Chapitre 19

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Lorsque je me retournai vers lui, des femmes, vêtues de simples robes blanches, dont les longs cheveux se tordaient  en branches au dessus de leurs têtes l'attachait et le bâillonnait. La colère qui se lisait dans leurs yeux déformait aussi leurs visages. Alors que je voulu intervenir, deux jeunes femmes, bien plus calme, s'approchèrent de moi.

-         Ne t'en fait pas ma sœur. Commença l'une.

-         On le tient. Il ne te fera rien. Fini l'autre.

Elles parlaient toutes les deux très calmement d'une voix douce et leurs cheveux, contrairement aux autres, ne formaient pas des branches au dessus de leurs têtes mais tombaient jusque leurs cuisses.   

-         Non ! Vous ne comprenez pas ! Il n'est pas mauvais ! Criai-je.

-         Suis-nous.

Elle me tenait fermement les bras pour que je ne puisse m'enfuir. J'ai pensé à changeai de monde mais j'avais trop peur que les représailles de ma disparition s'abattent sur Zack qui était trainer au sol par ses bourreaux. Je les suivis donc jusqu'à un endroit reculé de la forêt où une souche d'arbre, bien plus grande que la moyenne, était sculptée en un trône. Dés centaines de femmes y étaient regroupés et elles devinrent tout aussi énervées que leurs amies à la vue de Zack. Il fut d'ailleurs jetait devant le trône tel un traitre qu'on jette sur la place du village. Son bâillon se retira après les quelques roulés-boulés qu'il subit, laissant s'échapper un cri de souffrance. Son costume, encore neuf il y avait quelques heures, était taché de boue, d'herbe et de sang. Ses cheveux salis par la terre étaient encore plus en bataille que d'habitude tendis que son visage se tordait en une grimace de douleur. Toutes les femmes hurlaient de l'exécuter. Même les petites filles brandissaient un poing agressif envers l'inventeur. Pourquoi ? Pourquoi le traitaient-elles ainsi ? Les connaissait-il déjà ? Ce n'était pas parce qu'il était étranger, elles m'auraient destiné la même hargne. Alors pour quelle raison pouvait-on affliger un tel sort à un homme ? Un homme... C'est en voyant toutes ces femmes et ces fillettes que je compris. C'était comme si cette population rejetait les hommes. Une femme aux cheveux noirs s'approcha de lui. Je me dégageai de mon emprise et couru jusqu'à Zack avant elle.

-         Ne vous approchez pas ! Criai-je faisant régner le silence dans l'assemblé.

Ou en tout cas c'est ce que je pensai. En réalité, une des jeunes femmes était montée sur le trône de bois. Ça robe était d'un blanc éclatant tout comme la colombe qui était posée sur son épaule. Ses longs cheveux bruns qui trainaient au sol n'en étaient pas sale pour autant et ses yeux, tout aussi bruns que ses cheveux, dévisageaient Zack. Derrière elle se cachait une fillette dans une robe rose, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus intense. 

-         Vous êtes des étrangers. Constata la femme. D'où venez-vous ?

-         Je ne répondrai aux questions que lorsqu'il sera libre de ses mouvements. Dis-je fermement, bien résignée à faire entendre mon point de vu à celle qui était surement la reine.

Pour toute réponse, la jeune femme me fit un signe de tête approbateur. Alors que je m'agenouillai à côté de Zack afin de défaire ces liens, la foule manifestait son mécontentement.

-         Mais mère, c'est un homme ! Pesta une rousse acclamée par la foule.

Je n'y prêtai pas attention est aida Zack à se relever.

-         Vous allez bien ? Demandai-je inquiète.

-         J'ai déjà était mieux... Répondit-il avec un petit sourire en coin, qui se valait réconfortant, tout en s'essuyant le sang qu'il avait sur la lèvre avec sa manche.

Figée dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant