40 - MANJIRO SANO -

1K 110 152
                                    

Oui je décrédibilise tout ce chapitre avec cette image-

Tw : ts, tca

_

05:06.

C'était l'heure qui était affichée sur le téléphone de Mikey, qu'il venait d'allumer pour cela. Il détourna finalement son regard de cela pour regarder la vue que lui offrait la fenêtre de sa chambre sur Tokyo. En soit, on ne voyait pas grand chose, vu qu'elle n'était qu'au premier étage. Mais même dans une aussi grande ville, des étoiles apparaissaient dans ce ciel noir.
Mikey adorait regarder les étoiles, et ce depuis tout petit. Il paraissait si petit, si insignifiant par rapport à cela. Et il aimait bien. C'était comme si sa vie ne comptait pas, n'était pas vraiment là, qu'elle se faisait oublier. Penser à autre chose, ou à rien.
La tête légèrement levée, son corps penché en avant et ses bras posés contre le rebord de la fenêtre, son regard ne pouvait se détourner de ce ciel étoilé.

Tout juste après avoir dit ça, comme si le karma sonnait, une migraine le prit alors. Mais bon, ce n'était pas comme si cela arrivait plus d'une fois par jour minimum. Elle s'accentua, ce qui le fit poser ses mains sur son crâne, comme un mouvement de réflexe. C'est alors qu'un mal de ventre s'en suivi, qui lui donnait comme sensation l'impression que l'ont lui tordait son ventre.
Comme il en avait l'habitude, il savait quoi faire. Il lui suffisait de s'assoir, et au fil du temps cela passait. 2 exceptions étaient venues ; où il n'avait pas pu s'assoir, étant dans le métro ou avec sa famille. Ces derniers ont donc été mis au courant, et font très attention depuis.
C'est pour dire qu'il s'éloigna de sa fenêtre, pour essayer de trouver les médicaments qu'il avait acheté dans la semaine, solution plus efficace.
Il tituba et trébucha plusieurs fois avant d'atteindre son bureau et de poser ses mains dessus, pour ne plus tomber. Son regard était à moitié présent, ne voyant plus rien, étant à la limite du malaise. Sa tête tournait à toute vitesse. Il ouvrit son tiroir et prit une plaquette de médocs. Il n'avait pas d'eau, tant pis.

Il en prit un.

Puis deux.

Suivi d'un troisième.

Puis d'un quatrième.

Il savait qu'il devait s'arrêter là. Mais sa tête lui criait d'en finir pour de bon. De toute façon, qu'est-ce qu'il allait rater ? À qui il allait manquer ?

Peut-être qu'il sera heureux, là-bas.

Il en avala un cinquième.

Plus jamais de migraine si il continuait.

Puis un sixième.

Pas le temps pour les lettres d'adieu, de toute façon, qui s'en souciait ?

Un septième.

Cela suffisait peut-être ?

Un huitième.

Il espérait simplement.... Simplement....

Un neuvième.

Que Draken soit heureux.

Un dixième.

_

-C'est de notre faute ? Demanda un voix féminine.

- TOKYO MESSENGERS-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant