Un courant d'air frais envahi mon appartement et la voix de Zack se fit entendre.
- Elise, pardonnez-moi.
Il entra dans ma chambre par le grand cercle bleu.
- Zack ! Hurlai-je en remontant le drap sur moi.
- Vous ne voulez pas ? Demanda-t-il tristement.
- Bien sur que si. Mais vous voulez bien vous retourner le temps que je puisse me rhabiller.
Ses yeux s'écarquillèrent et il rougit.
- Oh ! Désolé. Dit-il en se retournant. Je n'avais pas remarqué. Je suis navré de m'être énervé tout à l'heure, je vous rembourserai la robe et j'ai parlé à Chloé on aura plus à lui mentir... Enfin, si vous acceptez de continuer à me suivre.
- Vous pouvez vous retourner. Dis-je simplement.
- Vous m'en voulez. Constata-t-il.
- Pas si vous pouvez m'assurer que personne ne saura pour moi. Je n'ai pas envie de devenir une bête de foire.
- Je ne le permettrais pas. Assura-t-il en me prenant la main.
- Pourquoi avoir retranscrit mon secret dans ce carnet ? Demandai-je en m'abandonnant dans ses bras.
- Ça m'aide à suivre le fil de mes idées. Je vous ai promis que je resterai avec vous et je le ferais. Mais il faut juste que je trouve comment devenir comme vous.
- Non, ne faîtes pas ça ! M'exclamai-je. Vous allez gâcher votre vie !
- Non, je ne ferais que la rendre plus belle. Et puis, si je ne trouve pas comment devenir comme vous, je trouverais comment vous faire devenir comme moi.
- Vous seriez capable de me faire redevenir normale ? Questionnai-je soudainement intéressée.
- Mais vous êtes normale ! Répondit-il amusé. Vous êtes souriante, pleine de vie ! Vous ne vous abattez pas sur votre sort, au contraire, vous faîtes en sorte de le rendre plus agréable. La vie n'est pas qu'une question d'afflux sanguin, mais aussi de moralité.
Je baissais les yeux sur le sol de ma chambre. Il n'avait pas tord. Il me serra plus fort.
- Je suis vraiment navré... J'aurai du faire plus attention à ce carnet.
- Non, ce n'est pas grave. Je me suis laissé emporter. J'ai accordé trop d'importance à cette histoire. Mais vous auriez quand même dû installer une sorte d'historique dans votre téléphone.
Il me regarda, m'embrassa sur le front et se leva un sourire sur son visage.
- Elise, vous êtes brillante !
Il reprit son téléphone et ré-ouvrit le portail. Il se retourna vers moi et me tendit la main, m'invitant à le suivre. Je la saisis et nous passons, ensemble, à travers ce cercle bleuté.
De l'autre côté, nous manquons de tombé dans le vide. Nous étions perchés sur un arbre gigantesque sur lequel nous étions comparables à des oisillons.
- Où nous sommes ? Pourquoi nous avoir amené ici ? Demandai-je à Zack qui cherchait à avancer le long de la branche sur laquelle nous étions.
- Je n'ai aucune idée de où nous nous trouvons, mais j'ai suivis votre conseil. J'ai fais en sorte de retrouver mon carnet en ouvrant le vortex là où il s'était déjà ouvert.
Il avait avancé jusqu'à se qui ressemblait à un immense tas de paille. Je le rejoignis au plus vite, avec bien plus d'habileté que lui, alors qu'il escaladait déjà le mont de paille jusqu'en son sommet. Je le suivis et me rendis compte que se n'était pas un tas de paille, mais un nid qui avait une superficie plus grande que mon appartement. Au fond de celui-ci se trouvait Zack tendant victorieusement son carnet de cuir marron en l'air. Un frisson d'effrois me parcourut lorsque j'aperçu derrière lui, trois dômes beiges.
- Zack... Derrière vous...
- Et ben quoi ? Demanda-t-il sans comprendre.
- Zack, se sont des œufs. Précisai-je.
- Et alors ?
- Zack. Quel animal pond des œufs de cette taille ? Questionnai-je inquiète.
La réponse nous vînt rapidement, puisque des serres plus grandes que moi nous plaquèrent au sol du nid. La buée de mon corps me permit de me dégager de sous la patte de l'animal. Je m'apprêtai à aider Zack, quand son rire retentit. Je me retrouver vers lui et vu une tête d'aigle se frotter aussi délicatement que possible à Zack.
- Je crois que cet aigle me prend pour sa peluche ! Me lança-t-il joyeusement.
- Ce n'est pas un aigle Zack. Regardez le reste de son corps.
- On dirait... Un lion ?! S'exclama-t-il surprit.
- Je crois que c'est un griffon.
- Ça existe ?
- Visiblement. Ou du moins, ça a existé. Affirmai-je.
Zack se dégagea difficilement de l'emprise du griffon. Celui-ci s'allongea et on put le contempler en le caressant. Le bas de son corps, était d'un roux bruni tendis que le haut, lui, était plutôt blanc grisâtre. Ses yeux étaient d'un jaune presque orange et il avait de magnifiques ailes blanches dans le dos. Un griffon tel qu'on les voit dans les films de nos jours entre autre.
- Alors comment tu t'appel toi ? Demanda doucement Zack.
- Je doute que les griffons ont des noms. Soulignai-je.
- Justement, faut lui en donner un.
- Que suggérez-vous ? Questionnai-je amusé par son comportement enfantin.
- Heu... Rex ? Demanda-t-il hésitant.
- Zack, c'est un griffon, pas un chien ! De plus c'est une femelle !
- Comment vous savez ça vous ? S'étonna-t-il.
- Les œufs, Zack. Elle a pondu.
- Oh, oui ! Evidemment. Alors... Becky ! Je veux qu'elle s'appelle Becky ! Répondit-il enthousiaste.
- Très bien. Alors nous repasserons voir Becky un peu plus tard. D'accord Zack ?
- Oui, mais ne me parlez pas comme à un enfant !
Il adressa un sourire à Becky et répéta l'opérationpour l'ouverture du vortex. Nous fûmes surprit de ne pas se retrouver dans le grenier de Zack après notre passage. Au lieu de ça, nous avons atterrit au beau milieu d'une forêt de sapin très étrange, bien que féerique. Le ciel était d'un bleu électrique avec quelques variantes de turquoise où des nuages violet se déplaçait petit à petit. Malgré ces couleurs sombrent, il faisait incroyablement clair. L'eau de la rivière qui coulait à proximité était étincelante et humidifiait les galets et les pierres couverte de mousse sur son passage. Au loin, on pouvait apercevoir la cascade d'où cette eau luisante provenait. De l'autre côté un pont de bois était présent afin de traversé la rivière sans se mouiller. Je n'eu même pas le temps de le signaler à Zack que je l'entendis hurlait.
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Figée dans le temps
RomanceRésumé : « Je m'appelle Elise et j'ai 21 ans. » Ça, c'est ce que je fais croire à tout le monde. La vérité est bien plus différente et les gens, surtout de cette époque, ne l'accepteraient pas. En réalité, mon nom complet est Elisabeth et j'ai 423 a...