Écarte-toi
Pousse-toi Sors de là
Pars sors vite sors
vite dépêche Sors pars
Pars sors Arrête stop VITE
S'il te plait Arrête
Arrête STOP arrête ça je te dis
Je t'en supplie
Sors maintenant
De ma tête.
Mes yeux s'ouvrent, je suis trempée ma couette est à présent sur mon plancher, ma respiration est saccadée, je n'arrive plus à remettre mes idées en place, c'est après quelques minutes que mon cœur reprend son rythme normal. Je me penche vers mon réveil qui indique 3:30, je suis fatiguée mais mon angoisse de retomber dans ce monde de rêverie se montre trop présente pour oser me rendormir. Alors je me lève le plus discrètement possible, je mets des affaires confortables et assez chaude pour faire face à la nuit qui se montre fraîche pour cette saison, je prends le livre de Celio, un crayon et mon carnet que je mets dans la poche arrière de mon jean. Je passe dans le couloir puis descend les escaliers sur le bout des pieds. C'est lorsque que j'atteins la porte du jardin que je prie intérieurement pour ne pas me faire repérer. Je réussis ma mission haut la main et dévale à grande allure mon jardin, je sens l'air rentrer dans mes poumons, l'air glaciale rend certainement mes joues et mon nez rougis.
Je traverse alors le reste de mon jardin, tout en écoutant attentivement le bruit de la nature endormi, le portail grince, la maison est silencieuse, aucune lumière n'est visible.
Les arbres sombres cachent le peu de lumière qu'émet la lune, je m'aventure avec ma petite lampe torche dans la forêt qui délimite mon jardin et celui du manoir. Je continue mon chemin je me perds dans mes pensées, divaguant sur des sujets sans importances. Je me suis tellement perdu dans les abysses de mes réflexions que je n'avais pas remarqué la pluie qui ruisselle sur mon visage, mes cheveux sont déjà bien mouillés signe que cela fait un moment qu'il pleut. Je m'enfonce encore dans cette foret, c'est alors que j'y trouve un banc blanc salit par le temps, le même. Il est face à un petit lac, une sorte de marais entourés d'arbre et de quelques fleurs. Je m'assis sur le banc et je ramène mes genoux proches de ma poitrine et les entours de mes bras, je dépose l'ouvrage à mes cotés, lui est toujours dans un bon état, je l'ai protégé avec mes vêtements. La pluie à eu raison de mon état, je suis a présent frigorifié. Mais quelle importance.
Je me perds de nouveau dans mes pensées. Oui j'ai rêvé de lui, encore. Il est toujours là, j'ai l'impression de l'avoir à coté de moi, pour toujours, j'espère. Mais en restant à mes cotés va-t-il trouver la paix ?
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Illusion Bleutée
RomanceEt si je vous contais l'histoire de cette jeune femme perdue dans sa vie. Son nom c'est Joy, elle va découvrir un lieu qui lui réserve bien des surprises, et qui lui fera ouvrir son cœur. Elle va rencontrer ce mystère, et lui il changera à jamais s...