31. Ce que femme veut, Dieu le veut (2)

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Après l'opéra, c'est du Tchaikovsky qui résonne dans la chambre. Ariès fait déjà ses valises pour le départ de demain pendant que moi je regarde les vidéos de ses récitals de ballets de Noël sur son téléphone. Je la regarde danser sur casse-noisettes.

Aria me l'avait déjà envoyée et j'adore la visionner. Elle a 12 ans sur cette vidéo si je me souviens bien. Je la regarde exécuter des mouvements gracieux et se montrer expressive pendant que sa mère la coache derrière la caméra à voix basse. Elle sourit et offre une performance époustouflante, on ne pourrait pas deviner qu'elle déteste ce qu'elle fait. Puis elle adopte une position qui me fait sourire, sur la porte des orteils droits, le pied gauche levé de manière à former une ligne verticale. Mes yeux retournent vers l'Ariès adulte vêtue uniquement d'une de mes chemises.

Une idée saugrenue me vient en tête.

— Dis, tu penses encore pouvoir tenir cette position aussi longtemps que sur la vidéo ?

Elle s'approche et regarde la vidéo.

— Oui, pourquoi ?

— Parfait. On l'essaye ?

Elle lève les sourcils avant de rire.

— T'es sérieux ?!

Je hoche la tête. J'avoue que ça a toujours été un de mes fantasmes, de la baiser en tutu et puisqu'on ne vit qu'une fois.

— Ok... ça risque d'être bizarre un peu, attends.

Elle se lève et commence à s'étirer. Moi je sors mon pénis et commence à me masturber en la regardant se plier et s'écarter les jambes nues. Puis elle se redresse, se met sur la pointe des orteils avant de lever lentement sa jambe, de la tenir avec sa main et de prendre appui sur le lit avec son autre main. Je descends du lit et l'approche. Elle se retient de rire alors que je lui tourne autour, inspectant sa technique, en passant les mêmes commentaires que sa mère.

Puis je m'accroupis, lui baise les jambes, elle est chatouilleuse alors ça la fait rire.

— Allez, vas-y...

— Un peu de patience. Si tu tiens assez longtemps, je te donnerai ce que tu désires de moi.

J'approche son sexe déjà luisant de son excitation, le lèche lentement, si lentement avant d'y introduire ma langue.

Déjà, la jambe sur laquelle elle se tient se met à trembler.

— Tiens bon, Ariès.

— Hmm, acquiesce-t-elle. Je peux... Je peux me tenir sur mes pieds au lieu de mes orteils ?

Je soupire.

— D'accord.

La plante de ses pieds retrouve le sol, mais sa jambe reste en l'air. Je me redresse, prends mon téléphone, la filme avant de m'envoyer les photos. Puis je me tiens devant elle, juste en en face d'elle et recommence à me branler devant cette vision magnifique.

Toujours dans cette position elle me regarde faire, ses yeux alternant entre les miens et mon pénis tendu vers elle.

— Hugo-

— Silence. Tais-toi et regarde-moi te regarder comme tu le voulais que je te regarde.

— Mais... et si quelqu'un entre ?

— On te trouvera dans cette position et tu ne bougeras pas. Comme ça, on verra la petite perverse que tu es.

Elle détourne le regard quelques secondes avant de le reporter vers le mien et hocher la tête. Elle est adorable. Je sais que ça lui plaît, le risque, son sourire libidineux en témoigne.

Satan est une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant