➥ chapitre 17

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Blottit l'un contre l'autre, leurs corps nus qui c'étaient connectés il y a tout juste une minute. L'ambiance était assez agréable, c'était ce que pensait y/n en regardant le visage d'Hajime. Elle ne sentait aucune pression sur son cœur, ni même ce sentiment d'inquiétude qui la ronge depuis quelques semaines déjà.

Une brise d'air frais vient chatouiller son dos, balayer ses cheveux. De sa délicate main, elle caressa la joue d'Hajime, la trouvant douce. Bizarrement, rien qu'en le touchant, elle souria, heureuse de ce petit moment de répit. Mais tout bon moment à une fin.

Hajime - À quoi ressemble l'amour pour toi ? lui demande t-il d'un air sérieux.

Y/n ne savait pas très bien comment répondre à cette question aussi soudaine. Elle pensait que c'était quelque chose qui ressemblait à ce genre de moment. Mais, c'est en se rappelant de ce que lui avait fait subir Izana qu'elle avait réalisée combien cette pensée était naïve. Investir autant d'espoir sur une personne n'était juste qu'une illusions crée par son esprit, voulant la rassurer.

Hajime - À quoi ressemble l'amour pour toi ? redemande t-il, avec l'espoir qu'elle réponde.

Cette fois, en interrompant ses pensées au beau milieux de sa phrase, elle s'apprêtait à se lever. Plantant ses yeux dans les siens, de la même manière que l'on regarde quelqu'un qui nous a contrarié.

Lèvres serrés, avant de se lancer dans sa prise de parole, ses yeux sondaient les siens, à la recherche d'un quelconques points faibles. Cheveux ramenés à l'arrière de son oreille, comme ci elle devait se préparer physiquement à une discussion sur les philosophies, ou plutôt les déceptions de ce à quoi ressemblait l'amour.

Enfaite, elle ne pense pas qu'elle croit toujours en l'amour. Si l'amour était si chaleureux à ce que l'on dit, Izana aurait dû la dorloter de câlins. Y/n, qui ne voulait que de l'attention sous n'importe quelle forme, n'avait jamais vraiment réfléchis à ce que cela pouvait engendrer à l'intérieur de son cœur.

Il est vrai qu'à un moment de sa vie, son cœur battait la chamade à la compagnie d'Izana. Quand elle a vu qu'il convenait à cette place idéologique, elle avait eu la ferme attention de faire de lui une personne importante à ses yeux.

À une période, elle c'était même perdue pour lui, s'enveloppant dans cette chose malsaine et violente. Elle voulait que ses yeux soit fait uniquement pour la voir, ses mains pour la sentir, sa voix pour la border.

- Il m'a rendu vide et cruelle, dit-elle en partant, bien trop lâche pour pouvoir continuer cette discussion.

Peut-être que les humain ont tendances à ce créer de fausses idées à cause de leur inconscient, dans le but de ce protéger d'une situation où d'un sentiment désagréable. Tout le reste de cette imagination est juste le reflet de nos désir, nos besoin. Mais ce sentiment factice ne comblera jamais quelqu'un bien longtemps.

Car même si certaines actions peuvent nous remplir de joie, il y aura toujours ce sentiment de doute, te chuchotant que rien ne dure éternellement. 

Y/n, en repensant au passée, se rendit compte que la manière dont Izana l'aimait avait beaucoup à voir avec elle. C'était un reflet de tout ce qu'elle lui avait donnée, lui revenant. Elle qui pensait que rien n'était de sa faute, elle se rappela que c'était elle qui lui avait tout appris.

Comment embrasser, comment faire l'amour, comment exprimer ses sentiments, comment être attentionné.

Elle était responsable de son comportement tyrannique. Y/n se rendit compte d'à quel point elle était cruelle envers les autres, envers elle-même. S'attribuant les mérites de cette relation parfaite en apparence. Pensant que c'était elle qui lui donnais de la force, et que sans elle, il n'était rien. Comme s'il n'était rien avant leur rencontre. Comme si elle était son cœur, ses paumons, sa raison de vivre.

Y/n disait qu'elle l'aimait vraiment tandis qu'Izana l'aimait vraiment.

Elle ne savait pas distinguer des relations saines à des relations abusives. Elle ne savait pas faire la différence entre l'amour et la violence. Elle ignorait que la façon dont elle se servait de lui allait lui retomber dessus.

Elle essayait juste de ce convaincre qu'elle avait le droit de prendre sa place dans ce monde. C'était comme écrire de la main gauche alors qu'elle était née pour se servir de la droite.

C'était comme ci elle ne faisait que regarder sa vie se dérouler à travers un écran de télévision flou. Se sentant loin de ce monde, presque étrangère à son corps. Comme si chaque souvenir heureux avait été effacé de son esprit.

Fermant les yeux, avant de pouvoir prendre l'air, ignorant les paroles d'Hajime, elle était incapable de se rappeler la manière dont elle se sentait heureuse avec sa mère. Et comme une chute d'eau, sa poitrine se serra à cette vérité.

Son estomac se noua à l'idée que tout avait disparu si vite, sans même qu'elle ne s'en rende compte, et que tout ses nouveaux souvenirs disparaîtront aussi à nouveau. Y/n ne voulait que tendre ses bras et toucher les mains douces de sa génitrice. Elle voulait retourner à cette enfance où elle ne voyait même pas le ciel.

Après tout, à quoi bon ça lui servait si même en étant libre elle ne se sentait pas en paix avec elle-même, ou ni même heureuse. Au moins, dans cette petite pièce où seul des bougies produisaient de la lumière, elle ne sentait pas son esprit s'enfuir vers des coins obscurs pour revenir lui dire d'à quel point elle n'était pas assez bien. Et le fait, qu'au fil du temps, elle accepte cette vérité déchirante, cela la conduisit à être cruelle, n'ayant rien à perdre.

Elle était capable de tuer quelqu'un avec la même main qui l'avait consolé.

A Bloody StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant