Chapitre 6: U

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"-On ne guérit pas de suite, on apprend à vivre avec puis ensuite le monde nous soigne.

-Comment ?

-En mettant les bonnes personnes aux bons moments sur ta route."


Je viens de finir mon chapitre. Je remonte alors dans ma chambre, je décide d'y mettre un peu d'ordre. Cela ne fait pas longtemps que nous avons aménagé, et étant trop occupée à partir en expéditions par ci par là que je me retrouve avec une chambre en partie décorée.

J'ai même réussis à perdre mon câble de téléphone dans toutes ses affaires, à vrai dire je soupçonne le petit être qui vie dans la chambre d'à côté d'être l'auteur de cette disparitions. Et puis à vrai dire je n'avais pas cœur à ouvrir les cartons maintenant, à quoi bon ?

ils disent que le restera, mais jusqu'à quand ?

ils disent que c'est la dernière fois. Jusqu'à une prochaine. Et tout recommencera.

Je me mets quand même au travail, je prends l'un des carton posé sur mon supposé bureau, qui est plus un dépotoir qu'autre chose pour le moment.

je le vide et range les livres qu'il contient dans ma nouvelle étagère. Je retourne toute ma chambre pendant plus d'une demi-heure, je sors alors les cartons vident de ma chambre, en passant j'ouvre la porte d'Elio,

- dis-moi est ce que tu as quelques choses à jeter ? je vais mettre les cartons dans la poubelle.

Je profite de ce moment pour zyeuter sa chambre à la recherche de mon câble mais rien.

- alors déjà on t'as pas appris à toquer ? à ce que je sache c'est pas si compliqué que ça regarde,

il se lève de sa chaise de bureau, et mime le geste, comme il aime tant faire.

-voilà alors tu me fera le plaisir de refermer cette porte de toquer afin de l'ouvrir dans le respect de la vie d'autrui, en l'occurrence de oim, merci chère grande sœur.

il me claque la porte au nez

Je décide alors de toquer exagérément.

-ENTREZ !

J'ouvre alors de nouveau sa porte de chambre,

-dis-moi à quel moment ça t'as couter un rein de toquer ?

-et toi dis-moi à partir quand tu es devenu si insolent ?

- depuis qu'on ne respecte plus ma vie privée, non mais je dois vous le répéter combien de fois encore ? je suis au collège maintenant donc je ne suis plus un enfant.

Je me retient de rire à ses paroles.

- évidemment chère petit frère. Et comme tu es devenu un adulte tu auras la chance, que dis-je le privilège de pouvoir descendre tes déchets seul.

- att-

- et oui, il n'y a pas que des avantages à être "adulte",

Je referme la porte sous les supplications de mon petit frère, je finis par descendre les escaliers et jeter mes cartons.

Mais au retour de ma mission, je fais un détour dans le salon pour récupérer un livre que j'ai laissé hier sur la petite table. Je fronce alors les sourcils face à ma découverte, mon câble de téléphone coincé entre deux coussins du canapé. Je parie que c'est "l'adulte" de la maison qui me l'a encore "empreinté" comme il dirait.

Illusion BleutéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant