Chapitre 13 : Monter

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Contrairement à ces folles histoires de l’ancien temps, il y avait moins de personnes qui utilisaient des fouets après la dynastie Qing

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Contrairement à ces folles histoires de l’ancien temps, il y avait moins de personnes qui utilisaient des fouets après la dynastie Qing. En effet à l’exception de quelques cavaliers du Nord et du Sud-ouest, pratiquement plus personne n’utilisait de fouet de prêle.  Il fallait énormément d’entraînement pour les utiliser en tant qu’arme, et c’était bien moins efficace qu’une arme à feu. Les pensées de Zhang Qishan étaient déjà préoccupées par quelque chose, et il n’était pas familier avec les fouets, alors même s’il l’a évité, l’attaque lui a laissé une belle écorchure.
 
Ce fouet était en réalité plutôt lourd, par conséquent quand Zhang Qishan l’a évité en faisant un pas de côté, il s’est écrasé sur un siège et l’a brisé en plusieurs morceaux. Le directeur sursauta sous le choc.
 
« — Monsieur ! Vous l’avez brisé ! Vous l’avez brisé !!  S’écria-t-il, assez rapidement.
 
Les membres du groupe de l'homme au manteau léopard l’entourèrent pendant que leur chef attrapait son col.
 
— Je pourrais parfaitement détruire cette scène que j’ai offert, si je le souhaitais. Je suis fatigué d’écouter un porc emmerdant comme toi, stupide vieil homme.
 
— Va, et dis à Er Yuehong de venir chanter un huaguxi ! cria immédiatement un homme se trouvant prêt du directeur.
 
— C’est impossible, Er Ye vient juste de descendre de scène.  Il ne peut pas revenir maintenant.  Répliqua aussitôt le directeur en secouant les mains. »
 
Leur chef avait visiblement trop bu et le vin lui était monté à la tête, si bien qu’il poussa le directeur à terre. Ce dernier vacilla et tomba durement sur le sol. En s’apercevant que Zhang Qishan le regardait, il prépara de nouveau son fouet, mais en un éclaire le Lieutenant Zhang surgit derrière lui et pointa son arme sur sa tempe.
 
L'homme était un combattant, alors il réagit immédiatement en levant son fouet, mais n'osa pas se déchaîner. Tous ses hommes étaient figés. Ils avaient trop bu tout à l’heure et n’avaient pas prêté attention au pistolet qui était jusqu’alors, attaché à la taille du Lieutenant.
 
Zhang Qishan toucha son visage et foudroya du regard le chef de la bande. Il était énervé, mais pas contre lui-même. Les japonais étaient aux portes de la ville, et cette dernière était encore pleine de ce genre d’individus. Cette pensée était plutôt effrayante. L'homme à la veste léopard, tremblait et serrait les dents ; il était plutôt visible que sa rage intérieure ne s’était pas calmée, mais le pistolet pointé sur lui l’avait rendu un peu plus sobre. Ce fût seulement à ce moment là qu’il remarqua l'uniforme de Zhang Qishan, un uniforme en tout point similaire à ceux que portaient les gens de la caserne militaire.
 
Zhang Qishan aurait pu s'occuper de lui, mais il avait d’autres choses en tête et n’était pas d'humeur. Il lança un regard au Lieutenant avant de se tourner et d’avancer en direction des coulisses. Le Lieutenant Zhang comprit immédiatement et dit à l'homme :
 
« — Tu as de la chance. Va-t'en. 
 
L'homme avait pratiquement entièrement dessoûlé à ce moment la, et il baissa son arme. Mais lorsque le Lieutenant baissa également son pistolet, il ne parti pas. Au lieu de cela, il s’avança d’un pas, cracha sur un coussin de soie, et dit :
 
 — Alors en fin de compte tu es un militaire. Attends. 
 
Lorsque Zhang Qishan l’ignora, il s’écria :
 
— J’ai dis que j’étais le premier, soldat ! Zhang Da Fo Ye de Changsha est mon frère d’armes. Donne-moi ton nom et ton matricule.  On ne réglera peut-être pas cela aujourd’hui, mais nous avons encore du temps devant nous. Je ne commence jamais quelque chose que je ne peux pas terminer. »
 
Zhang Qishan s’arrêta et fit demi-tour, découvrant que l'homme le regardait avidement. Il souri soudainement : « J’ai entendu dire que les hommes de Zhang Da Fo Ye ne se battait que contre les japonais. Ce frère fais de tels éloges de Fo Ye. Voulez-vous que je vous écorche pour lui et que je vous envoie en première ligne ? »
 
L’expression de l’homme changea aussitôt. Un des membres du groupe l’accompagnant, n’avait cependant toujours pas dessoûlé et réprimanda Zhang Qishan : « Toi ! Attend, tu vas voir. Notre boss a donné beaucoup d’argent à l’armée alors Zhang Da Fo Ye lui doit une faveur. Il va te remettre à ta place. » Juste au moment où le Lieutenant leva de nouveau son arme, le chef grogna en lançant un regard qui signifiait "Tu verras". Sur ces mots, il fit finalement demi-tour.
 
S’étant aperçu que Zhang Qishan n’était pas rentré dans les coulisses et avait ainsi respecté les règles du théâtre, le directeur comprit que Zhang Qishan respectait et comprenait ce genre de coutume. Il s’inclina devant le Lieutenant : 

« Monsieur, si vous voulez attendre votre maître, mon maître sera bientôt sorti. Il y avait tellement de bruit, je suis certain qu’il a du entendre ce remue-ménage. Il sortira une fois qu’il aura terminé de se démaquiller et de se changer. Je vais raccompagner ces invités malchanceux. On ne peut pas se permettre d'offenser le propriétaire, alors ne soyez pas trop offensé. , sur ces mots, il alla raccompagné le groupes d’invités. »
 
Ils jurèrent et crachèrent tandis qu’il quittait la zone autour de la scène, et l’un d’entre eux s’exclama :
 
« — Boss, cet enfoiré d'Er Yuehong.. vous lui offrez une scène,  mais il ne vient même pas vous voir. Et en plus de cela il se trouve un soldat pour nous mettre dehors. Ce connard ne nous prend pas au sérieux. Il nous traite comme des perdants. »
 
Le visage du chef de bande était livide, mais il ne savait pas quoi répondre.  À ce moment précis il aperçut un mendiant aux long cheveux noir, assis à l'entré de l'opéra, complètement couvert de boue et de crasse. Le directeur – qui les avait suivi dehors – se tourna, et donna au mendiant le même plateau de fruit que l'homme à la veste léopard s’était vu offert.  Le mendiant le regarda à peine, avant de prendre un fruit et de commencer à manger.
 
Le directeur revint vers eux en secouant la tête.
 
« — Je suis désolé, pardonnez-moi, ce.. c’est.. ce n’est pas un bon endroit pour parler. S’il-vous-plait, partez vite. Vous l’empêchez de voir les lanternes.  Dit-il en pointant du doigts le mendiant.
 
Le chef du groupe regarda derrière lui et aperçu une maison de fleur. Il ne savait pas si c’était ouvert, mais il y avait plusieurs lanternes colorés d'accrochées, et le mendiant les regardait en mangeant.
 
— Se mendiant est mieux traité que nous ! S'écria l’un d’entre eux.
 
— Espèce d’enfoiré ! S’écria le chef au manteau  léopard. »
 
Plus il y réfléchissait, plus il en était énervé. Il avait l’impression d’avoir été humilié volontairement, et tourna son fouet en direction du mendiant. Son cœur plein de haine battait à tout rompre alors qu’il lançait son fouet avec l’intention de tuer le pauvre homme. Si cette arme frappait quelqu’un, elle le blesserait profondément et la blessure mettrait pratiquement six mois à guérir, ça c’est certain.
 
Le directeur, qui s’était incliné sur le côté fût aussi rapide qu’un éclair et attrapa le fouet en plein vol. L'attaquant tira en arrière, mais fût incapable de le bouger.
 
Quand ses hommes de main comprirent qu’il était en mauvaise posture, ils étaient prêts à bondir sur lui mais le directeur se contenta de dire en souriant :
 
« — Estimés invités, vous feriez bien de partir rapidement. Si vous ne m’écoutez pas, vous allez offenser le membre des neufs portes que vous ne devriez pas froisser. Ce serait comme vous offrir vous-même en pâture au roi des enfers. Tous les treize.. vous n’avez vraiment pas de chance. Je vous conseille d’aller jusqu’à la porte du district de Dongcheng et de ne surtout pas vous retourner. Cette clémence que je vous fais, peut être vu comme un remerciement d'Er Ye pour cet opéra. »

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Je sais, j'ai sorti plusieurs chapitres en peu de temps.. mais Er Yuehong apparaît enfin alors cela m'a motivé hehe.

The Mystic Nine - traduction FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant