma main passant inlassablement dans ses cheveux.
- Et on est où? Redemanda-t-il.
- Oh, nous sommes chez Connor et Phoebe et leur fils Cory. Ils nous on amener jusqu'ici. Dis-je en me décalant légèrement afin qu'il puisse voir nos hôtes.
Il ouvrit à nouveau ses paupières laissant apparaître ses yeux vert plein de reconnaissance.
- Merci...
- C'est normal voyons, on n'aller pas vous laissez mourir de froid. Affirma Phoebe.
- Nous allons retourner nous coucher à présent. Commença Connor. Vous devriez faire de même, vous avez besoin de repos.
- Je suis navré mais nous n'avons plus que ce lit. Repris la femme à mon égard.
- Vous n'avez qu'à prendre le lit. Dit Zack en tentant de se lever tant bien que mal.
- Certainement pas. Dis-je en le repoussant sur le matelas sans grande difficulté. Vous êtes faible il faut que vous vous reposiez. Et ne vous en faite pas, dis-je en me tournant vers la mère de famille, vous en avez fait bien assez. Merci beaucoup.
La famille monta donc se coucher nous laissant seul, Zack et moi.
Je me levai une seconde voulant donner une gorger de chocolat à Zack mais celui ci me rattrapa.
- Où est ce que vous allez? Demanda-t-il apeuré.
- Zack, je suis là, ne vous en faite pas. Je veux juste aller prendre la tasse qui est sur la table d'accord? Elle n'est qu'à deux pas.
Il me relâcha et je saisi la tasse avant de revenir à son chevet.
- Buvez ça, ça vous réchauffera.
Il s'exécuta et but quelques gorgés avant que je ne dépose la tasse au sol.
- Élise, vous pouvez m'accordez une faveur?
- Bien sûr.
- Vous pouvez... Vous pouvez rester avec moi s'il vous plaît? Demanda-t-il hésitant.
Je m'assis sur le bord du lit et déposa sa tête sur mes genoux tout en continuant de jouer avec ses cheveux.
- Maintenant, il faut que vous dormiez. Dis-je avant de déposer un baiser sur son front et de remonter la couverture.
Il s'endormit rapidement, un sourire aux lèvres. Je posai ma tête contre le mur à ma gauche et l'imita.
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Figée dans le temps
RomantikRésumé : « Je m'appelle Elise et j'ai 21 ans. » Ça, c'est ce que je fais croire à tout le monde. La vérité est bien plus différente et les gens, surtout de cette époque, ne l'accepteraient pas. En réalité, mon nom complet est Elisabeth et j'ai 423 a...