Chapitre 54 : Kovalenko

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"Les défauts sont l'exagération des qualités."

















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Point de vue de : Adrían.



Chaud.

Très chaud.

Le vent chaud, m'oblige à ouvrir les yeux. La chaleur de San Andres est déjà levée, à une heure aussi matinale.

Mon cœur est apaisé.

Prenant une grande inspiration, j'évite tout mouvement brusque, évitant de réveiller cette petite brune, dormant à point ferme sur mon corps.

Elle est littéralement étalée sur moi, je n'ai même plus de drap sur le corps.

C'est elle ma couverture.

Mais c'est une couverture, pouvant provoquer plus, que de la chaleur extérieure. Effectivement, son corps nu. Ses seins me sont offerts comme vue principale, sa joue est écrabouillé sur mon pectoral, et sa jambe nue entoure ma taille comme si j'étais une bouée de sauvetage.

Alba mia...

Je n'ose même plus respirer, par le plaisir de la regarder dormir.

Elle est si belle.

Si douce.

Si sauvage en même temps.

Ma main vient se balader sur le haut de sa tête, caressant sa longue chevelure douce. Sa respiration est rythmé, calme, sans pression. Son cœur bat lui aussi calmement, et elle ne bouge pas d'un poil.

Elle est apaisée.

Et c'est grâce à moi.

Cette nuit encore, j'étais si heureux de la voir s'endormir, sans la moindre pression de devoir rester éveiller. Elle n'a pas eu peur de fermer les yeux. Elle n'a pas hésité. Car j'étais là. J'étais près d'elle, et ça l'a rassuré. Pas de cauchemar, pas de crainte... Juste, de la confiance. De l'amour.

Elle s'est offerte à moi. Elle n'a pas eu peur de me montrer son corps. Elle n'a pas eu peur de ses complexes.

Quel complexe même. Cette femme est faite comme une déesse grecque.

Les filles et leurs complexes. C'est un truc de malade.

Pourtant, chacune porte sa beauté.

Et Alba, a sa beauté unique dans son genre.

Ce genre badasse, qui n'a pas froid aux yeux, quelle que soient les épreuves rudes de la vie.

Cette fille mourait, elle reviendrait à la vie pour le plaisir de la violence.

" Tu m'as sauvé la vie, mais tu as aussi sauvé mon cœur" .

Ça résonne dans ma tête.

Moi aussi, je me suis offerte à elle. J'ai beau avoir vingt-quatre ans, être le bras droit d'un grand cartel, faisant mouillé plus d'une chatte dans ce business, c'est Alba Pérez qui m'a dépucelé.

Au contraire de tous ces connards, y compris Valentino et mon frère, je voulais m'offrir à une personne chère et importante dans mon cœur.

Compte-rendu, il n'y avait qu'Alba.

Elvira PérezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant