Figée dans le temps

Chapitre 20

- Pourquoi étiez-vous dans cet état ? S'inquiéta Zack.

- Zack, je ne vous ai pas tout dis.

- A quel sujet.

- L'accident du parc, le jour où je vous ai dis être morte, c'est réellement passé, mais je ne fus que blessée.

Un homme me rejoignit dans ce cul-de-sac alors que je poursuivais. Je m'abandonnai dans les bras de Zack pour ne pas qu'il intervienne.

- Cette nuit, ma mère m'avait forcé à aller à ce bal dans le but de rencontrer un homme de bourgeoisie. Durant la soirée, un des hommes présent c'est montré très... Insistant. J'ai refusé ses avances et il n'a pas apprécié.

A l'instant même où j'eu fini ma phrase, mon cri retenti dans la nuit noir.

- Non, pas ça ! Hurla Zack tendis que l'homme s'enfuyait de la ruelle.

Il me décala légèrement afin de pouvoir passé. Je n'opposai aucune résistance. Au contraire, je le suivis et le trouva agenouillé à côté de mon cadavre. Il retira le poignard qui était enfoncé dans mon abdomen et se retourna vers moi, les yeux rougit par des larmes de rage. Il rangea larme à sa ceinture et se leva en direction de mon agresseur.

- Zack que faîte vous ?! Zack non, n'y aller pas !

Il ne me répondit pas. Les poings serrés, il courut afin de rattraper l'assassin. Je voulu lui courir après mais quelques personnes, visiblement saoul, qui étaient présent lors du bal passèrent en troupeau devant la ruelle m'empêchant d'en sortir. Le temps que je change de monde et que je rejoigne Zack un affreux spectacle s'offrit à moi. Allongé sur la pierre froide, Zack, le visage et les mains en sang, respirait difficilement. Je me rendis à ses côtés sans réussir à arrêter les larmes qui coulaient inlassablement le long de mes joues.

- Elisabeth... Souffla-t-il faiblement.

- Zack ! S'il vous plait ! Tenez bon, je vais vous aidez. Affirmai-je tentant de relever son tee-shirt afin de voir la plaie d'où le sang s'écoulait abondamment.

Il arrêta mon bras avant que je ne réussisse.

- Non, Elise. Vous ne pouvez plus rien faire. Presque plus rien. Me dit-il en sortant le couteau de sa poche.

Je savais se qu'il voulait que je fasse, mais je ne pouvais pas m'y résigner.

- Non. S'il vous plait. Je peux encore essayer ! Dîtes moi se qu'il faut que je fasse !

Les larmes ne semblaient pas vouloir s'arrêter lorsque Zack rapprocha ma tête de la sienne grâce à sa main droite positionné derrière mon coup. Il posa donc mon front contre le sien, y déposant par conséquent quelques traces de sang.

- Elisabeth, je crains que je ne puisse pas tenir ma promesse. Faîte ça pour moi. Dit-il en plaçant le poignard dans ma main.

Je fis non de la tête, le son étant coincé au fond de ma gorge par mes sanglots. Il referma ma main autour de l'arme, et sa main autour de la mienne. Il éleva ensuite le poignard avant de le rabaisser d'un coup sec dans sa poitrine, abrégeant ainsi ses souffrances. Un cri m'arracha le fond de la gorge à la vu de ce spectacle. Il eu juste le temps de prononcer quelques mots avant que la dernière lueur de vie dans ses yeux ne disparaisse.

- Rentrez chez vous...

J'étais là, au dessus du cadavre de Zack, les mainscouvertes de son sang et pour la première fois, je n'avais pas de solution.Pour la première fois, j'étais impuissante. Un courant d'air frais vint mecaresser le visage. Je me retournai et vis la brèche bleutée s'élargir en uncercle. J'obéis une dernière fois à Zack en passant le portail qui m'amenadirectement dans ma cuisine.