Chapitre 7

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Alors que je m'apprêtai prendre l'un des engrenages restants, Zack m'arrêta.

- Attendez, je vais le faire. Vous n'avez qu'à me dire où je dois le placer, il ne reste plus beaucoup de choix de toute façon. Dit-il en portant l'énorme roue métallique.

J'eus un petit rire en le voyant faire.

- Qu'est-ce qui vous fait rire ? Me demanda-t-il.

- Moi, je n'aurais pas fait comme ça. Lui répondis-je.

- De quoi vous me parlez ? Me questionna-t-il à nouveau, en fronçant les sourcils.

- Pour un inventeur, vous n'êtes pas très malin...

- Je suis censé le prendre comment ?

- Oh, ne vous vexez pas ! Répondis-je en peu gênée. C'est juste que, si vous portez le rouage ainsi, vous risquer de vous casser une vertèbre ou de vous le faire tomber sur le pied.

- Vous connaissez une autre solution ?

- Oui... Faites le rouler jusqu'au mur... Vous n'aurez plus qu'à le porter pour le placer sur la tige de métal. Dis-je sur le ton de l'évidence.

Le temps de lui expliquer, il avait déjà porté la pièce devant le mur. Il la déposa contre celui-ci et se tourna vers moi.

- Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? Me dit-il en sourient.

Nous rigolions un moment avant de nous remettre au travail. Enfin, avant que Zack ne se remette au travail. Moi, je me contentai de fouiller un peu dans ses notes pour tenter de deviner ce que pouvait bien être cette étrange construction. Je trouvai des calculs mathématiques compliqués, des figures géométriques inconstructibles, et même une liste de course, mais pas d'indice concernant son projet. Au milieu de toutes ces « feuilles de travail » je découvris ce que Zack faisait lorsque qu'il n'était plongeai dans des calculs complexes :Il dessinait, il dessinait très bien d'ailleurs. Je sortis, de sous les autres, une feuille, sur laquelle était dessinée un magnifique oiseau, afin de l'admirer. La voix de Zack retentis dans mon dos, je ne pus donc m'attarder dessus plus longtemps.

- Je crois qu'il en manque un.

Je me retournai vers lui et pus contemplais le cercle de métal qui, de mon point de vue, semblait complet.

- Je ne crois pas. Lui dis-je donc.

- Si, si. Rapprochez-vous. Il y a un écart minuscule entre deux-roues. J'avais trouvé un petit rouage et je crois bien qu'on l'a perdu.

En effet, lorsque je me rapprocher, je pouvais voir le petit écart dont il me parlait. Nous commencions donc à chercher ce petit engrenage dans toute la pièce. Ne la trouvant pas, nos recherches s'étendirent dans toute la maison. Je pus, par conséquent, découvrir le reste de celle-ci. J'y avais passé du temps, mais je ne connaissais que le grenier. Je commençai les recherches dans le salon, qui tout comme les autres pièces, était faiblement aménagé. Il n'y avait qu'un canapé disposé devant la cheminée, une petite table en bois situé à côté et une grande bibliothèque où figurer de nombreux livres. Il ne me fallut pas bien longtemps pour fouiller la pièce et en déduire que l'engrenage n'y était pas. Cependant, alors que je me redresser après avoir regardé sous le canapé, je vis que, sur la petite table de bois, était placer un joli cadre qui contenait une photo représentant Zack et une belle jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux d'émeraude. Il était assis côte à côte sur le canapé que je reconnus. Cette photo avait était prise dans cette pièce. Je m'arrêtai encore quelques instants dessus. Ils semblaient tellement complices que j'en souris, malgré le drôle de sentiment qui m'envahissais petit à petit. Je n'eus pas le temps d'identifier la nature de ce sentiment, puisque Zack m'appela à l'étage.

- Je l'ai trouvé !

Je montai les marches au plus vite afin de me retrouver dans le couloir. Je me tenais debout dans le couloir vide, hésitant à ouvrir l'une des portes, ne sachant pas si Zack se trouver derrière. Après pas plus d'une seconde, celui-ci sortit dans le couloir, un grand sourire s'affichant sur son visage d'enfant, me montrant dans la paume de sa main, le petit engrenage pas plus gros qu'un cadran de montre. On pouvait lire de la fierté dans ses yeux lorsque que nous retournions au grenier.

Figée dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant