11. La femme de ma vie

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Qu'est-ce qu'il a de si extraordinaire ?

Pourquoi tout le monde se range ainsi de son côté ?

Depuis hier, je sens l'ambiance clairement hostile à mon égard au bureau. Certains de mes amis comme Darryl ont omis de me saluer ce matin, d'autres semblent juste mal à l'aise d'être en ma présence.

Les rumeurs après la dispute entre Darryl et moi se sont répandues comme une traînée de poudre.

J'ai entendu certains des employés dire que j'étais redevenue comme avant l'arrivée d'Hugo et ceux qui ne me connaissaient pas à l'époque se disent surpris de voir mon changement de comportement.

Moi dans toutes ces messes basses je n'ai qu'une seule question:

De quoi se mêlent-ils ? Je ne leur ai rien fait à eux, mon comportement est resté le même qu'avant mon départ avec tout le monde.

Il n'y a qu'avec Hugo que j'ai changé parce que la dynamique de notre relation a changé.

Je peux comprendre qu'iels ne sachent pas où se positionner, mais de là prendre le parti d'Hugo sans même connaître toute l'histoire.

Sans même savoir ce que je ressens moi.

Chaque fois qu'Hugo est entré dans ma vie, il m'a tout pris.

Darryl veut partir.

Borsha m'a dit qu'elle refuse de prendre la place d'Hugo et de m'arranger pour le garder.

COMME SI C'ÉTAIT MOI QUI LUI AVAIS DIT DE PARTIR !!

Pourquoi est-ce toujours à moi de gérer les autres ? Pourquoi est-ce toujours à moi de « grandir un peu » et de me comporter en adulte ?

Parce que c'est toi la présidente et parce que tu es une adulte.

Oh toi la ferme. Vraiment, tais-toi.

Je reçois un appel qui me sort de mes pensées alors que je fixe mon groupe d'amis assis à l'autre bout de la pièce avec Hugo et Darryl.

J'ai l'impression de revivre mon secondaire. Seule dans mon coin après que les gens aient appris pour mon viol. Mais maintenant, je suis seule parce que les gens ont choisi mon violeur.

Je le déteste. Vivement qu'il crève dans d'atroces souffrances.

Le nom d'Aaron apparaît sur l'afficheur et je sors du lounge pour répondre. Comme d'habitude, il prend de mes nouvelles, me complimente. Nous nous entendons pour nous revoir la semaine prochaine chez moi cette fois.

— Oh... j'oubliais, c'est toi qui as donné mon adresse à ton ami ?

J'arrête de marcher en rond quand il me dit ça. Je laisse un petit rire.

— De quoi parles-tu ?

— Tu n'a pas donné mon adresse à ton ami ? Le grand blond. Ton ex.

Je le sens pas là... Je ne lui ai jamais dit pour Hugo et moi.

— Hugo ? Non... Pourquoi ?

— Je ne sais pas trop si je devrais te le dire... Il s'est pointé chez moi hier, très énervé.

— Il a fait quoi ?!

— Calme-toi... Je ne veux pas que tu te fâches.

Je serre mon téléphone dans mes mains.

— Je suis très calme, dis-je en tremblant. Il est venu faire quoi ?

— Je ne me souviens plus bien tant j'étais choqué, mais ça se résumait à « Je gagnerai, je récupérerai Ariès et tu auras affaire à moi ».

Satan est une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant