➥ chapitre 8

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Le rendez-vous fini avec Naoto, elle rentra chez elle, au Bonten. Y/n avait trouvée cette journée agréable, et avide par ce sentiment de chaleur, elle voulait encore une fois vagabonder dans les rues de Tokyo accompagnée par cet homme.

Fatiguée, elle s'affala sur son lit, voulant reprendre de l'énergie en dormant. Mais avant même qu'elle ne puisse fermer les yeux, quelqu'un toqua à sa porte, assez fort pour qu'elle trouve le courage de se lever.

C'est qui qui me fait chier à cette heure ci ?

Agacée par ce tapage nocturne, elle ouvra brusquement la porte, pour finalement apercevoir un homme aux cheveux roses lui sourire. Comprenant que Sanzu va sûrement l'embêter une nouvelle fois, elle referma la porte aussitôt.

Sanzu - Tu es vraiment malpolie, dit-il en bloquant la porte à l'aide de son pied.

Sachant qu'il n'allait ni partir, ni l'écouter, elle soupira. C'est alors, abandonnant l'idée d'être tranquille ce soir, qu'elle le laissa entrer. Sanzu, sans une once de gêne, enthousiaste, se mit à courir tout droit vers sa chambre.

- Qu'est-ce que tu fous ? demande t-elle agressive, observant Sanzu se jeter sur son lit.

Sanzu - Je me met à l'aise comme tu peux le voir, répond t-il en s'allongeant.

- Justement, c'est ça le problème. Ne fais pas comme si c'était chez toi.

Fixant l'expression du rosée indiffèrent face à ses avertissements, elle décida de passer outre, étant bien trop fatiguée pour s'énerver. Comme son camarade, elle décida de s'allonger sur son lit. C'est alors, avec un ton froid et menaçant qu'elle menaça Sanzu.

- Je te préviens, tu me touches ou m'effleures pendant que je dors, je te bute.

Sanzu - Je ne suis pas aussi mesquin que tu ne le penses. Est-ce que ce mensonge était assez convaincant ?

- Tu ne pourras pas dire que je ne t'aurais pas prévenue.

Sanzu - Je ne ferais rien.

Y/n, même en fermant les yeux, pouvait sentir les regards incessants du drogué. Sauf que, même si cela serait inconfortable pour presque tout les humains sur terre, elle semblait totalement indifférente face à son comportement. Et comme elle le voulait, le sommeil la submergea, allégeant sa conscience.

Cela faisait bientôt une demi-heure que Sanzu observait le visage endormi d'y/n. Il l'a trouvait complètement inconsciente de dormir aussi paisiblement à côté de lui.

Rapprochant sa main vers son visage, il caressa sa joue, la trouvant douce. C'est, un peu curieux, qu'il baissa ses yeux vers sa poitrine. Il eu un petit sourire en s'imaginant la tenir fermement dans ses mains, pendant qu'elle le supplie de l'enfoncer plus profondément.

Sanzu - Putain.. grogne t-il en remarquant la bosse sous son pantalon. J'ai vraiment envie de le faire avec elle.

Le rosé avait du mal à contenir ses pulsions sexuelles, sauf que pour cette fois, ne voulant pas gâcher sa chance, il ne fît rien appart la regarder.

Perdue dans ses pensées toutes aussi salaces les unes que les autres, le téléphone d'y/n vibra à plusieurs reprises. Frustré d'avoir été interrompu pendant son moment de réflexion, il se leva du lit, voulant connaître l'identité de son perturbateur. Prenant le téléphone d'y/n dans ses mains, il se mit à lire la personne qui l'avait dérangé.

[Bonne nuit ! J'ai passé une bonne journée en ta compagnie. Il faudra que l'on remette ça.]

Comprenant le sens de ses messages, l'expression de Sanzu se contracta par la haine. Il était énervé de savoir qu'elle batifolait avec d'autres hommes pendant que lui attendait sagement son tour.

A Bloody StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant